Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 9 mars

9 mars 2016

« En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle, Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Égypte; Car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, Et  moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Aucun n’enseignera plus son concitoyen, Ni aucun son frère, en disant: Connais le Seigneur! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux; Parce que je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. » Hébreux 8.7-12

La lecture et l’étude [ce] chapitre vous apporteront de très précieux encouragements. « je traiterai avec elles une alliance de paix. » Le trait dominant de cette alliance de paix est la clémence et l’indulgence incommensurables dont le pécheur fait l’expérience s’il se repent et se détourne du péché. Le Saint-Esprit décrit l’Évangile comme étant le salut à travers la tendre miséricorde de notre Dieu. « Je pardonnerai leurs iniquités », dit l’Éternel de ceux qui se repentent, « et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ». Hébreux 8:12. Dieu s’écarte-t-il de la justice en étant miséricordieux pour le pécheur? Non. Dieu ne peut pas admettre que l’on déshonore sa loi, en tolérant qu’elle soit transgressée sans que châtiment s’en suive. Sous la nouvelle alliance, une obéissance parfaite est la condition de la vie. Si le pécheur se repent et confesse ses péchés, il trouvera le pardon. Le sacrifice du Christ en sa faveur lui assure la clémence divine. Le Christ a satisfait aux exigences de la loi pour chaque pécheur croyant et repentant. …

L’expiation accomplie par le Christ pour nous est totale et en tous points agréable à notre Père. Dieu peut être juste et en même temps le justificateur de ceux qui ont la foi.33 {PG 139.3-5}

Vigile matinale 8 mars

8 mars 2016

 « Jésus lui dit: Si tu peux!… Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écria: Je crois! Viens au secours de mon incrédulité!» Marc 9.23-24

Notre Dieu a domination sur tous les royaumes. Elle dure d’âge en âge et de génération en génération. Assurément, Son pouvoir et Son autorité ne sont bornés par aucune limite. Que pourrait-il y avoir de difficile pour Celui qui a créé les cieux et la terre par Sa seule puissance? Soyons-en assurés, ce qui nous parait le plus insurmontable est comme un rien pour notre Créateur. Il a le pouvoir de s’assujettir toutes choses et Il appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient! De même, nos maladies les plus graves, les circonstances et les situations les plus inextricables sont pour Lui autant de broutilles qu’Il peut renverser d’un seul mot!

Voici ce que Jésus-Christ, le Seigneur, a promis aux Siens: « En vérité, en vérité je vous dis, que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. » N’est-ce pas une formidable promesse?

Personne ne peut le nier! Pourtant, il est un frein qui, bien souvent, nous empêche malheureusement d’y goûter: notre incrédulité et notre lenteur à croire les Écritures. N’est-ce pas désespérant? N’est-ce pas humiliant de constater combien notre cœur est tortueux? Combien de fois notre cœur n’a-t-il pas chancelé pour faire place au doute? Combien de fois ne s’est-il pas rempli de ténèbres alors que nos yeux se fixent sur nos problèmes plutôt que sur le Berger? Quelle misère!

Pour autant, ne nous laissons pas décourager et entraîner dans le désespoir. Le Seigneur est bon. Le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. Humblement, remettons-nous en à Lui. Faisons-Lui part de nos difficultés et de notre détresse. Assurément, le Seigneur n’a pas changé. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. C’est pourquoi, avec confiance approchons-nous de Lui. Écrions-nous, comme le fit autrefois cet homme désespéré, et demandons grâce au Seigneur par cette confession: « Je crois, Seigneur, aide-moi dans mon incrédulité »!

Sans nul doute, Il ne manquera pas de nous secourir!

Vigile matinale 7 mars

7 mars 2016

« Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi. » Luc 17.5

Une demande précise
Ce n’est que lorsque nous nous trouvons vraiment face à nous-mêmes, que nous commençons à comprendre ce qui nous manque.

Trop souvent, il nous est demandé tant de choses, même impossibles… Dans le cas du texte de Luc, c’est pardonner sept fois; pour un autre, ce sera d’accepter l’inacceptable : le handicap, la maladie, le deuil… Pour un autre encore, il faudra assumer une écharde dans la chair : un problème de santé, une profession et un avenir incertains, une difficulté familiale, etc…

Devant toutes ces angoisses, les disciples nous montrent le chemin : pas de discussions ni de revendications. Et l’on imagine fort bien qu’il y ait eu un silence ou une concertation entre les versets 4 et 5, car les disciples sont d’accord sur les termes de la demande de grâce : «Augmente-nous la foi» !

Et même si le contenu de la prière reste quelque peu maladroit, son principe est très révélateur : cette requête s’enracine dans la prise de conscience de leur propre faiblesse… C’est cette même révélation qui avait déjà fait dire aux disciples : «Seigneur, apprends- nous à prier» (Luc 11.1). Mais si nous avons la certitude que Dieu est puissant et qu’Il nous écoute quand nous Lui présentons nos requêtes, alors ne craignons pas de faire de tous nos besoins une prière permanente (Luc 18.1).

Une réponse surprenante
Ce qui nous permet de sonder le décalage entre les disciples, leur besoin exprimé, et le Seigneur, c’est la réponse de Celui-ci (v.6). Jésus ne répond pas directement à la requête, et surtout ne donne aucune «recette» susceptible de satisfaire immédiatement les disciples.

Jésus va d’abord souligner l’efficacité de la foi – d’un grain de foi ! …Une force capable de soulever des montagnes, comme l’indique le sigle F.O.I. : une Force qui Ouvre l’Impossible…

Peut-être faut-il noter que les montagnes déplacées, les arbres déplantés, … Jésus ne l’a pas effectué Lui-même ! Etait-ce en effet bien utile ? Une foi qui serait démonstrative, sollicitée par Satan lui-même : «Si tu es le Fils de Dieu, ordonne…»(Matt 4.3).

Et pour nous, quelle utilité ? Prouver à d’autres que nous avons la foi ? Or, qu’avons-nous à prouver, si ce n’est l’authenticité de notre vie avec Christ ? Il peut y avoir des montagnes à déplacer dans notre vie. Mais que nous enseigne Jésus à ce sujet ?

Une réponse parabole
Au verset 6, Jésus ne répond pas quant à la taille de notre foi – au principe « d’en posséder davantage ». Mais, en évoquant un phénomène physique bizarre, Jésus amène ses disciples à voir que l’exploit à réaliser – pardonner à son frère – est de la même nature : impossible à vues humaines, possible par la foi !

«Tout est possible à celui qui croit», (Luc 9.23). Mais attention à nous-mêmes ! (Luc 17.3). Dieu ne recherche pas de notre part davantage de foi ou plus de capacités. Ce dont Il a besoin, c’est de notre disponibilité et de l’exercice de notre foi, de «cette mesure de foi accordée à chacun par Dieu» (Rom 12.3), de cette foi qui nous est personnelle… Sans reproche dans la voix, Jésus dévoile à ses disciples ce qu’ils possèdent déjà ! Et Il souligne, non la quantité, mais l’efficacité de ce que Dieu a planté en nous.

Le projecteur braqué sur le superbe aveu de faiblesse des disciples, Jésus le porte maintenant sur le magnifique trésor qui nous est accordé par Dieu. Déjà, dans l’Ancien Testament, il nous est dit d’une autre manière : «Va, avec la force que tu as»(Jug 6.14). Ainsi, pourquoi nous arrêterions-nous à notre incrédulité qui en réclame toujours davantage, plutôt qu’à Jésus qui révèle la foi que nous possédons déjà et qui reste inopérante ?

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR LA VIE, LA MORT ET LA RÉSURRECTION

4 mars 2016

1. Appelé homme
A plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, Jésus est appelé homme :
Par lui-même : « Vous cherchez à me faire mourir, moi un homme… » (Jean 8 : 40, texte grec)
Par Pierre : « Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage » (Actes 2 : 22) ;
Par Paul : « L’homme qui jugera le monde » (Actes 17 : 31)
« Le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ… » (Romains 5 : 15)
« C’est par cet homme qu’est venue la résurrection des morts » (1 Corinthiens 15 : 21) – Nous avons « un seul médiateur, Jésus-Christ, homme » (1 Timothée 2 : 5).

2. Fils de l’homme
Son titre de prédilection fut : « Fils de l’homme », qui apparaît plus de 80 fois dans le Nouveau Testament, dont 55 fois dans les évangiles sur les lèvres de Jésus lui-même. « La première question qui se pose est celle-ci : que signifie l’expression […] du point de vue purement philologique ? Il nous faut remonter à l’araméen. […] Barnascha. Bar est […] l’équivalent araméen de l’hébreu ben = fils. Nous trouvons ce terme dans divers noms propres, tels que Barnabas, Barsabbas, Bartholomé, etc… Nascha, dérivé de la même racine que l’hébreu isch, pluriel anaschim, signifie ‘’l’homme.» Barnascha est donc l’expression araméenne à laquelle correspond le grec huios tou anthrôpou. » Le professeur Oscar Cullmann, qui donne cette explication que l’expression désigne tout simplement un homme. Dans Marc 3 : 28, elle concerne effectivement tous les hommes en général.

Ce n’est pourtant pas au hasard que Jésus a choisi de s’appeler ainsi. L’expression avait déjà toute une histoire, nous allons résumer brièvement. Trois sources littéraires sont possibles. D’abord l’Ancien Testament où l’expression désigne un homme, avec ses limitations de créature menacée et fragile. Une deuxième source possible est le langage religieux ambiant (Syrie, Iran, Babylonie, Asie Mineure, etc.) où on appelait ainsi une espèce d’être céleste envoyé à l’humanité comme sauveur. Mais il convient de rappeler surtout le sens de « Fils de l’homme » dans les apocalypses juives. Daniel s’en servait déjà pour présenter le juge céleste, apparaissant sur la scène de l’histoire dans les derniers jours.

L’examen des textes évangéliques, selon Pierre Bonnard permet presque à coup sûr de préférer cette dernière interprétation. En se désignant comme Fils de l’homme Jésus a choisi le titre messianique le moins compromis de nationalisme juif et d’espérances guerrières. Oscar Cullmann pense de même : « Jésus […] a exprimé par le titre de Fils de l’homme sa conviction d’avoir à accomplir l’œuvre de l’homme céleste. Et cela de deux façons : d’une part à la fin des temps, dans la gloire, conformément à l’attente de certains milieux juifs ; d’autre part dans l’abaissement de l’incarnation au sein de l’humanité pécheresse. »

II convient d’ajouter que dans les exposés christologiques postérieurs, la notion d’abaissement a pris le pas sur celle de juge céleste. L’apôtre Paul déjà, dans son célèbre discours devant l’aréopage d’Athènes, appelait « homme » celui qui jugera le monde selon la justice (Actes 17 : 31). Ignace d’Antioche, à la fin du premier siècle, oppose Fils de l’homme à Fils de Dieu pour marquer la pleine humanité de Jésus. Il semble n’avoir plus rien compris au sens eschatologique dont l’expression était revêtue dans le christianisme primitif. Quelle qu’ait été alors sa valeur messianique, on peut dire avec Frank Coulin : « Le Fils de l’homme, c’est celui qui est unique entre les hommes, puisque réellement et fondamentalement homme. »

3. Vie d’un homme
Jésus a connu le parcours d’un homme : né de Marie, il a grandi normalement, il a dû apprendre l’obéissance au prix d’un gros effort et d’une réelle souffrance (Hébreux 5 : 8) ; finalement il est mort au terme d’une horrible agonie (Matthieu 27 : 26-35 ; Jean 19 : 20 ; Luc 22 : 44 ; Matthieu 26 : 36-46).

4. Caractéristiques d’un homme
II possédait toutes les caractéristiques d’un corps humain (Matthieu 26 : 26) et singulièrement la chair et le sang (Hébreux 2 : 14)

5. Principes instinctifs humains
Tous les principes instinctifs qui conditionnent l’humanité marquent profondément son existence : la faim (Matthieu 4 : 2), la soif (Jean 19 : 28), la fatigue (Jean 4 : 6), le sommeil (Matthieu 8 : 24), l’amour (Marc 10 : 21), les pleurs (Jean 11 : 34,35 ; Luc 19 : 41 ; Hébreux 5 : 7), l’émotion (Jean 11 : 33), la tristesse (Matthieu 26 : 38), l’angoisse (Jean 12 : 27).

6. Assujetti aux lois du développement
Comme tous les humains, il fut également assujetti aux lois du développement : la naissance, la croissance, la connaissance (Luc 2 : 46), l’obéissance (Hébreux 5 : 8), la tentation, l’agonie morale et physique (Luc 22 : 44) jusqu’au moment où, comme tout le monde, il rendit l’esprit (Jean 19 : 30).

7. Jusqu’à la mort
« Pas après pas, il s’est humilié lui-même jusqu’à la mort — mais quelle mort ! La plus honteuse, la plus cruelle, la mort sur la croix réservée aux malfaiteurs. Il n’est pas mort aux yeux du monde comme un héros, entouré d’honneurs, tel un homme au combat. Il mourut comme un criminel condamné à mort, suspendu entre ciel et terre, connut une mort ignominieuse, exposé aux ricanements et aux insultes d’une foule avilie, criminelle et débauchée. » Georges STEVENY

Vigile matinale 4 mars

4 mars 2016

L’EXPÉRIENCE DU SALUT
Le Christ, qui n’a pas connu le péché, Dieu, dans son amour infini et sa  miséricorde, l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. Sous l’influence du Saint-Esprit, nous prenons conscience de notre besoin, nous reconnaissons notre condition de pécheurs, nous nous repentons de nos transgressions et nous exprimons notre foi en Jésus, comme Seigneur et Sauveur, substitut et exemple. Cette foi par laquelle nous recevons le salut provient du pouvoir divin de la Parole; c’est un don de la grâce de Dieu.
Par le Christ, nous sommes justifiés, adoptés comme fils et filles de Dieu, et délivrés de la domination du péché. Par l’Esprit, nous naissons de nouveau et nous sommes sanctifiés; l’Esprit régénère nos esprits, grave la loi d’amour dans nos cœurs, et nous recevons la puissance nécessaire pour vivre une vie sainte. En demeurant en lui, nous devenons participants de la nature divine, nous avons l’assurance du salut, maintenant et   au jour du jugement.

 « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
Nicodème lui dit: Comment
un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître?
Jésus répondit:
En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit.» Jean 3.3-8

Une responsabilité solennelle repose sur tous ceux qui connaissent la vérité: celle de veiller à ce que leurs actes correspondent à leur foi. Il faut que leurs vies soient affinées et sanctifiées, afin qu’ils puissent être préparés pour l’œuvre qui doit s’accomplir rapidement aux derniers jours de la proclamation du message. Ils n’ont ni temps ni force à dépenser dans la satisfaction de leurs appétits. Ces paroles devraient retentir puissamment à nos oreilles: « Repentez-vous et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur. » Actes 3:19. Ils sont nombreux parmi nous ceux qui manquent de spiritualité et qui, à moins d’une réelle conversion, seront irrémédiablement perdus. Voulez-vous courir ce risque? … {CNA 42.3}

Seule la puissance du Christ peut opérer dans les cœurs. C’est elle qui transforme tous ceux qui désirent participer à la vie nouvelle dans le royaume des cieux. « Si un homme ne naît de nouveau, a dit le Sauveur, il ne peut voir le royaume de Dieu. »Jean 3:3. La religion qui vient de Dieu est la seule qui puisse conduire à lui. Pour le servir normalement, il faut que nous soyons nés de l’Esprit divin. Nos cœurs seront alors purifiés, nos esprits renouvelés, et nous recevrons de nouvelles aptitudes pour connaître et aimer Dieu. Nous obéirons spontanément à toutes ses exigences. C’est là le culte véritable. — Témoignages pour l’Église 3:421-424 (1909). {CNA 42.4}

Vigile matinale 3 mars

3 mars 2016

 « il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » Colossiens 2.15

1 – La première victoire se trouve dans le verbe « dépouiller».
Il (Jésus) a dépouillé les dominations et les autorités….Le verbe dépouiller vient du grec « apekduomai» qui veut dire : « ôter les vêtements jusqu’à une complète nudité ». En utilisant ce mot, le Saint-Esprit nous dit que Jésus-Christ à la croix a complètement mis à nu, démasqué, désarmé, dévêtu, l’ennemi de nos âmes ainsi que toute son armée.

Cela veut dire que c’est à la croix qu’ils ont été vaincus. Nous n’avons donc pas à essayer de les vaincre, ils sont déjà vaincus. Notre part, pour vivre cette victoire c’est de nous maintenir sous la puissance de la croix….Autrement dit : JACQUES 4/7 : «Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous.»

2 – La deuxième victoire se trouve dans le verbe « livrer».
Jésus les a « livré » publiquement en spectacle. Le verbe « livrer » vient du  grec « deigmatidzo » et signifie littéralement « exposer, exhiber, étaler » une autre version dira : « il les a exposé à la dérision ». Ce mot était utilisé dans le grec classique et ancien pour exhiber ou exposer les soldats captifs avec leurs armes et leurs butins saisis pendant une guerre sur un sol étranger.
Par ces paroles l’apôtre Paul veut nous dire la défaite de Satan et de toute son armée a été exhibée, étalé publiquement pour que tout le monde spirituel le sache. Mais le prince des ténèbres, veut cacher, voiler et couvrir cette vérité. Cette défaite a eu lieu à la croix, voilà pourquoi il déteste le message de la croix. C’est le seul message qui libère les captifs
Il ne peut pas avoir de salut sans la croix….
Il ne peut pas avoir de délivrance sans la croix….
Il ne peut pas avoir de guérison sans la croix….
Il ne peut pas avoir de victoire sans la croix…

3 – La troisième victoire se trouve dans le mot «triomphant» :
Le mot «triomphe» du grec «triambeuo» était utilisé pour décrire un général de l’armée qui revenait d’une campagne d’un pays ennemi après avoir obtenu une victoire éclatante. Il y avait toujours une parade éclatante! La guerre terminée, il rentrait au pays, déployant au vue et au su de tout le monde, les ennemis vaincus, enchainés.

De même Jésus-Christ, notre Sauveur et Seigneur, est venu dans un territoire ennemi (la terre) pour vaincre l’ennemi (Satan). Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus et tenus en esclavage. Cette victoire s’est conclue à Golgotha! C’EST FAIT CHRIST EST VAINQUEUR!

L’apôtre Paul fait allusion au triomphe de Christ et la bonne nouvelle, c’est qu’il nous y associe! Nous sommes unis en Lui. Maintenant écoutons bien, nous n’avons plus à nous occuper d’un ennemie vaincu mais nous devons nous occuper du grand vainqueur. C’est à dire chercher à plaire à celui qui nous a délivré, racheté, sauver, guéri….C’est là notre lot! Par Josué Pena

Vigile matinale 2 mars

2 mars 2016

« Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » 1 Jean 2.2

A travers l’influence miséricordieuse du Saint-Esprit, il est transformé et devient uni au Christ dans son esprit et ses objectifs. Son amour pour Dieu augmente. Il a faim de justice et désire ressembler toujours davantage à son Maître. En contemplant le Christ, il est transformé de gloire en gloire, de caractère en caractère, ressemblant toujours plus à Jésus. Il est rempli d’amour pour le Christ et pénétré d’un amour profond et infatigable pour les âmes qui périssent. Le Christ est en lui l’espérance de la gloire. « Mais à tous ceux quil’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom. » Jean 1:12. […] {VRP 180.3}

Nous avons davantage besoin de l’action de l’Infini.
Notre confiance dans les moyens humains doit, quant à elle, être davantage limitée. Nous devons préparer un peuple afin qu’il se lève au jour choisi par Dieu.
Nous devons attirer l’attention des hommes sur la croix du calvaire, afin d’expliquer clairement la raison pour laquelle le Christ a consenti son grand  sacrifice.
Il faut que nous montrions aux hommes qu’il leur est possible de revenir à une obéissance à Dieu et à ses commandements. Quand le pécheur regarde au Christ comme à celui qui assure la rédemption de ses péchés, que les hommes se rangent à leurs côtés. Qu’ils déclarent au pécheur que le Christ « est lui-même victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier ». 1 Jean 2:2. {VRP 180.4}

Encouragez-le à rechercher la sagesse qui vient de Dieu, car à travers la prière sincère il apprendra à connaître la voie du Seigneur plus parfaitement que s’il avait été instruit par un conseiller humain. Il comprendra que c’est la transgression de la loi qui a provoqué la mort du Fils du Dieu infini et il haïra les péchés qui ont meurtri Jésus. S’il fixe les yeux sur le Christ rempli de compassion, sur le tendre grand prêtre, son coeur sera préservé de la contrition. — Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 220. {VRP 180.5}

Vigile matinale 1er mars

1 mars 2016

« Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, – qui avait été promis auparavant de la partde Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures, et qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair, et  déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par  sa résurrection d’entre les morts), Jésus Christ notre Seigneur, » Romains 1.4

Nous devons nous instruire à l’école du Christ. Sa justice seule peut nous permettre de participer à l’une des bénédictions de l’alliance de grâce. Nous avons longtemps désiré ces bienfaits, mais malgré nos efforts nous ne les avons pas obtenus, parce que nous avons entretenu l’idée que nous pouvions faire nous-mêmes quelque chose pour les mériter. Nous n’avons pas détourné les yeux de nous-mêmes en croyant que Jésus est un Sauveur vivant. Nous ne devons pas penser que nos propres mérites nous sauveront: la grâce du Christ est notre seul espoir de salut. Le Seigneur nous fait cette promesse par son prophète: « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, a notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner. » Ésaïe 55:7. Nous devons croire littéralement a ces paroles, et ne pas prendre notre sentiment pour de la foi. Lorsque nous nous confions pleinement en Dieu, lorsque nous nous reposons sur les mérites de Jésus, comme le Sauveur qui pardonne les péchés, nous recevons tout le secours que nous pouvons désirer. {TE2 105.2}

Vigile matinale 29 février

29 février 2016

« Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; » 2 Corinthiens 5.14

La charité, l’amour de Christ, c’est, non pas notre amour pour lui, mais son amour pour nous ; (ainsi Romains 5.5 ; 8.39) cet amour dont il nous a aimés le premier, qu’il répand dans nos cœurs par son Saint-Esprit, et qui nous unit étroitement à nos frères, nous donnant la force d’accomplir tous les sacrifices pour eux. C’est là la vraie explication et la preuve (car) du verset précèdent.

Cet amour nous presse (Grec : «nous tient liés, nous domine»), dit l’apôtre, surtout par la plus émouvante manifestation que Christ nous en a donnée : il est mort pour tous ; donc tous sont morts. Dans un sens, on pourrait trouver cette conclusion en contradiction avec la doctrine scripturaire que, puisque Christ a souffert la mort pour nous, nous ne devons plus y être assujettis. La réponse à cette objection se trouve complète dans Romains 6.1-11 ; 7.1-6, notes.

Précisément par sa mort pour nous, Christ a rendu possible que nous ne mourions pas dans une condamnation éternelle, mais que le vieil homme meure en nous, ou que nous mourions à nous-mêmes pour que Christ vive en nous. En Christ, la mort fut en même temps le crucifiement de toute volonté propre, il se donna tout entier à l’obéissance qu’il avait vouée à Dieu son Père ; (Matthieu 26.36 et suivants) c’est pour cela que son sacrifice fut accepté et que sa sainte vie triompha de la mort. Maintenant, unis à lui par une foi vivante, les membres de Christ voient s’accomplir en eux les mêmes expériences que leur Chef a faites, et ainsi sa mort devient, par sa puissance, la mort de tous.

Vigile matinale 28 février

28 février 2016

« Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; »1 Corinthiens 15.3-4

Or, il est indéniable que l’espérance de l’entrée dans la félicité au moment de la mort a fait tomber dans un oubli presque complet la doctrine de la résurrection. Adam Clarke constatait comme suit cette tendance: « Les chrétiens primitifs attachaient beaucoup plus d’importance à la résurrection des morts que les modernes! Pourquoi cela? Les apôtres l’avançaient constamment, et c’est par elle qu’ils excitaient les disciples du Christ à la diligence, à l’obéissance et à la joie. De nos jours, leurs successeurs la mentionnent rarement! … Il n’y a pas dans l’Évangile de doctrine qui soit mieux mise en relief, mais il n’y en a point qui soit plus tenue à l’écart dans la prédication actuelle! »3 {TS 595.3}

On a persévéré dans cette voie au point qu’aujourd’hui la glorieuse vérité de la résurrection est presque entièrement négligée par le monde chrétien. C’est ainsi qu’un auteur religieux très en vue écrit (sur 1 Thessaloniciens 4:13-18): « Pour les fins pratiques de la consolation, la doctrine de l’heureuse immortalité des justes tient lieu pour nous de la doctrine douteuse du retour du Seigneur. Pour nous, c’est à la mort que Jésus revient. C’est elle que nous devons attendre, et c’est sur elle que nous devons veiller. Les morts sont déjà entrés dans la gloire. Ils n’attendent pas la trompette du jugement pour entrer dans la félicité. » {TS 595.4}