Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 09 février

9 février 2016

« Que toute la terre craigne l’Éternel! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui! Car il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe. » Psaume 33.8-9

Les saints anges se sont indignés de la manière irrévérencieuse avec laquelle beaucoup ont employé le nom de Dieu, le grand Jéhovah. Les êtres célestes prononcent ce nom sacré avec la plus grande crainte, et en se voilant la face; pour eux, le nom du Christ est aussi sacré.

La véritable révérence envers Dieu est inspirée par le sentiment de son infinie grandeur et la conscience de sa présence. Notre cœur devrait en être profondément pénétré. L’heure et le lieu de la prière sont sacrés, parce que nous sommes en présence de Dieu.

En manifestant de la révérence dans notre attitude et notre maintien, le sentiment qui inspire cette révérence gagne en profondeur. « Son nom est saint et redoutable », déclare le Psalmiste. Lorsque les anges prononcent ce nom, ils se voilent la face. Avec quelle révérence ne devrions-nous donc pas, nous pécheurs, articuler ce nom!

Il serait bon que jeunes et vieux étudient, méditent et répètent souvent les paroles des saintes Écritures qui montrent que le lieu où Dieu révèle plus particulièrement sa présence doit être respecté. Lorsque Moïse se trouvait près du buisson ardent, Dieu lui dit: « Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. » Exode 3:5. Jacob, après sa vision à Béthel, s’écria: « Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas! … C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux! » Genèse 28:16, 17. « L’Éternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui! » Habakuk 2:20. {PG94.2-4}

Vigile matinale 08 février

8 février 2016

 « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, Et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » Psaume 33.6

La Parole créatrice de Dieu c’est quelque chose qui nous dépasse très largement. Car l’homme possède la parole déclarative. Or si demain, une envie de manger des letchis dans la période hors saison, je dis letchi, je vais rester sur ma faim. Par contre Dieu dit la chose elle arrive, Il l’ordonne et elle existe. C’est le pouvoir que détient notre Dieu. Il aurait pu dire Terre et tout ce que la terre contient aurait pu apparaitre d’un seul coup.

S’il ne l’a pas fait, ce n’est pas du fait qu’il est limité. Mais il voulait mettre l’homme dans l’espace-temps. Ainsi, le récit de la Genèse, nous donnons jour après jour comment Dieu a utilisé la Parole Créatrice. Ce même livre nous relate à neuf reprises, « IL dit » et après la chose arrive. Cette Parole créatrice dérange ceux qui ne croient pas dans le Dieu créateur. Pour ceux qui crois par la foi, c’est une consolation car nous ne sommes pas le produit du hasard. Tout a été parfaitement planifié par notre Dieu.

Cette même énergie créatrice à l’origine du monde est toujours active, soutenant l’univers et continuant d’animer les mécanismes naturels. La main divine guide les planètes dans leur course bien réglée à travers les cieux. Ce n’est pas porté par sa puissance propre que la terre, année après année, poursuit sa course autour du soleil et produit ses richesses. Dieu par sa Parole contrôle les éléments. Il couvre le ciel de nuages et prépare la pluie pour arroser la terre. Il rend les vallées fertiles et « fait germer l’herbe sur les montagnes ». Psaumes 147:8. C’est par sa puissance que la végétation s’épanouit, que les feuilles apparaissent et que les fleurs s’ouvrent. {CEPE 149.4}

Vigile matinale 07 février

7 février 2016

« Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. » Psaume 19.1
Au début du XIXe siècle, Lamarck proposa sa théorie du transformisme, la première formulation scientifique de la théorie de l’évolution. En 1858, Darwin et Wallace avancèrent une nouvelle théorie de l’évolution dans l’ouvrage L’Origine des espèces (1859). Sa théorie était inspirée de l’idée de la sélection naturelle et reçut de nombreuses preuves issues de l’élevage animal, de la biogéographie, de la géologie, de la morphologie et de l’embryologie.

Ce concept peut se définir de diverses manières. Dans certains cas l’accent est mis sur la génétique : les organismes ayant les caractéristiques génétiques leur permettant de mieux utiliser les ressources du milieu ambiant survivent. Dans d’autres cas, c’est une meilleure capacité à se reproduire qui permet la survie de l’espèce, qui peut ainsi perpétuer ses gènes. Selon Vernon Avila, la sélection naturelle est « la théorie selon laquelle les organismes, qui présentent les variations les mieux adaptées au milieu, survivent et se reproduisent et ceux qui présentent des variations peu adaptées au milieu peuvent disparaître. » Raúl ESPERANTE

Si je donne ces informations, c’est pour vous démontrer que la théorie de l’évolution ne tient pas devant l’œuvre créatrice divine. Tout ce que nous voyons nous fait comprendre que ce n’est pas par pur hasard que le monde a existé comme les scientifiques veulent nous faire croire.

Le psalmiste a dit: « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu. » Psaumes 19:2-4. Quelqu’un pourrait supposer que ces grandes choses du monde naturel sont Dieu. Elles ne le sont pas. Tous ces objets d’étonnement ne font que remplir dans le ciel la mission qui leur a été confiée. Ils ne sont que de simples instruments du Seigneur. Dieu est le Conservateur, aussi bien que le Créateur de toutes choses. L’Être divin est occupé à soutenir ce qu’il a créé. La même main qui maintient les montagnes dans leur position dirige les mondes dans leur mystérieux circuit autour du soleil. La Parole déclare qu’il « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes ». Matthieu 5:45. C’est lui qui « fait germer l’herbe sur les montagnes ». « Il donne la neige comme de la laine, il répand la gelée blanche comme de la cendre; il lance sa glace par morceaux. … Il envoie sa parole, et il les fond; il fait souffler son vent, et les eaux coulent. » Psaumes 147:8, 16-18. C’est lui qui « produit les éclairs et  la pluie, il tire le vent de ses trésors ». Psaumes 135:7. {MC1 345.1}

Vigile matinale 06 février

6 février 2016

« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Exode 20.8-11

Ce texte qui a été écrit par la main de Dieu dans la pierre, nous rappelle que Dieu est créateur. Il nous fait aussi comprendre la durée de cette création. Six jours Il a créé et le septième jour, il se reposa. Certes le texte s’insère dans le contexte de la promulgation dans la loi au Sinaï. Tablettes que Dieu a écrites de sa main. Mais ce texte, nous rappelle aussi que la notion de 7 jours pour une semaine. Je peux vous dire que c’est une grâce de Dieu qui nous avons encore la semaine de 7 jours dans la république française.

Je pense que vous êtes au courant concernant le Calendrier républicain. Or en 1792 jusqu’au 31 décembre 1805, l’état faisait utilisé le calendrier républicain. L’invention de ce calendrier se fit progressivement. Dès le lendemain de la prise de la Bastille (14 juillet 1789), l’usage était apparu d’appeler 1789 « l’an I de (l’ère de) la Liberté ». Il comportait 12 mois de 30 jours. Chacun partagé en trois décades de 10 jours. Le 1er Janvier 1806, le calendrier grégorien est rétabli. Ce brin d’histoire de la république française nous démontre que l’homme a voulu changer ce que Dieu a établi, c’est-à-dire une semaine de 7jours. Mais ils ont abandonné leur projet.

Quand Dieu a introduit la semaine de 7 jours littérale de 24 heures, ils savaient parfaitement ce qu’Il faisait. Loué Dieu de pour ce qu’il fait pour nous.

Vigile matinale 05 février

5 février 2016

LA CRÉATION
Dieu a créé toute chose et nous a laissé dans les Écritures le récit authentique de son activité créatrice. En six jours, le Seigneur a fait les cieux et la terre et tout ce qui vit sur la terre, et il s’est reposé le septième jour de cette première semaine. Il a par là même instituer le sabbat comme mémorial perpétuel d’une œuvre créatrice achevée. Le premier couple, homme et femme, fut créé à l’image de Dieu comme le couronnement de la création; il reçut le pouvoir de dominer le monde et fut chargé d’en prendre soin. Dès son achèvement, le monde était très bon et proclamait la gloire de Dieu.

« Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. » Genèse 1.31

« L’une des doctrines les plus caractéristiques de la religion révélée, c’est celle de la création. Cette doctrine met en lumière la grandeur et la puissance de Dieu, la petitesse et l’état de dépendance de l’homme, et elle jette les fondements de la doctrine de la rédemption. » A.Vaucher

Quand Dieu a entrepris le projet sur la Création de la Terre, IL amena ce projet jusqu’au bout. Moise dit que « cela était très bon », c’est le résultat final de cette entreprise divine. D’ailleurs c’est le constat que Dieu lui-même dressa sur toute son œuvre. Ce n’était pas uniquement la création de femme que Dieu trouva bon mais tout son ouvre. Cette phrase efface tout le doute sur la perfection de la création même si après on voit que le péché va tout déranger. Dans le plan initial, tout était parfait. Elle illustre aussi la nature de Dieu qui est Parfait. Nous n’avons pas ici un dieu qui agit à moitié comme les dieux païens. Ainsi ce texte me rassure, car je sers un Dieu Parfait et vise l’excellence dans ses œuvres.

Le récit biblique de la création commence par Dieu et envisage ensuite les êtres humains. Cela implique qu’en créant les cieux et la terre Dieu préparait un environnement parfait pour la race humaine. L’homme, mâle et femelle, était son glorieux chef-d’œuvre. Il présente Dieu comme un architecte soigneux manifestant un réel intérêt pour sa création. Il planta un jardin exceptionnel et le leur offrit comme foyer, leur donnant la responsabilité de le cultiver. Il créa les êtres humains pour qu’ils puissent entretenir une relation avec lui. Il les créa libres de tout choix et leur accorda la possibilité de l’aimer et de le servir.

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR LA DIVINITÉ DU SAINT ESPRIT

4 février 2016

Le caractère pleinement divin du
Saint-Esprit

Il y a dans l’Écriture de nombreux éléments de preuve témoignant de la nature divine de l’Esprit. Le plus flagrant est, dans le livre des Actes, la tragique histoire d’Ananias et Saphira, revenus en privé sur les vœux sacrés qu’ils avaient faits au Seigneur. Venus déposer publiquement des offrandes partielles aux pieds des apôtres, ils furent frappés de mort subite, mais avant, Pierre avait donné une explication marquante de leur destin : ils avaient menti à l’Esprit saint. Puis il avait ajouté, stupéfiante révélation, qu’ils avaient menti non « pas à des humains […] mais à Dieu » (Actes 5.3,4).
La conclusion qui s’impose est bien que le Saint-Esprit est un être divin.

Vigile matinale 04 février

4 février 2016

« Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » Jean 15.7-13

Nous avons déjà mentionné le rôle important qu’a joué le Saint-Esprit dans la vie du Christ incarné et dans l’inspiration de la Bible. Concentrons-nous à présent sur ce que Jésus a enseigné sur l’œuvre de l’Esprit en faveur de notre salut. Quelle œuvre indispensable accomplit le Saint-Esprit pour nous préparer à accepter le Sauveur? Voir Jean 16.8.

Qui prend un médicament à moins de reconnaitre qu’il est malade ? De la même manière, nous ne pouvons pas être sauvés à moins de reconnaitre que nous sommes pécheurs. Doucement, mais constamment, le Saint-Esprit nous convainc que nous avons péché, que nous sommes coupables, et que nous encourrons le juste jugement de Dieu.

Ensuite, l’Esprit nous amène au Christ, lui rendant témoignage (Jn 15.26), à lui seul qui peut nous sauver. Puisque Jésus est la vérité (Jn 14.6), en nous emmenant à Jésus, l’Esprit nous emmène également « dans toute la vérité » (Jn 16.13). Il ne pourrait en aucun cas en être autrement. Après tout, le Saint-Esprit est appelé « l’Esprit de la vérité » (Jn 14.17). Une fois que nous sommes convaincus de péché (ce qui implique de nous repentir de nos péchés) et que nous sommes dirigés vers Jésus et sa vérité, nous sommes prêts pour la grande œuvre du Saint-Esprit.

Ceux qui ont essayé de réformer leur vie par eux-mêmes savent combien leurs efforts sont futiles. Il nous est impossible, sans intervention divine, de transformer nos vies détériorées et impies en un nouvel être. La régénération d’un pécheur exige ce genre de puissance créatrice que seul le Saint-Esprit divin peur donner. Nous sommes sauvés « par le bain de la régénération et du renouveau du Saint-Esprit » (Tt 3.5, Colombe). Ce que fait l’Esprit, ce n’est pas de modifier ou d’améliorer l’ancienne vie, mais il transforme notre nature, il crée une nouvelle vie. Les résultats d’un tel miracle se voient clairement et constituent un argument irréfutable en faveur de l’Évangile.

L’action du Saint-Esprit n’est pas nécessaire seulement au début de notre vie chrétienne. Nous avons besoin de lui constamment. Pour encourager notre
croissance spirituelle, il nous enseigne et nous rappelle tout ce que Jésus a enseigné (Jn 14.26). Si nous le laissons agir, il vit avec nous pour toujours comme notre Aide, notre Consolateur, et notre Conseiller (Jn 14.16).
Extrait du questionnaire EDS sur le Saint Esprit

Vigile matinale 03 février

3 février 2016

 « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » Jean 14.16-18

Des trois personnes de la Divinité, le Saint-Esprit est la moins comprise. Il est ironique de penser que la Personne la plus proche de nous, l’Être qui produit en nous la nouvelle naissance, qui demeure en nous et qui nous transforme, est aussi celle dont nous connaissons si peu. Pourquoi cela? Pour commencer, la Bible est moins explicite au sujet du Saint-Esprit qu’elle ne l’est à propos du Père et du Fils. On trouve de nombreuses références à l’Esprit dans la Bible, mais elles sont en majorité métaphoriques ou symboliques. La Bible nous donne d’amples informations sur l’œuvre accomplie par l’Esprit, mais elle parle peu de sa nature. Une autre raison vient du ministère même du Saint-Esprit. Il essaie constamment de garder notre attention fixée sur le Christ, et non sur sa propre personne. Au sein du plan du salut, l’Esprit joue un rôle de subordonné, servant le Père et le Fils, bien que cette fonction n’implique pas une infériorité en substance.

Défenseur, Conseiller et Consolateur sont différentes traductions du terme grec paraklètos, qui est compose de la préposition para signifiant à côté, et de l’adjectif kletos, « appelé. » Il signifie donc littéralement « quelqu’un qui est appelé aux côtés de, » avec l’idée d’une « personne appelée à l’aide. » Il peut faire référence à un médiateur, un intercesseur, un aide, un conseiller, ou même un avocat.

Il n’y a que Jean qui utilise le terme paraklëtos dans le Nouveau Testament. Il est intéressant de remarquer qu’il a également appliqué ce mot à Jésus lui-même (1 Jn 2.1). Pendant son ministère terrestre, Jésus a été le Conseiller, l’Aide, et le Consolateur des disciples. Par conséquent, il est tout à fait approprié que son successeur reçoive le même nom. Le Saint-Esprit est envoyé par le Père à la demande du Fils, et au nom du Fils (Jn 14.16, 26). L’Esprit poursuit l’œuvre du Christ sur cette terre. Par l’intermédiaire du Saint-Esprit, les disciples avaient la présence de Jésus. « Je ne vous laisserai pas orphelins : je viens à vous »(Jn 14.18), a dit le Seigneur. Il ne parlait pas de leur rendre visite à l’occasion, ce qui ne serait pas d’un grand réconfort pour des « orphelins » sans défense. Il annonçait plutôt une relation permanente et intime : « moi en vous »(Jn 14.20). Cela était possible uniquement grâce à la présence du Saint-Esprit.

Bien entendu, la nature humaine du Christ l’empêchait d’être personnellement partout en même temps. Le Saint-Esprit, d’un autre côté, est omniprésent (Ps 139.7). Par l’Esprit, notre Sauveur devait être accessible à tous, indépendamment de l’endroit où ils se trouvaient ou de la distance physique les séparant du Christ.
Extrait du questionnaire EDS sur le Saint Esprit.

Vigile matinale 02 février

2 février 2016

« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » 2 Corinthiens 3.18

« En tout temps et en tous lieux, dans toutes nos douleurs et dans toutes nos afflictions, quand les perspectives paraissent sombres et l’avenir angoissant, quand nous nous sentons dénués de tout et délaissés, le Consolateur nous est envoyé en réponse à la prière faite avec foi. Les circonstances peuvent nous éloigner de tous nos amis terrestres mais aucun événement, aucune distance, ne peut nous séparer du Consolateur céleste. Où que nous soyons, où que nous allions, il est toujours à notre droite pour nous soutenir et nous encourager. » – Ellen C. White, Jésus-Christ, p.673.

« Le Saint-Esprit était le plus excellent de tous les dons qu’il [Jésus] put solliciter de son Père, pour le bien de son peuple. Il devait être donné comme un moyen de régénération sans lequel le sacrifice du Christ resterait inefficace. Le pouvoir du mal était allé grandissant, pendant des siècles, et les hommes se soumettaient à cette captivité diabolique avec une docilité étonnante. La résistance au péché et la victoire ne seraient rendues possibles qu’au moyen de la troisième Personne de la Divinité, qui viendrait, non pas avec un pouvoir amoindri, mais la plénitude de la puissance divine. C’est l’Esprit qui nous permet de bénéficier de l’œuvre accomplie par le Rédempteur du monde. Ellen C.White, Jésus-Christ,» p. 675.

Vigile matinale 01 février

1 février 2016

« vous savez comment Dieu a oint du Saint Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. » Actes 10.38

Ce texte de Luc s’inscrit dans le cadre d’un rappel concernant le ministère de Jésus sur Terre. Il nous rappelle que Jésus n’a pas œuvré seul, même s’il le pouvait. Jésus a été oint pour mener à bien son ministère ici-bas. Il fut conduit par la puissance du Saint Esprit.

Donc comment nous, nous pouvons faire l’œuvre de Dieu sans son aide. Il faudrait que nous éloignions de notre pensée cette idée. Car Jésus veut nous équiper pour réaliser sa mission sur Terre. Ainsi L’Esprit, qui a été donné à LUI dans sa plénitude, est accordé à chaque croyant selon la mesure de sa capacité. Matt 25 : 15

« Le Saint-Esprit était le plus grand de tous les dons qu’il puisse solliciter de son Père pour le soutien de son peuple. L’Esprit devait être accordé comme un agent régénérateur. Sans lui, le sacrifice du Christ n’aurait été d’aucun bénéfice. Le pouvoir du mal s’était renforcé avec les siècles, et la soumission des hommes à cet asservissement satanique était impressionnante. Le péché ne pouvait être combattu et tenu en échec que par la puissante action de la troisième personne de la divinité, qui interviendrait sans limitation aucune à la plénitude de sa puissance divine. C’est l’Esprit qui rend effectif ce qui a été acquis par le Rédempteur du monde. C’est par l’Esprit que le cœur est rendu pur. A travers lui, le croyant participe à la nature divine.

Le Christ a donné son Esprit comme une puissance divine permettant de surmonter toutes tendances héréditaires ou acquises au mal, et pour marquer l’Église de son propre caractère. — The Review and Herald, 19 novembre 1908.»