Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 21 février

21 février 2016

« Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr! Tu lui diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Tu mettais le sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu; Tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; Tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé.
Tu étais un chérubin protecteur, aux
ailes déployées; Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes.
Tu as été intègre dans tes voies, Depuis
le jour où tu fus créé Jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi.
Par la grandeur de ton commerce Tu
as été rempli de violence, et tu as péché; Je te précipite de la montagne de Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres étincelantes.
Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois. Par la multitude de tes iniquités, Par l’injustice de ton commerce, tu as profané tes sanctuaires; Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, Je te réduis en cendre sur la terre, aux yeux de tous ceux qui te regardent.» Ezéchiel 28.12-18

Même si la Bible ne précise pas explicitement quelles sont les questions en jeu dans le confit entre le Christ et Satan, il est possible de les cerner d’après des passages bibliques révélateurs, tels qu’Es 14.4- 21; Ez 28.12- 19. Au premier abord, ces passages évoquent les rois païens de Tyr et de Babylone, mais, quand on les lit attentivement, ils donnent des détails qui ne concernent pas seulement ces dirigeants antiques du Proche-Orient. Ils décrivent en fait les origines, le rôle et la chute de Satan.

Trois éléments au moins sont abordés dans les textes cités ci-dessus : la fierté, l’autosuffisance et l’indépendance totale. L’Ancien Testament décrit un être créé dépendant, mais chez qui est née une aspiration à l’autosuffisance et à l’indépendance totale. Mais l’indépendance existe toujours par rapport à quelqu’un ou à quelque chose. Il est dit dans 1 Jn 3.8 que le diable a péché dès le commencement; dans 1 Jn 3.4, le « péché » est défini comme étant la violation de la loi (Segond révisée à la Colombe,). II s’ensuit donc que le péché de Satan — qui était une recherche d’indépendance et d’autosuffisance — correspondait au désir d’être libéré des contraintes imposées par Dieu et ses lois. En refusant de se soumettre à l’autorité de la loi divine, Satan a montré qu’il voulait vivre selon d’autres conditions, rébellion qui impliquait par ailleurs que le système de lois céleste n’était pas idéal, mais défectueux. Mais du fait que la loi de Dieu reflète son caractère, si sa loi est injuste, cela revient à dire que le caractère divin l’est aussi. En bref, Satan se rebellait contre Dieu lui-même.
Extrait de la leçon de l’EDS.

Juges 14

20 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_14.mp3]

1 Samson descendit à Thimna, et il y vit une femme parmi les filles des Philistins.

2 Lorsqu’il fut remonté, il le déclara à son père et à sa mère, et dit: J’ai vu à Thimna une femme parmi les filles des Philistins; prenez-la maintenant pour ma femme.

3 Son père et sa mère lui dirent: N’y a-t-il point de femme parmi les filles de tes frères et dans tout notre peuple, que tu ailles prendre une femme chez les Philistins, qui sont incirconcis? Et Samson dit à son père: Prends-la pour moi, car elle me plaît.

Vigile matinale 20 février

20 février 2016

« Te voilà tombé du ciel, Astre brillant, fils de l’aurore! Tu es abattu à terre, Toi, le vainqueur des nations! Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, J’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, A l’extrémité du septentrion; Je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très Haut. » Esaie 14.12-14

Lucifer était jaloux de Jésus-Christ; il l’enviait. Cependant, quand tous les anges se prosternèrent devant Jésus pour reconnaître sa suprématie et son autorité légitime, il s’inclina avec eux; mais son cœur était rempli de haine et d’envie. Le Christ faisait partie du conseil spécial de Dieu concernant ses plans, tandis que Lucifer ne les connaissait pas. Il ne comprenait pas et il ne lui était pas permis de connaître les desseins du Très-Haut. Mais Jésus était le souverain reconnu du ciel; son pouvoir et son autorité étaient comparables au pouvoir et à l’autorité de Dieu lui-même. Lucifer se croyait le préféré parmi les habitants du ciel. Il avait été grandement exalté, mais cela n’avait suscité chez lui ni la reconnaissance ni la louange envers le Créateur. Il aspirait au rang de Dieu lui-même. Il se glorifiait de sa position élevée. Il se savait honorer des anges et avait une mission spéciale à remplir. Ayant été très proche du Tout-Puissant, les rayons incessants de la lumière glorieuse qui entourait le Dieu éternel avaient brillé sur lui. C’est avec plaisir qu’il se rappelait comment les anges avaient obéi à sa parole. Ses vêtements n’étaient-ils pas magnifiques? Pourquoi fallait-il qu’on rende hommage à Jésus plus qu’à lui? {HR 12.1}

Il quitta la présence immédiate du Père, mécontent et rempli d’envie à l’égard de Jésus-Christ. Dissimulant ses véritables desseins, il rassembla les anges et exposa son sujet: lui-même. Se faisant passer pour une victime, il dit que Dieu lui avait préféré Jésus et l’avait laissé de côté. Satan affirma que c’en était fini désormais de la belle liberté dont les anges avaient joui jusque-là. En effet, un chef n’avait-il pas été nommé pour les diriger et ne faudrait-il pas honorer servilement celui-ci? Il déclara qu’il les avait réunis pour les assurer qu’il ne supporterait plus cette aliénation de ses droits et des leurs, qu’il ne se prosternerait jamais plus devant Jésus, qu’il s’attribuerait l’honneur qui lui revenait et prendrait la tête de tous ceux qui étaient disposés à le suivre et à lui obéir. {HR 12.2}

Un conflit éclata parmi les anges. Lucifer et ses disciples cherchaient à réformer le gouvernement de Dieu. Ils étaient mécontents et irrités de ce qu’ils ne pouvaient pas pénétrer la sagesse insondable de Dieu ni deviner les desseins qu’il avait formés en exaltant son Fils et en lui conférant un pouvoir illimité. Ils se révoltèrent contre l’autorité de Jésus. {HR 13.1}

Les anges restés fidèles s’efforcèrent de rallier l’ange puissant et rebelle à la cause de son Créateur. Ils justifièrent la décision de Dieu qui avait conféré les honneurs à Jésus, et, avec force arguments, ils essayèrent de convaincre Lucifer qu’il ne jouissait pas d’un honneur inférieur à celui dont il bénéficiait auparavant. Ils montrèrent clairement que Jésus était le Fils de Dieu, et qu’il avait toujours siégé à la droite du Père. Sa suprématie n’avait jamais encore été mise en doute, et tous les ordres qu’il donnait étaient exécutés avec joie par les anges. Ils déclarèrent que si Jésus recevait un hommage particulier du Père, en présence des anges, cela ne diminuait en rien l’honneur dont Lucifer était entouré jusqu’à présent. Les anges pleurèrent. Ils firent l’impossible pour le convaincre de renoncer à ses mauvais desseins et de se soumettre à leur Créateur. Puisque la paix et l’harmonie avaient régné jusqu’alors, pourquoi la discorde éclaterait-elle maintenant? {HR 13.2}

Lucifer refusa d’écouter. Il s’éloigna alors des anges restés fidèles en les accusant de se conduire en esclaves. Ceux-ci furent surpris en voyant que Satan réussissait dans ses efforts pour inciter les habitants du ciel à la rébellion. Il leur promit un gouvernement nouveau et meilleur, qui garantirait à chacun sa liberté. De nombreux anges déclarèrent qu’ils étaient décidés à l’accepter pour guide et commandant en chef. Flatté de la faveur avec laquelle ses avances étaient reçues, Lucifer caressa l’espoir que tous les anges se rallieraient à lui, qu’il deviendrait l’égal de Dieu et que sa voix impérieuse se ferait entendre quand il commanderait toute l’armée céleste. Une fois de plus, les anges demeurés fidèles le conjurèrent et lui firent comprendre quelles seraient les conséquences de son entêtement. Celui qui a créé les anges pouvait leur enlever leur autorité et punir sévèrement leur audacieuse et redoutable sédition. Comment imaginer qu’un ange puisse résister à la loi de Dieu qui est aussi sacrée que Dieu lui-même? Les anges fidèles exhortèrent les rebelles à ne pas prêter l’oreille aux arguments trompeurs de Lucifer; ils engagèrent ce dernier et ses partisans à venir en présence de Dieu pour lui confesser leur erreur d’avoir eu seulement l’idée de contester son autorité. {HR 13.3}

Juges 13

19 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_13.mp3]

1 Les enfants d’Israël firent encore ce qui déplaît à l’Eternel; et l’Eternel les livra entre les mains des Philistins, pendant quarante ans.

2 Il y avait un homme de Tsorea, de la famille des Danites, et qui s’appelait Manoach. Sa femme était stérile, et n’enfantait pas.

3 Un ange de l’Eternel apparut à la femme, et lui dit: Voici, tu es stérile, et tu n’as point d’enfants; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils.

Juges 12

19 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_12.mp3]

1 Les hommes d’Ephraïm se rassemblèrent, partirent pour le nord, et dirent à Jephthé: Pourquoi es-tu allé combattre les fils d’Ammon sans nous avoir appelés à marcher avec toi? Nous voulons incendier ta maison et te brûler avec elle.

2 Jephthé leur répondit: Nous avons eu de grandes contestations, moi et mon peuple, avec les fils d’Ammon; et quand je vous ai appelés, vous ne m’avez pas délivré de leurs mains.

Vigile matinale 19 février

19 février 2016

LE GRAND CONFLIT
L’humanité tout entière est actuellement impliquée dans un vaste conflit entre le Christ et Satan, concernant le caractère de Dieu, sa loi et sa souveraineté sur l’univers. Ce conflit éclata dans le ciel lorsqu’un être créé, doté de la liberté de choisir, devint, par une exaltation de sa personne, Satan, l’ennemi de Dieu, et entraîna dans sa révolte une partie des anges. Il introduit un esprit de rébellion dans ce monde lorsqu’il incita Adam et Eve à pécher. Ce péché humain eut pour conséquence l’altération de l’image de Dieu dans l’humanité, la perturbation du monde créé et sa destruction lors du déluge universel. Au regard de toute la création, ce monde est devenu le théâtre du conflit, le Christ envoie le Saint-Esprit et les anges fidèles pour le guider, le protéger et le soutenir sur le chemin du salut.

 « Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » Apocalypse 12.4-9

Si le voile qui sépare le visible de l’invisible pouvait être levé, et que les enfants de Dieu pouvaient contempler le grand conflit qui se déroule entre le Christ et les saints anges d’une part et Satan et les mauvais anges d’autre part, au sujet de la rédemption de l’homme; s’ils pouvaient comprendre l’œuvre merveilleuse de Dieu pour libérer les âmes de l’esclavage du péché et l’action constante de sa puissance pour les protéger de la malice du diable, ils seraient mieux préparés à résister aux artifices de Satan. Un sentiment de solennité s’emparerait de leurs esprits devant l’étendue et l’importance du plan de la rédemption et devant l’ampleur de l’œuvre qui les attend comme collaborateurs du Christ. Ils seraient humiliés, et cependant encouragés, sachant que le ciel tout enter s’intéresse à leur salut. — Testimonies for the Church 2:202. {CL 283.1}

Les accusations de Satan contre ceux qui recherchent le Seigneur ne sont pas provoquées par sa haine du péché. Il se réjouit au contraire des défauts de caractère des chrétiens, car il sait que seule la transgression de la loi divine lui assurera tout pouvoir sur eux. Ses accusations sont uniquement inspirées par son inimitié pour le Sauveur. Mais par le plan du salut, Jésus supprime l’emprise de Satan sur la famille humaine, et il la délivre de sa puissance. Alors, toute la haine, toute la malice du prince du mal s’exacerbent en présence de la suprématie du Christ. Aussi met-il en œuvre sa puissance et sa ruse pour arracher au Seigneur les enfants des hommes qui ont accepté le salut. — Prophètes et rois, 444. {CL 283.6}

Il les pousse au scepticisme, les incite à perdre confiance en Dieu, et à se séparer de son amour. Il leur suggère de transgresser sa loi, puis, il les revendique comme ses captifs et conteste au Christ le droit de les lui prendre. Satan sait que tous ceux qui demandent à Dieu son pardon et sa grâce obtiendront gain de cause; c’est pourquoi il leur présente leurs péchés pour les décourager. Il ne cesse de susciter des occasions de se plaindre chez ceux qui s’efforcent d’obéir au Seigneur. Il cherche même à leur présenter comme viles leurs meilleures actions. Par d’innombrables stratagèmes, d’une subtilité et d’une cruauté incomparables, il s’applique à provoquer leur condamnation. — Prophètes et rois, 444. {CL 283.7}

Il est impossible à l’homme par ses propres forces, de tenir tête aux accusations de l’ennemi. Debout devant Dieu, vêtu de vêtements sales, il confesse ses péchés. Alors Jésus, notre avocat, plaide efficacement en sa faveur. Il défend sa cause, et, grâce au sacrifice du Calvaire, il triomphe de l’accusateur. Sa parfaite obéissance à la loi divine lui a donné tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, et il supplie son Père d’accorder sa miséricorde au pécheur et de le réconcilier avec lui. Il déclare à l’accusateur de son peuple: « Que l’Éternel te réprime, Satan! Ce peuple a été racheté par mon sang, c’est un tison arraché du feu. » Et à celui qui se confie en lui, il donne cette assurance; « Vois, je t’enlève ton iniquité et je te revêts d’habits de fête. » {CL 284.1}

Juges 11:

18 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_11.mp3]

1 Jephthé, le Galaadite, était un vaillant héros. Il était fils d’une femme prostituée; et c’est Galaad qui avait engendré Jephthé.

2 La femme de Galaad lui enfanta des fils, qui, devenus grands, chassèrent Jephthé, et lui dirent: Tu n’hériteras pas dans la maison de notre père, car tu es fils d’une autre femme.

3 Et Jephthé s’enfuit loin de ses frères, et il habita dans le pays de Tob. Des gens de rien se rassemblèrent auprès de Jephthé, et ils faisaient avec lui des excursions.

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR LA NATURE DE L’HOMME

18 février 2016

L’HOMME A L’IMAGE DE DIEU. Les êtres vivants créés par Dieu le sixième jour de la création ont été faits «à l’image de Dieu» (Genèse 1 : 27). Qu’est-ce que cela implique ?

CRÉÉ A L’IMAGE ET A LA RESSEMBLANCE DE DIEU. On dit couramment que les dimensions morale et spirituelle de l’homme peuvent nous aider à imaginer la nature morale et spirituelle de Dieu. Mais puisque la Bible enseigne que l’homme représente une unité de corps, d’âme et d’esprit, on peut en déduire que les traits physiques de l’homme doivent aussi, dans un certain sens, refléter l’image de Dieu. Mais Dieu n’est-il pas un esprit ? Comment un être spirituel pourrait-il avoir une forme, une apparence ?

Les anges sont, comme Dieu, des êtres spirituels (Hébreux 1 : 7, 14). Pourtant, quand ils apparaissent c’est dans une forme humaine (Genèse 18 : 1 – 19 : 22 ; Daniel 9 : 21 ; Luc 1 : 11 – 38 ; Actes 12 : 5-10). Un être spirituel pourrait-il avoir un «corps spirituel» et une apparence physique ? (1 Corinthiens 15 : 44).

D’après la Bible, certaines personnes ont pu apercevoir en partie la personne de Dieu. Moïse, Aaron, Nadab, Abihu et les soixante-dix anciens ont vu ses pieds (Exode 24 : 9-11). Bien qu’il ait toujours refusé de montrer son visage, Dieu après avoir couvert Moïse de ses mains lui permit de le voir de dos une fois passé (Exode 33 : 20-23). Dieu apparut à Daniel sous les traits de l’Ancien des jours assis sur son trône au cours d’une vision présentant la scène du jugement (Daniel 7 : 9, 10). Le Christ est décrit comme «l’image du Dieu invisible» (Colossiens 1 : 15) et comme «l’empreinte de sa personne» (Hébreux 1 : 3). Ces passages semblent démontrer que Dieu est un être personnel et qu’il a une forme personnelle. Cela ne devrait pas nous surprendre puisque l’homme a été créé à l’image de Dieu.

L’homme a été créé «de peu inférieur aux anges» (Hébreux 2 : 7). D’après cet argument, l’homme aurait reçu des dons spirituels et intellectuels. Bien qu’Adam ait manqué d’expérience, de discernement et de maturité, il a été créé «droit» (Ecclésiaste 7 : 29), ce qui souligne sa droiture morale [7]. Étant créé à l’image morale de Dieu, il était juste autant que saint (cf. Éphésiens 4 : 24) et représentait une partie de cette création que Dieu avait estimé très bonne (Genèse 1 : 31).

Ayant été créé à l’image morale de Dieu, l’homme a eu la possibilité de prouver son amour et sa loyauté envers son Créateur. Comme Dieu, il avait le pouvoir de choisir — la liberté de penser et d’agir selon certains impératifs moraux. Il était donc libre d’aimer et d’obéir ou de trahir et de désobéir. Dieu prit le risque que l’homme fasse un mauvais choix, parce que seule la liberté de choix pouvait permettre à l’homme de développer un caractère qui puisse démontrer le principe de l’amour, essence même de la nature de Dieu, l’essence même de sa nature (1 Jean 4 : 8). Son destin était d’atteindre l’expression la plus élevée de l’image de Dieu : aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et aimer son prochain comme soi-même (Matthieu 22 : 36-40).

CRÉÉ POUR COMMUNIER AVEC LES AUTRES. Dieu dit : «Il n’est pas bon que l’homme soit seul» (Genèse 2 : 18). Il donna le jour à Eve. Tout comme les trois personnes de la divinité sont unies dans une relation d’amour, nous avons été créés nous aussi pour vivre une communion à travers l’amitié ou le mariage (Genèse 2 : 18). Dans ce type de relation, l’occasion nous est offerte de vivre pour les autres. Être un homme signifie s’orienter vers une relation. Le développement de cet aspect de l’image de Dieu fait partie intégrante de l’harmonie et du bonheur du royaume de Dieu.

CRÉÉS POUR GÉRER NOTRE ENVIRONNEMENT. Dieu dit : «Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.» (Genèse 1 : 26). Dans ce texte, Dieu fait allusion à l’image divine de l’homme et à la domination qu’il est appelé à exercer sur la création. L’homme a été placé à un niveau supérieur à celui des autres créatures en qualité de représentant de Dieu. Le règne animal ne peut discerner la souveraineté de Dieu ; beaucoup d’animaux sont cependant capables d’aimer et de servir l’homme.

David, parlant de cette domination de l’homme, déclare : «Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds.» (Psaume 8 : 7). La position élevée de l’homme était à la mesure de la gloire et de  l’honneur dont il avait été couronné (Psaume 8 : 6). Il devait régner sur le monde dans un esprit de miséricorde, reflétant ainsi le règne bienveillant de Dieu sur l’univers. De cette façon, nous ne pouvons pas nous estimer victimes des circonstances ou écrasés par les forces qui nous environnent. Dieu, au contraire, nous a confié le mandat de façonner notre environnement et de tirer parti de toute situation qui se présente à nous pour accomplir la volonté de Dieu.

Ces remarques peuvent nous aider à améliorer nos relations humaines dans un monde marqué par toutes sortes de ruptures. Elles fournissent également une réponse au problème posé par la consommation égoïste des ressources naturelles et par la pollution inconsidérée de l’air et de l’eau. Ces nuisances conduisent à une détérioration grandissante de la qualité de la vie.L’adoption des principes bibliques relatifs à la nature humaine fournit la seule assurance valable d’un avenir prospère.

CRÉÉ POUR IMITER DIEU. En tant qu’êtres humains, nous sommes appelés à agir comme Dieu parce que nous avons été créés en vue de lui ressembler. Bien que nous soyons humains et non divins, nous devons refléter l’image de celui qui nous a créés à travers la domination que nous exerçons dans quelque domaine que ce soit. Le quatrième commandement nous y invite : nous sommes appelés à suivre l’exemple de notre Créateur en travaillant six jours de la semaine et
en nous reposant le septième jour (Exode 20 : 8-11).

CRÉÉ POUR UNE IMMORTALITÉ CONDITIONNELLE. A la création, l’immortalité fut accordée à nos premiers parents, bien qu’elle fût conditionnée par leur obéissance. Parce qu’ils avaient accès à l’arbre de vie, ils étaient destinés à vivre éternellement. La seule manière possible de compromettre leur situation d’immortalité consistait à transgresser le commandement qui leur défendait de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La désobéissance les conduirait à la mort (Genèse 2 : 17 ; cf. 3 : 22).

Vigile matinale 18 février

18 février 2016

« Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu… Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour… Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres… Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? » 1 Jean 4.7, 8, 11, 20

Cette nature pécheresse qui est transformée lorsqu’on accepte Jésus dans sa vie, nous demande de marcher en nouveauté de vie. Cette transformation opérait par le Saint-Esprit, nous pousse à considérer l’autre comme son prochain. Cette étape de notre vie est très difficile pour nous tous, surtout quand l’autre nous a blessé ou nous a trahi.

Au risque de me tromper, quand on nous demande d’aimer ceux qui nous fait du mal, on a tendance à faire marche arrière. On aurait bien voulu que cette aspect ne fasse pas partie du package de la transformation. Or même si Dieu sait comme c’est difficile pour tout un chacun de pardonner et d’aimer nos ennemis, Il veut que nous ressemblions à Jésus.

Ainsi Dieu nous aide quotidiennement à revoir notre relation envers autrui à la lumière de sa Parole et de l’action de Jésus sur la croix. Jésus pardonna à ses ennemis et par extension à nous aussi. Aimer l’autre malgré les difficultés dans les relations humaines, c’est la marque de fabrique de Dieu pour l’homme transformé.

Arrêtons-nous un seul instant, et dressons une liste de personne que nous n’aimons pas et que nous offensons. Qu’allons-nous faire avec ses personnes ? Allons-nous continuer à agir comme notre ancienne nature ? Ou bien allons-nous remettre ces relations difficiles entre les mains de notre Seigneur Jésus Christ. Car celui qui aime, c’est celui qui accepte de pardonner et de demander pardon.

Juges 10

17 février 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/07_juges/juges_10.mp3]

1 Après Abimélec, Thola, fils de Pua, fils de Dodo, homme d’Issacar, se leva pour délivrer Israël; il habitait à Schamir, dans la montagne d’Ephraïm.

2 Il fut juge en Israël pendant vingt-trois ans; puis il mourut, et fut enterré à Schamir.

3 Après lui, se leva Jaïr, le Galaadite, qui fut juge en Israël pendant vingt-deux ans.