Le processus de la colère et ses conséquences
… Mais délivre-nous du mal. Matthieu 6 :13
Dans la réflexion précédente, je précisais que le récit de Genèse 4 :3 à 8 me conduisait à situer l’origine de la violence dans une absence de repère où l’on ne sait plus distinguer le bien du mal.Cette absence de repère se traduisait ensuite par des émotions négatives, puis par un refus de dialogue (prière, communion), puis par un discours haineux empêchant toute maitrise de soi et l’on arrivait enfin à commettre l’irréparable.
Dieu entre en communication avec Caïn (alors que c’est l’inverse qui devrait se produire) pour l’aider à maîtriser ses émotions négatives, voire dominer sur le péché qui était à la porte de son cœur. Caïn refuse d’entrer en dialogue avec Dieu alors que cette démarche lui aurait permis d’exprimer sa frustration et de demander au Seigneur la raison du rejet de son offrande. Dans son cœur, il rend son frère Abel responsable de la désapprobation de Dieu. Son frère devient alors le bouc-émissaire qu’il va ensuite sacrifier.
Mes amis, je rejoins ici le pasteur Thélor Lambert, de la Fédération adventiste de la Martinique, qui affirme que la prière est la grande réponse au problème de la violence. Que les auteurs, les victimes et les témoins de la violence se tournent, au moyen de la prière, vers Celui qui veut et peut nous guérir de tous les maux qui nous accablent.
Dieu a déjà pourvu au sacrifice dans l’acte rédempteur du Christ à la croix, alors nul n’est besoin de verser le sang d’autrui pour penser apaiser notre souffrance.
Marcel ALPHONSO