« Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » Matthieu 26.29
La cène proclame une espérance future
Jésus conclut le repas [de Sainte Cène] par cette promesse : « Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26.29.) L’apôtre Paul rappela aux Corinthiens : « Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » (1 Corinthiens 11.26.)
La communion est donc un symbole tangible, que l’on voit, goûte et touche, de quelque chose de sacré, de mystérieux et de majestueux. Elle relie l’histoire à notre existence et à notre espérance. Elle tourne notre regard vers la croix, donne un sens à notre vie et attire notre attention vers le « festin de noces de l’Agneau » (Apocalypse 19.9).
C’est avec cette espérance que nous devons vivre. La vie d’un chrétien adventiste est une vie d’espérance, une espérance fondée sur la croix, qui nous permet de croire que Dieu transformera bientôt ce monde, effaçant toute trace de tragédie et toute larme, régénérant toute vie, réparant tout cœur brisé et nous faisant demeurer pour toujours à ses pieds, tandis que, dans le ciel, se lèvera une aube qui ne finira jamais. Revue Adventiste Mars 1996