Attention à l’air pollué

« Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. » Ecclésiaste 1:6

Je devais avoir entre 10 et 11 ans, mais je revois clairement son visage et la façon dont elle souriait la dernière fois que je l’ai vue — même le visage qu’elle avait dans son cercueil.
Elle s’appelait Stella, et était ma cousine aimée.

Alors que j’étais assis avec ma grand-mère près du cercueil de Stella, accablé de chagrin, je demandai à Granny ce qui lui était arrivé. Elle me dit simplement: « Elle est morte par suffocation par gaz de cuisson ». Plus tard j’appris que Stella avait fait bouillir quelques pommes de terre tôt le matin, et, habitant dans une maison à une pièce où dans un coin se trouvait un lit, dans l’autre une cuisinière à gaz, elle s’était allongée pour se reposer attendant que les pommes de terre soient cuites. D’une certaine manière, elle s’était assoupie.

Les pommes de terre avaient débordé, et éteint la flamme, laissant le gaz se répandre dans la pièce. Avec toutes les fenêtres et la porte fermées, ma cousine ne se réveilla jamais de son repos. Cette tragédie s’est déroulée il y a quelques décennies et plusieurs dans la famille luttent toujours pour surmonter cette perte terrible d’une jeune vie.

Les effets de la pollution de l’air sont mortels, mais dans plusieurs cas les effets sont graduels comme ils sont souvent liés à la concentration des gaz inhalés. Dans notre territoire, où presque la plupart de nos villages et hameaux ont un taux de pollution de l’air relativement bas comparé aux autres territoires plus industrialisés du monde, notre plus grand défi est l’appareil à cuisiner ou de chauffage qu’on utilise souvent dans de petits endroits fermés. Dans plusieurs cas où il y a eu des pertes de vies humaines, cela provenait d’un empoisonnement dû au butane (gaz cuisinier), des effets du monoxyde de carbone (combustion de paraffine/kérosène), ou d’explosions d’inflammation par inadvertance de gaz cuisinier.

Le caisson à flamme nue est meilleur dans des endroits séparés des chambres à coucher, et la pièce devrait être bien ventilée pour laisser sortir la fumée, et garder l’air non pollué et apte à se mélanger avec l’air frais de l’extérieur.

D’une certaine façon, les effets du péché dans nos vies sont aussi insidieux que la pollution de l’air. Pris à petites doses, beaucoup tendent à ne pas voir le dommage que provoque le péché. Certains en nient même les dangers. Mais loin de l’air frais de l’inspiration de Dieu, la concentration de péchés monte suffisamment pour étouffer l’homme et le conduire à une mort éternelle, spirituelle et physique.

Pépite de santé:
« Garder bien ventilés les espaces dans les maisons. »