Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Explication en profondeur sur la Loi

5 mai 2016

LA PÉRENNITÉ DE LA LOI
Étant donné que la loi morale contenue dans les dix commandements est un reflet du caractère de Dieu, les principes qu’elle renferme ne sauraient être subordonnés aux temps et aux lieux ; ils ont au contraire une valeur absolue, immuable et constante pour l’humanité. Au cours des siècles, les chrétiens ont affirmé la pérennité de la loi de Dieu, et proclamé avec force sa validité permanente [15].

LA LOI AVANT LE SINAÏ.
La loi exista longtemps avant que Dieu donne le décalogue à Israël. Sinon, le péché n’aurait pu exister avant le Sinaï, car « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 : 4). Le fait que Lucifer et ses anges ont péché prouve l’existence de la loi avant même que notre monde fût créé (2 Pierre 2 : 4).

Quand Dieu créa Adam et Ève à son image, il grava les principes moraux de sa loi dans leur esprit, de manière qu’ils accomplissent tout naturellement sa volonté. Mais leur première désobéissance introduisit le péché dans la famille humaine (Romains 5 : 12).

Plus tard, le Seigneur devait dire à propos du père des croyants : « Abraham a obéi à ma voix, et (…) il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. » (Genèse 26 : 4, 5). Par ailleurs, Moïse a enseigné les lois divines avant le Sinaï (Exode 16 ; 18 : 16). En étudiant le livre de la Genèse, on s’aperçoit que les dix commandements étaient connus avant leur promulgation sur le mont Sinaï puisque les humains comprenaient que les actions condamnées par le décalogue étaient répréhensibles [16]. Cette conception générale de la loi morale montre assez que, dès les origines, Dieu avait fait connaître les dix commandements à l’humanité.

LA LOI AU SINAÏ.
Durant la longue période d’esclavage qu’ils subirent en Égypte — nation qui ne connaissait pas le vrai Dieu (Exode 5 : 2) — les israélites vécurent au sein d’une société idolâtre et corrompue.  Aussi perdirent-ils en grande partie leurs conceptions touchant la sainteté, la pureté et les principes moraux. De plus, en raison de leur statut d’esclaves, il leur était difficile d’adorer Dieu selon leurs convictions.

Répondant à leurs cris désespérés pour obtenir son secours, le Seigneur se souvint de l’alliance qu’il avait conclue avec Abraham, et décida de délivrer son peuple « de la fournaise de fer de l’Égypte » (Deutéronome 4 : 20) et de les amener dans un pays où ils pourraient garder ses ordonnances et observer ses lois (Psaume 105 : 43-45).

Après avoir libéré Israël de l’esclavage, le Seigneur le conduisit au mont Sinaï où il lui révéla la loi morale qui est la norme de son gouvernement et les lois cérémonielles destinées à lui faire comprendre qu’on accède au salut par le sacrifice expiatoire du Sauveur. Là, Dieu promulgua sa loi « en direct », à haute et intelligible voix, « à cause des transgressions » (Galates 3 : 19), « afin que le péché par le commandement devînt condamnable au plus haut point » (Romains 7 : 13). C’est seulement après que la loi morale eut été mise en pleine lumière que les israélites purent prendre conscience de leurs transgressions, de leur impuissance et de leur besoin urgent de salut.

LA LOI AVANT LE RETOUR DU CHRIST.
La Bible révèle que la loi divine est l’objet des attaques de Satan et que ce conflit atteindra son paroxysme aussitôt avant la seconde venue du Christ. La prophétie indique que le diable persuadera la majorité des humains de désobéir à Dieu (Apocalypse 12 : 9). Agissant par l’intermédiaire du pouvoir de « la bête », il fixera l’attention du monde sur cette « bête » pour qu’il ne s’attache pas à Dieu (Apocalypse 13 : 3 ; voir notre commentaire sur ces prophéties au chapitre 12 de ce livre).

1. LA LOI, CIBLE DE L’ENNEMI. Daniel 7 fait allusion à cette même puissance sous les traits d’une « petite corne ». Ce chapitre mentionne également quatre « grands animaux » que la majorité des commentateurs depuis l’époque du Christ ont identifiés comme étant les Empires de Babylone, des Mèdes et des Perses, de la Grèce et de Rome. Les dix cornes du quatrième animal représentent le morcellement de l’Empire romain après sa chute en l’an 476 de notre ère [17].

La vision de Daniel est centrée sur la petite corne, puissance redoutable et blasphématoire qui surgit du milieu des dix cornes, après le démembrement de l’Empire romain. La « petite corne » devait même former le projet de changer la loi divine (Daniel 7 : 25) et continuer dans cette voie jusqu’à l’avènement de Jésus (voir le chapitre 19 de ce livre). Ces attaques incessantes mettent en relief la valeur permanente de la loi dans le plan du salut. À la fin de la vision prophétique de Daniel 7, le peuple de Dieu reçoit l’assurance que le pouvoir maléfique de la « petite corne » ne parviendra pas à éliminer la loi : en fait, le jugement divin aura pour effet de détruire cette puissance adverse (versets 11, 26-28).

2. LES FIDÈLES DÉFENDENT LA LOI DIVINE. Les croyants qui attendent la seconde venue du Seigneur se caractérisent par leur obéissance ; lors du grand conflit final entre le bien et le mal, ils joignent leurs forces pour exalter la loi de Dieu. Le Nouveau Testament parle d’eux en ces termes : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apocalypse 14 : 12). Ces chrétiens attendent patiemment l’avènement du Christ.

Afin de préparer le monde à cet avènement glorieux, ces fidèles annoncent l’Évangile, appelant leurs semblables à adorer le Seigneur en sa qualité de Créateur (Apocalypse 14 : 6, 7). Ceux qui l’adorent avec amour lui obéiront, selon ce que dit l’apôtre Jean : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles. » (1 Jean 5 : 3).

3. LA LOI ET LES JUGEMENTS DE DIEU. Les sept derniers fléaux qui s’abattent sur l’humanité rebelle proviennent « du temple du tabernacle du témoignage » dans le ciel (Apocalypse 15 : 5). Cette expression « le tabernacle du témoignage » était bien connue en Israël : le tabernacle en question était celui que Moïse avait construit (Nombres 1 : 50, 53 ; 17 : 8 ; 18 : 2). Il était ainsi appelé parce qu’il abritait « l’arche du témoignage » (Exode 26 : 34), laquelle contenait « les deux tables du témoignage » (Exode 31 : 18). En effet, les dix commandements constituent pour l’humanité un témoignage de la volonté divine (Exode 34 : 28, 29).

Mais Apocalypse 15 : 5 parle du « temple du tabernacle du témoignage (…) “Dans le ciel” ». Le tabernacle que construisit Moïse n’était qu’une copie du temple céleste (Exode 25 : 8, 40 ; cf. Hébreux 8 : 1-5) ; c’est là qu’est conservé l’original du texte sacré des dix commandements. Le fait que les derniers jugements de Dieu sont étroitement liés à la transgression de sa loi confirme la validité permanente du décalogue.

Le livre de l’Apocalypse parle également de l’ouverture du temple céleste, où apparait « l’arche de son alliance » (Apocalypse 11 : 19). Jadis, « l’arche de l’alliance » signifiait celle qui se trouvait dans le sanctuaire terrestre, meuble qui renfermait les tables sur lesquelles étaient écrites « les paroles de l’alliance, les dix paroles » (Exode 34 : 28 ; cf. Nombres 10 : 33 ; Deutéronome 9 : 9). L’arche de l’alliance qui se trouve dans le sanctuaire céleste est l’arche originelle qui contient les paroles de l’alliance éternelle — l’original du décalogue. On le voit, l’époque où les derniers jugements de Dieu s’abattent sur le monde (Apocalypse 11 : 18) coïncide avec l’ouverture du sanctuaire céleste au cœur duquel se situe l’arche renfermant les dix commandements ; ainsi est puissamment mise en lumière la loi divine en tant que norme du jugement.

LA LOI ET L’ÉVANGILE

Le salut est un don qui nous est accordé par grâce, au moyen de la foi, et non par les œuvres de la loi (Ephésiens 2 : 8). « Nulle œuvre de la loi, nul effort, si louable soit-elle, aucune bonne œuvre — quel qu’en soit le nombre, qu’il s’agisse ou non d’un sacrifice — ne saurait en aucune manière justifier le pécheur (Tite 3 : 5 ; Romains 3 : 20). » [18]

Dans les Écritures, il y a harmonie parfaite entre la loi et l’Évangile, l’une confirmant l’autre.

LA LOI ET L’ÉVANGILE AVANT LE SINAÏ.
Après qu’ils eurent péché, Adam et Ève firent l’expérience de la culpabilité, de la peur et du besoin (Gen. 3 : 10). Afin de répondre à leurs besoins, Dieu n’a pas annulé la loi qui les condamnait, mais il leur a offert l’Évangile grâce auquel ils pourraient entrer à nouveau en relation avec lui et lui obéir.

Cet Évangile consistait en une promesse de salut par l’intermédiaire d’un Sauveur — « la postérité de la femme » — qui devait venir et remporter la victoire sur le mal (Genèse 3 : 15). Les sacrifices que Dieu prescrivit aux humains avaient pour objet de leur enseigner une vérité importante concernant l’expiation, à savoir que le pardon des péchés ne peut être obtenu que par une effusion de sang : par la mort du Rédempteur. En croyant que le sacrifice de l’animal était l’image de la mort expiatoire du Sauveur en sa faveur, le pécheur obtenait la rémission de ses fautes [19]. Ainsi, l’homme perdu était sauvé par grâce.

Cet Évangile promis dès les origines était au centre même de l’alliance de grâce divine et éternelle offerte à l’humanité (Genèse 12 : 1-3 ; 15 : 4, 5 ; 17 : 1-9). Cette alliance était étroitement liée à l’obéissance à la loi de Dieu (Genèse 18 : 18, 19 ; 26 : 4, 5). Le garant de cette alliance sacrée était le Fils de Dieu lui-même, clef de voûte de l’Évangile, « l’agneau égorgé depuis la fondation de l’univers ». (Apocalypse 13 : 8, Chouraqui). La grâce de Dieu a donc commencé à opérer dès l’instant où Adam et Ève eurent péché. David dit : « La fidélité du Seigneur, depuis toujours et pour toujours, est sur ceux qui le craignent (…) pour ceux qui gardent son alliance et pensent à exécuter ses ordres. » (Psaume 103 : 17, 18, T.O.B.).

LA LOI ET L’ÉVANGILE AU SINAÏ.
Il y a un lien étroit entre le décalogue et l’Évangile. Ainsi, dès le préambule de la loi, Dieu est présenté comme celui qui « délivre » (Exode 20 : 1). Et après la promulgation des dix commandements, le Seigneur prescrivit aux israélites de bâtir un autel et d’y offrir des sacrifices qui étaient l’expression de sa grâce salvatrice.

C’est sur le mont Sinaï que Dieu donna à Moïse la plupart des lois cérémonielles relatives à l’érection d’un sanctuaire, où l’Éternel devait habiter avec son peuple et rencontrer les croyants pour répandre sur eux ses bénédictions et pardonner leurs péchés (Exode 24 : 9-31 : 18). Cette élaboration d’un rituel élémentaire relatif aux sacrifices, qui avait existé avant le Sinaï, préfigurait l’œuvre médiatrice du Christ pour le salut des pécheurs et la réhabilitation de l’autorité et de la sainteté de la loi divine.

La présence du Très-Haut se manifestait dans le lieu très saint du sanctuaire terrestre, au-dessus du propitiatoire qui recouvrait l’arche dans laquelle étaient conservés les dix commandements.

Chaque détail du rituel du sanctuaire était une représentation imagée du Sauveur. Les sacrifices sanglants préfiguraient sa mort expiatoire par laquelle l’humanité serait sauvée de la condamnation prononcée par la loi divine (voir les chapitres 4 et 9).

Alors que le décalogue se trouvait à l’intérieur de l’arche, les lois cérémonielles, ainsi que les lois civiles données par le Seigneur et écrites dans « le livre de la loi », étaient placées à côté de l’arche de l’alliance « comme un témoin contre » le peuple (Deutéronome 31 : 26). Chaque fois que les israélites commettaient un péché, ce « témoin » condamnait leur action et indiquait à quelles conditions ils pouvaient être réconciliés avec Dieu. Ainsi, depuis le Sinaï jusqu’à la mort de Jésus-Christ, ceux qui transgressaient les commandements du décalogue pouvaient retrouver espoir, obtenir le pardon de leurs fautes et être purifiés par la foi en l’Évangile annoncé sous forme imagée au travers des rites du sanctuaire prescrits dans la loi cérémonielle.

LA LOI ET L’ÉVANGILE APRÈS LA CROIX.
Comme de nombreux chrétiens l’ont reconnu, si d’une part la Bible enseigne que la mort de Jésus-Christ a eu pour effet d’abolir la loi cérémonielle, d’autre part l’Écriture affirme la validité permanente de la loi morale [20]. Cette double certitude s’appuie sur les points suivants :

1. LA LOI CÉRÉMONIELLE. Quand le Christ mourut sur la croix, il a par là même réaliser le symbolisme prophétique du rituel des sacrifices. Le « type » (rituel sacrificiel) a cédé la place à l’« antitype » (Jésus-Christ, le véritable agneau de Dieu immolé sur la croix). C’est pourquoi la loi cérémonielle a été rendue nulle et non avenue. Plusieurs siècles auparavant, Daniel avait prédit que la mort du Messie aurait pour effet de faire « cesser le sacrifice et l’offrande » (Daniel 9 : 27 ; voir le chapitre 4 de ce livre). Quand Jésus expira sur le calvaire, un fait mystérieux se produisit : « le voile du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas » (Matthieu 27 : 51), montrant ainsi que les cérémonies du temple avaient perdu leur raison d’être.

Bien que la loi cérémonielle eût rempli un rôle vital avant la mort du Sauveur, elle était imparfaite sur plusieurs points ; d’ailleurs, elle n’était qu’« une ombre des biens à venir » (Hébreux 10 : 10). Son utilité était temporaire et ses préceptes étaient imposés « seulement jusqu’à une époque de réformation » (Hébreux 9 : 10 ; cf. Galates 3 : 19) — jusqu’au jour où le Christ mourrait en tant qu’agneau de Dieu.

À la mort de Jésus-Christ, la juridiction de la loi cérémonielle a été frappée de nullité. Car le sacrifice expiatoire du Sauveur procurait le pardon de tous les péchés. « Il (Dieu) a effacé, au détriment des ordonnances légales, la cédule de notre dette, qui nous était contraire ; il l’a supprimée en la clouant à la croix. » (Colossiens 2 : 14, Bible de Jérusalem ; cf. Deutéronome 31 : 26). Désormais, il n’était plus nécessaire de pratiquer les rites compliqués qui, de toute façon, étaient incapables d’ôter les péchés et de libérer la conscience (Hébreux 10 : 4 ; 9 : 9, 14). Le chrétien n’a donc plus à se préoccuper des lois cérémonielles avec leurs multiples minuties relatives aux offrandes de nourriture et de boissons, que les israélites devaient observer lors des différentes fêtes religieuses (Pâque, Pentecôte, etc.), et à l’occasion des nouvelles lunes ou des sabbats annuels (Col. 2 : 16 ; cf. Héb. 9 : 10), puisque tout cela n’était que « l’ombre des choses à venir » (Col. 2 : 17) [21].

Une fois Jésus mort sur la croix, les croyants n’ont plus rien à voir avec les ombres — qui n’étaient que les reflets de la réalité que nous possédons en Christ. Car ils peuvent maintenant avoir directement accès auprès du Sauveur lui-même : « la réalité, c’est le corps du Christ. » (Colossiens 2 : 17, Bible de Jérusalem).

Telle que les Juifs la concevaient, la loi cérémonielle était devenue une barrière entre eux et les autres peuples. Et par là même elle était devenue un redoutable obstacle à l’accomplissement de leur mission qui consistait à éclairer le monde de la gloire de Dieu. Mais la mort du Christ a anéanti « la loi des ordonnances dans ses prescriptions » et « a renversé le mur de séparation » entre les gentils et les Juifs afin de créer une seule et même famille de croyants réconciliés « en un seul corps, avec Dieu par la croix » (Éphésiens 2 : 14-16).

2. LE DÉCALOGUE ET LA CROIX. S’il est vrai que la mort du Christ a mis fin à l’autorité de la loi cérémonielle, par ailleurs la mort du Sauveur a confirmé celle des dix commandements. Jésus « a payé pour nous libérer de la malédiction de la loi » (Galates 3 : 13, Bible de Jérusalem) et il nous a ainsi affranchis de la condamnation qu’elle faisait peser sur les croyants. Mais cela ne signifie pas pour autant que la loi fut abolie, et que nous sommes autorisés à transgresser ses préceptes. Les nombreux passages des Écritures affirmant la pérennité de la loi s’opposent à une telle interprétation.

Jean Calvin écrit à juste titre : « Il ne faut point imaginer que l’avènement du Christ a eu pour effet d’abroger la loi en aucune façon. Car puisque c’est la règle perpétuelle d’une vie sainte selon Dieu, elle doit être immuable comme la justice de Dieu. » [22]

Paul met en relief la relation entre l’obéissance et l’Évangile de la grâce salvatrice. En appelant les croyants à vivre une vie sainte, il les exhorte à s’offrir à Dieu « comme des instruments de justice. Car, écrit-il, le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6 : 13, 14). Les chrétiens n’obéissent donc pas à la loi afin d’être sauvés ; ceux qui commettent cette erreur tomberont dans un esclavage plus profond à l’égard du péché. « Aussi longtemps qu’un homme est sous la loi, il demeure aussi sous la domination du péché, car la loi ne peut sauver personne ni de la condamnation ni de la puissance du péché. Cependant, ceux qui sont sous la grâce sont non seulement affranchis de la condamnation (Romains 8 : 1), mais encore ils reçoivent la capacité de triompher du péché (Romains 6 : 4). C’est dans ce sens que le péché n’a plus de pouvoir sur eux [23].

L’apôtre Paul dit aussi : “Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.” (Romains 10 : 4). Ainsi, quiconque croit en Christ s’aperçoit que Jésus est la fin de la loi comme moyen d’obtenir la justice. En nous-mêmes nous sommes pécheurs, mais en Jésus-Christ nous sommes justes à cause de sa justice qui nous est imputée [24].

Quoi qu’il en soit, être sous la grâce ne donne pas aux croyants la liberté de “demeurer dans le péché afin que la grâce abonde” (Romains 6 : 1). Au contraire, la grâce communique la puissance nécessaire pour que l’obéissance et la victoire sur le péché deviennent possibles. “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’Esprit.” (Romains 8 : 1).

La mort de Jésus-Christ a magnifié la loi en mettant en lumière son autorité universelle. Si le décalogue avait pu être abrogé, le Sauveur n’aurait pas eu besoin de mourir pour les transgresseurs. Mais étant donné que cette loi est absolue et immuable, il fallait que la mort exigée par la justice de Dieu soit subie. Le Christ s’est pleinement soumis à cette exigence en mourant sur la croix, mettant par là même la vie éternelle à la disposition de tous ceux qui acceptent son admirable sacrifice.

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