Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 04 septembre

4 septembre 2017

Les marathoniens du ciel

« Même la cigogne dans le ciel connaît sa saison ; la tourterelle, l’hirondelle et la grue observent le temps de leur arrivée. Mais mon peuple ne connaît pas le droit de l’Éternel. » Jérémie 8.7

Certains professionnels parcourent de grandes distances sur les routes et dans les airs. Mais les performances de certains oiseaux migrateurs sont également remarquables. Il y a quelques décennies, en contrôlant certaines sternes arctiques baguées, on comprit qu’en migrant d’un cercle polaire à l’autre, elles effectuaient entre 30 000 et 45 000 km par an.
Mais c’est avec l’implantation de puces électroniques et l’enregistrement des déplacements par satellite qu’on s’est rendu compte qu’en fait, la sterne arctique pouvait parcourir chaque année jusqu’à … 88 000 km!

D’autres espèces d’oiseaux migrateurs peuvent voler durant 9 jours, sans interruption, afin de traverser une partie du Pacifique. Pour effectuer ce parcours, digne d’un vol long-courrier, ils doivent littéralement se gaver au préalable, afin d’emmagasiner des réserves dans leur corps car ils ne se nourriront pas durant ce voyage. En outre, pour se reposer, ces oiseaux sont capable d’endormir, en alternance, l’un des deux hémisphères de leur cerveau tandis que l’autre continue de fonctionner. Quelle endurance !

Il y aurait beaucoup à dire sur nos amis ailés qui, selon plusieurs ornithologues et divers spécialistes, représentent environ 10 000 espèces différentes d’oiseaux et un total approximatif de 200 milliards d’individus !
Ainsi, certains d’entre eux s’orientent grâce à la position du soleil (le jour) et des étoiles (la nuit) mais aussi grâce à la faculté, chez certaines espèces d’oiseaux, de pouvoir littéralement discerner et « lire » les lignes du champ magnétique terrestre.

A notre niveau, il nous est souvent nécessaire d’emmagasiner de la lecture fortifiante et de développer une relation de confiance en Dieu avant les épreuves.
En effet, le tunnel des difficultés peut être si long que, si nous n’avons pas fait de réserves de nourriture spirituelle, nous tombons d’inanition ! Par ailleurs, quand les malheurs et les soucis, tels de sombres nuages, semblent nous masquer les bontés et l’amour de Dieu, il est indispensable de consulter un GPS spirituel* fiable (en l’occurrence, la parole de Dieu) pour bien s’orienter. *(Pour reprendre l’expression de Gisèle, Franco-Suisse originaire du Benelux mais Africaine de naissance car née à Djibouti).
Rassurez-vous, l’excellente couverture réseau ne pose pas de problème pour se connecter (via la prière) en permanence. Le seul risque, c’est que nous choisissions de nous éloigner des antennes relais (et des garde-fous) qui jalonnent notre parcours.

Les migrations et les facultés des oiseaux sont citées par Dieu pour mieux souligner notre propension à méconnaître (voire volontairement ignorer) la volonté divine.
Dieu nous invite à prendre les oiseaux comme exemple pour relativiser nos soucis et nous confier en Lui (voir Matthieu 6.25-26).

Olivier REGIS

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