Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

La robe

13 janvier 2018

Je me réjouirai en l’Éternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance (Esaïe 61:10)

« La Robe » est un symbole de la justice du Christ qui couvre notre nudité quand nous l’acceptons.

Tous ceux qui ont revêtu la robe de justice du Christ se tiendront devant lui comme ses élus, ses fidèles, ses justes. Satan n’aura aucun pouvoir pour les ravir de la main du Sauveur. Aucune âme qui réclame sa protection avec foi ne tombera sous la puissance de l’ennemi. La Parole de Dieu nous en donne l’assurance. « Qu’on me prenne pour refuge », dit au nom du Seigneur le prophète Ésaïe (27:5), « qu’on fasse la paix avec moi, qu’on fasse la paix avec moi. » La promesse faite à Josué est aussi pour nous : « si tu marches dans mes voies et si tu observes mes ordres, je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici. » Zacharie 3:7. Les anges de Dieu seront à nos côtés dès ici-bas. (Conseils à l’Église, p. 471 paragraphe 2)

C’est la justice du Christ qui justifie le pécheur pénitent et qui le rend acceptable devant Dieu et qui œuvre pour sa justification. Même s’il a mené une vie de péché, il croit que Jésus est son sauveur personnel ; il se tiendra devant Dieu vêtu de la robe sans tâche imputée à la justice du Christ. (Faith and Works, p.106, traduction libre)

Et d’être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi (Philippiens 3:9)

Le pécheur qui vient de mourir à ses péchés est animé par sa foi en Christ. Il voit en Jésus un Sauveur vivant éternellement, capable de sauver « tout ce qui vient à Dieu par lui ». Par son expiation, le croyant prend conscience de l’incommensurable efficacité d’un salut inconditionnel payé à un prix inestimable. Ainsi, son âme est remplie de louanges et d’actions de grâce. Comme dans un miroir il voit la gloire du Seigneur et est transformé à son Image par l’esprit de Dieu. Il voit la robe de justice, tissée sur le métier du Ciel, accomplie par l’obéissance du Christ et imputée à l’âme repentante par la foi en son Nom.

Quand le pécheur réalise l’attrait sans égal émanant de Jésus, le péché n’a plus d’intérêt pour lui ; car il reconnait le plus grand parmi les grands, le seul entièrement digne d’amour. Il prend conscience par une expérience personnelle le pouvoir de l’Évangile, dont la grandeur de l’objectif n’a d’égal que sa valeur. (Faith and Works, pp.106, 107, traduction libre)

Alors que le peuple de Dieu se lamente et implore son Dieu pour obtenir la pureté du cœur, voici l’ordre qui est donné d’en haut : « Otez-lui les vêtements sales. » Puis, suivent ces paroles réconfortantes : « Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. » La robe immaculée de la justice du Christ est alors donnée aux enfants de Dieu qui, dans l’épreuve et la tentation sont demeurés fidèles. Ceux qui composent ce « reste » méprisé sont revêtus de vêtements glorieux qui ne connaîtront jamais les souillures du monde. Leurs noms sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau, à côté de ceux des fidèles de tous les temps. Victorieux des ruses de Satan, ils sont restés inébranlables malgré les rugissements du dragon. Ils sont maintenant pour toujours à l’abri du tentateur ; leurs péchés sont transférés sur l’auteur de tout mal. (Conseils à l’Église, p.473 dernier paragraphe)

La foi en général ne suffit pas. Nous devons revêtir la robe de justice du Christ et la porter ouvertement, courageusement, manifestant le Christ, et ne pas attendre d’être parfait, mais continuer à regarder à Jésus et être ravis de sa perfection. Ainsi nous refléterons personnellement le caractère de Jésus, et mettrons en évidence que nous sommes fortifiés par la vérité ; parce qu’elle sanctifie l’âme et focalise toute pensée à obéir au Christ. (Reflecting Christ, p. 108 Traduction libre)

Les justes véritables, qui sincèrement aiment et craignent Dieu, portent le vêtement de la justice de Dieu aussi bien dans la prospérité que dans l’adversité. Le renoncement, le sacrifice de soi, la bienveillance, la bonté, l’amour, la patience, la force morale, la confiance chrétienne sont les fruits engendrés par ceux qui sont vraiment en communion avec Dieu. Leurs actions ne sont peut-être pas racontées dans le monde mais ils luttent quotidiennement contre le mal et remportent de précieuses victoires sur la tentation et le péché. (Puissance de la grâce p.28, 3ème paragraphe)

Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; Lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris (1 Pierre 2:24)

Chacun mènera un combat serré pour vaincre le péché dans son propre cœur. C’est parfois une tâche très douloureuse et décourageante. Car une fois que nous découvrons les laideurs de notre caractère, nous restons bloqués devant, alors que nous devrions contempler Jésus et revêtir le manteau de sa justice. Tous ceux qui franchiront les portes de la cité de Dieu y entreront comme des vainqueurs, et leur plus grande conquête aura été la conquête du moi. (Puissance de la grâce P.28, dernier paragraphe)

« Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. » (Psaumes 23:3)

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