« Sonate au clair de lune » ou « A la guerre comme Job »
« Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera. Quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je le verrai, et il me sera favorable. Mes yeux le verront, et non ceux d’un autre » Job 19.25-27
En 1940, durant la seconde guerre mondiale, la ville de Coventry, près de Birmingham, en Angleterre fut bombardée, faisant plus de 500 victimes civiles.
En fait, les Britanniques savaient décoder les messages cryptés allemands et surent quelques jours à l’avance qu’un bombardement, baptisé « opération « Sonate au clair de lune » », aurait lieu la nuit du 14 au 15 novembre 1940.Les historiens se divisent entre :
- ceux qui déclarent que Churchill savait que Coventry était la cible mais qu’il ne fit pas évacuer tous les civils, afin de ne pas révéler ainsi aux Allemands que les Britanniques pouvaient déchiffrer leurs transmissions codées.
- et ceux qui affirment que Churchill et l’Intelligent Service connaissaient la date du bombardement mais ignoraient quelle était la cible.
La Bible relate l’histoire d’un homme intègre prénommé Job, un « fils de l’Orient » immensément riche. Satan vint défier Dieu au motif que Job n’était honnête qu’en raison de ses richesses et que si les choses venaient à changer, il renierait Dieu et révélerait son vrai visage. Dieu releva le défi!
Satan se déchaîna et, en une seule journée, cet homme perdit tous ses biens ainsi que ses dix enfants, tués par (ce qui semblait être) une tornade. Satan frappa ensuite Job d’une maladie (un «ulcère malin»), l’affectant de la tête aux pieds et ne lui laissant aucun répit.
Dieu finit par se révéler à Job et mit fin au calvaire infligé par Satan.
Dieu guérit job et le rendit deux fois plus riche qu’auparavant. Job engendra dix autres enfants, dont les trois plus belles filles du pays. Job vit naître ses arrières-arrières-petits-enfants et mourut plus que centenaire, « âgé et rassasié de jours » Job 42.17.
Cependant, Job semble n’avoir jamais su les vraies raisons de ses malheurs. Sa fidélité et ses propos expriment sa confiance et sa foi en Dieu, notamment à travers la croyance de la résurrection.
Très souvent nous attribuons, à tort, à Dieu, des malheurs imputables à l’adversaire. Nous n’aurons peut-être jamais ici-bas, tout comme Job ou pour Coventry, toutes les réponses à certaines interrogations concernant le mal et la souffrance. Dans la douleur, en plein malheur, il est pénible de comprendre la raison des tragédies qui nous frappent ; il devient alors difficile d’espérer en des lendemains joyeux. Pourtant, ils auront bien lieu, grâce à Dieu !
Notamment via la résurrection ! Persévérons donc et demeurons fidèles au Créateur !
Olivier REGIS