Premier de Son Genre

« Ta femme est comme une source d’eau pure. bois à cette source… Remplis la de bonheur, trouve ta joie dans la compagnie de ta jeunesse » Proverbes 5:15, 18

« En 2003, quand j’ai commencé de parler ouvertement de mon statut de VIH, et d’avertir les gens que le VIH et le SIDA sont réels et tuent si on ne prend pas soin de soi, on me considéra comme un fou, le premier de cette catégorie dans la région de Mphumakudze, parce que j’étais la première personne à révéler que j’étais séropositif ».

Aron Dlamini, âgé de 43 ans, est aujourd’hui un vigile appliqué et fidèle et un fermier prospère selon les standards locaux de sa région, possédant un grand potager, plusieurs poules, des chèvres et des vaches. Il raconte, avec un remords douloureux, son histoire qui remonte à l’époque où il travaillait comme un coupeur de cannes dans les plantations de cannes à sucre. Il disait que lorsqu’il recevait son salaire: « Tout ce à quoi je pensais était l’alcool et les femmes. »
L’œil vers le ciel, comme s’il regarde quelque chose, il continue : « Puis je me suis rendu à la clinique parce que je souffrais d’une maladie vénérienne. Quand l’infirmière me dit que je devais emmener ma partenaire pour un traitement, j’étais confus parce qu’à cette époque, j’avais plus de vingt partenaires sexuelles », soupire-t-il. “Tomber gravement malade a été pour moi une piqûre de rappel. J’étais très faible, perdant l’énergie dont j’avais besoin comme coupeur de cannes. En 2003, je développais des problèmes de peau, qui m’ont envoyé à l’hôpital et quand mes résultats se sont avérés positifs, j’avais l’impression que le monde s’effondrait autour de moi. le détestais la vie que je menais auparavant, pensant àla peine et à tous les problèmes qui en découlaient, et ce à quoi j’aurais pu exposer ma femme. Pour remuer le couteau dans la plaie, ma femme a subi un test, qui a révélé qu’elle était réactive au HIV. »

Aron est très actif dans sa région aujourd’hui en tant que conseiller brave et avisé, prenant soin de ses cinq fils et de sa femme, à qui il est fidèle et qu’il aime tendrement. Depuis 2006, quand il a commencé à prendre des antirétroviraux, sa santé s’est revitalisée. « Parfois cela aide à être le premier de sa catégorie, parce qu’aujourd’hui je prends mes antirétroviraux sans peur et sans honte. Avec le même état d’esprit, je peux faire le tour des ‘bars’ (débits de boisson) de ma région pour dire aux durs-à-cuire les dangers d’avoir de multiples partenaires et la réalité de la maladie » conclut-il.

Pépite de santé :
« La Tempérance est la fidélité à un partenaire et ceci peut prévenir beaucoup de maladies vénériennes. »