Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 13 février

13 février 2016

« Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées: Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Les brebis comme les bœufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers. » Psaume 8.4-9

« Qu’est-ce que l’homme… » : Ce thème est d’une importance capitale pour tous ceux qui désirent connaître la Vérité et en tirer le maximum de bénéfice afin qu’elle ait une influence sur leurs cœurs et leurs vies. Le point de vue biblique à propos de l’homme n’est pas une spéculation.

Au contraire, comme il se doit, la Bible en tant que la voix ou révélation de Dieu parle avec autorité et emphase, proclamant le commencement, le passé et le futur de l’homme. C’est pourquoi le point de vue biblique est le seul qui soit conséquent, la seule manière purement scientifique et orthodoxe de comprendre le sujet.

Le véritable point de vue biblique rend gloire à Dieu pour sa création originelle, celle d’Adam, à l’image divine. « Dieu dit : Faisons l’homme notre image, selon les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre… » (Genèse 1:26).

Ici la Bible montre clairement que dans le plan d’origine de Dieu l’humanité était appelée à être parfaite, à l’image de Dieu, et qu’elle devait être couronnée de gloire et de magnificence. L’apôtre Paul, parlant du Psaume 8, nous dit : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? » (Hébreux 2:6). Dieu se souvint de son dessein originel exprimé en Genèse 1:26 et de ce qu’à une époque à venir il enverrait Jésus-Christ afin de restaurer ce qui avait été perdu par la chute d’Adam. (Actes 17:31).

Le Psalmiste David reconnaît la beauté complexe de la création particulière de Dieu, de l’homme. Il dit : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse, tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien » (Psaume 139:49). David reconnut clairement en lui-même, malgré l’éloignement de la perfection originelle, l’œuvre d’un créateur puissant et en conséquence il glorifia Dieu.

Juges 5

12 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_05.mp3]

1 En ce jour-là, Débora chanta ce cantique, avec Barak, fils d’Abinoam:

2 Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël, Et le peuple s’est montré prêt à combattre: Bénissez-en l’Eternel!

3 Rois, écoutez! Princes, prêtez l’oreille! Je chanterai, oui, je chanterai à l’Eternel, Je chanterai à l’Eternel, le Dieu d’Israël.

Vigile matinale 12 février

12 février 2016

LA NATURE DE L’HOMME
L’homme et la femme furent créés à l’image de Dieu et dotés d’une individualité, du pouvoir et de la liberté de penser et d’agir. Bien que créé libre, chacun d’eux, constitué d’une unité indivisible, corps, âme et esprit, était dépendant de Dieu pour la vie, dans tous les aspects de l’existence. Quand nos premiers parents désobéirent à Dieu, ils refusèrent de dépendre de Dieu et furent déchus de la position élevée qu’ils occupaient auprès de Dieu. L’image divine fut altérée en eux et ils devinrent mortels. Leurs descendants participent de cette nature déchue et en supportent les conséquences. Ils naissent avec des faiblesses et des tendances au mal. Mais Dieu – en Christ – a réconcilié le monde avec lui-même, et, par son Esprit, il rétablit chez les mortels repentants l’image de Celui qui les a faits. Créés pour la gloire de Dieu, ils sont appelés à l’aimer, à s’aimer les uns les autres et à prendre soin de leur environnement.

« Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Genèse 1.26-28

Aucun sculpteur humain n’eût été capable de ciseler un être aussi noble. Peut-être un Michel-Ange eût-il pu modeler une forme exceptionnelle, mais eût-il été capable de reproduire une anatomie et une physiologie aussi harmonieuses et fonctionnelles ? La réponse est NON. La sculpture parfaite était là, allongée sur le sol, pourvue de cheveux, de cils et d’ongles ; l’œuvre de Dieu n’était cependant pas terminée. Cet homme n’avait pas été créé pour être couvert de poussière mais pour vivre, pour penser, pour créer et pour croître dans la gloire. Se penchant sur cette forme magnifique, le Créateur « souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7 ; cf. 1:26). Prenant conscience du besoin de compagnie ressenti par l’homme, Dieu lui fit « une aide semblable à lui ».

Aujourd’hui, beaucoup de gens croient que l’homme tire son origine des formes simples de la vie animale et qu’il est le résultat d’un processus naturel qui se déroula au cours de milliards d’années. Une telle vision des choses est totalement étrangère au récit biblique. Il affirme au contraire que les êtres  humains ont été soumis à un processus de dégénérescence.

Cette vision des choses est essentielle quand on considère l’approche biblique de la nature de l’homme. L’homme sort de la main du Créateur qui lui insuffla le souffle de vie.

Juges 4

11 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_04.mp3]

 1 Les enfants d’Israël firent encore ce qui déplaît à l’Eternel, après qu’Ehud fut mort.

2 Et l’Eternel les vendit entre les mains de Jabin, roi de Canaan, qui régnait à Hatsor. Le chef de son armée était Sisera, et habitait à Haroscheth-Goïm.

3 Les enfants d’Israël crièrent à l’Eternel, car Jabin avait neuf cents chars de fer, et il opprimait avec violence les enfants d’Israël depuis vingt ans.

Vigile matinale 11 février

11 février 2016

« C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. » Hébreux 11.3

Par la foi, nous reconnaissons que l’univers a été fait par la parole de Dieu, afin que ce qui se voit n’eût pas été fait de choses qui paraissent. Même dans sa manifestation première et la plus générale, la foi, en tant que telle, nous persuade que le monde créé par la parole de Dieu, est une vue de l’invisible. En observant le monde sensible, l’homme ne discerne qu’une chaîne non interrompue de causes et d’effets, et rien ne lui prouve que cette chaîne n’ait jamais eu un commencement.

Par la foi, se fondant sur une révélation positive de Dieu, il considère, comprend, reconnaît que toutes les choses visibles ont eu, en leur temps, une cause invisible, que l’univers (grec les siècles, les périodes que l’univers doit parcourir et tout ce qui les remplit) a été fait, formé, construit par une ou par la parole créatrice de Dieu.

L’auteur fait allusion à Genèse 1.1-4. (Psaumes 33.6. Comparer Jean 1.1-3)
Et il ne faut pas à la foi un petit effort pour admettre ce miracle des miracles, cet acte de la toute-puissance par lequel l’univers fut tiré du néant, construit par la parole de Dieu, afin que, comme l’auteur ajoute, marquant l’intention divine, ce qui se voit n’eût point été fait de choses qui parussent, c’est-à-dire eût une cause invisible, immatérielle, le Dieu éternel lui-même, et fût appelé à l’existence par sa seule parole créatrice.

Juges 3

10 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_03.mp3]

1 Voici les nations que l’Eternel laissa pour éprouver par elles Israël, tous ceux qui n’avaient pas connu toutes les guerres de Canaan.

2 Il voulait seulement que les générations des enfants d’Israël connussent et apprissent la guerre, ceux qui ne l’avaient pas connue auparavant.

3 Ces nations étaient: les cinq princes des Philistins, tous les Cananéens, les Sidoniens, et les Héviens qui habitaient la montagne du Liban, depuis la montagne de Baal-Hermon jusqu’à l’entrée de Hamath.

Vigile matinale 10 février

10 février 2016

 « Mon âme, bénis l’Éternel! Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau; Il étend les cieux comme un pavillon. Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure; Il prend les nuées pour son char, Il s’avance sur les ailes du vent. Psaume 104.1-3

Ce psaume qui est long (35 versets) chante la création du monde par Dieu. Splendeurs du ciel, de la terre, de l’eau, des astres, de la mer, de la vie et de la mort … « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! » Et ce panorama de louange est encadré par la bénédiction : « Bénis le Seigneur, ô mon âme ! »

Le Psaume 104 est connu depuis longtemps comme le « Psaume de la création. » Ce psaume présente un poème sur la création du monde, et il contient plusieurs passages clés qui contiennent des indices sur des sujets clés liés à la création, comme les inondations, mort avant la chute de l’homme et l’âge de la terre.

Première strophe : le ciel (v. 1b-4)
C’est d’abord la grandeur divine que mentionne le psalmiste. Dieu s’habille d’un immense manteau de lumière, puis érige sa demeure princière et gigantesque au-dessus de la coupole du firmament. Ainsi, la salle du trône de Dieu est-elle installée au-delà des régions les plus élevées. Mais, contrairement aux dieux qui se tenaient immobiles dans leurs temples, lui vole sur les ailes du vent d’un bout à l’autre du cosmos dont il a la charge, sur un char dans les nuages (cf. Éz 1; Ps 68,5.34).

Ainsi « le poète rejette les concepts de l’athéisme et du panthéisme. Par sa parole, Dieu a créé le monde et le soutient. Le parallèle entre ce psaume et l’histoire de la création de Genèse 1 est remarquable. Au moment de la rédaction de ce psaume, l’histoire de la création était connue et acceptée. Dieu est loué, lui qui renouvelle la face de la terre (v. 30) et accomplit des miracles de fertilité et de croissance… Le psaume 104 est donc une forte défense contre les mélanges de religions et un engagement clair pour le Créateur (v. 3). Croire au Créateur est devenu un message renouvelé pour Israël et les nations voisines. Toute réalité créée porte le sceau de son Créateur, et montre, au-delà d’elle-même, la main divine. » Christoph Berger

Juges 2

9 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_02.mp3]

1 Un envoyé de l’Eternel monta de Guilgal à Bokim, et dit: Je vous ai fait monter hors d’Egypte, et je vous ai amenés dans le pays que j’ai juré à vos pères de vous donner. J’ai dit: Jamais je ne romprai mon alliance avec vous;

2 et vous, vous ne traiterez point alliance avec les habitants de ce pays, vous renverserez leurs autels. Mais vous n’avez point obéi à ma voix. Pourquoi avez-vous fait cela?

3 J’ai dit alors: Je ne les chasserai point devant vous; mais ils seront à vos côtés, et leurs dieux vous seront un piège.

Vigile matinale 09 février

9 février 2016

« Que toute la terre craigne l’Éternel! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui! Car il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe. » Psaume 33.8-9

Les saints anges se sont indignés de la manière irrévérencieuse avec laquelle beaucoup ont employé le nom de Dieu, le grand Jéhovah. Les êtres célestes prononcent ce nom sacré avec la plus grande crainte, et en se voilant la face; pour eux, le nom du Christ est aussi sacré.

La véritable révérence envers Dieu est inspirée par le sentiment de son infinie grandeur et la conscience de sa présence. Notre cœur devrait en être profondément pénétré. L’heure et le lieu de la prière sont sacrés, parce que nous sommes en présence de Dieu.

En manifestant de la révérence dans notre attitude et notre maintien, le sentiment qui inspire cette révérence gagne en profondeur. « Son nom est saint et redoutable », déclare le Psalmiste. Lorsque les anges prononcent ce nom, ils se voilent la face. Avec quelle révérence ne devrions-nous donc pas, nous pécheurs, articuler ce nom!

Il serait bon que jeunes et vieux étudient, méditent et répètent souvent les paroles des saintes Écritures qui montrent que le lieu où Dieu révèle plus particulièrement sa présence doit être respecté. Lorsque Moïse se trouvait près du buisson ardent, Dieu lui dit: « Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. » Exode 3:5. Jacob, après sa vision à Béthel, s’écria: « Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas! … C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux! » Genèse 28:16, 17. « L’Éternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui! » Habakuk 2:20. {PG94.2-4}

Juges 1

8 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_01.mp3]

1 Après la mort de Josué, les enfants d’Israël consultèrent l’Eternel, en disant: Qui de nous montera le premier contre les Cananéens, pour les attaquer?

2 L’Eternel répondit: Juda montera, voici, j’ai livré le pays entre ses mains.

3 Et Juda dit à Siméon, son frère: Monte avec moi dans le pays qui m’est échu par le sort, et nous combattrons les Cananéens; j’irai aussi avec toi dans celui qui t’est tombé en partage. Et Siméon alla avec lui.