« C ‘est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l ‘intelligence. » (Daniel 2.21)
À plus d’une occasion, j’ai entendu des croyants douter de ce que Dieu tient vraiment la barre de ce monde.
« Je regardai pendant que l ‘on plaçait des trônes. Et l’Ancien des jours s ‘assit []. Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s ‘assirent et les livres furent ouverts. » (Daniel 7.9-10)
Avez-vous déjà eu peur en pensant au jugement de Dieu ? En réalité, le concept biblique du jugement n’est pas facile à comprendre. L’on pense généralement à cet événement comme quelque chose de négatif. Pourtant, si cet élément est lié aux actions du Père céleste, il ne doit pas nécessairement correspondre à quelque chose de mauvais. Au contraire, des buts saints, justes et bons doivent le sous-tendre, tout comme il en va du caractère de Dieu révélé dans les Écritures.
« La première année de Belschatsar roi de Babylone, Daniel eut un songe, et des visions se présentèrent à son esprit pendant qu’il était sur sa couche. Ensuite, il écrivit le songe et en raconta les principales choses. » (Daniel 7. 1)
L’étude de Daniel et de l’Apocalypse est très attrayante pour le lecteur qui désire découvrir leur contenu. Les récits hauts en couleur locale révélant le contexte culturel dans lequel ils furent écrits, l’accomplissement historique de leurs impressionnants cadres prophétiques et de leurs chronogrammes, le symbolisme particulier des visions de l’Apocalypse, la signification cryptographique des nombres, les bêtes, la description prodigieuse des événements finaux, tout présente une logique et une séquence fascinantes.
« Recommandé ton sort à l’Éternel mets en lui ta confiance, et il agira. » (Psaume 37 : 5)
Que pourrait dire une page blanche, puisqu’il n’y a rien d’écrit dessus ? Elle peut pourtant suggérer ou insinuer bien des choses… Une page blanche est immaculée, propre, sans ratures ni taches. C’est aussi le symbole de l’inédit.
« Mais toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. » (Daniel 12.4)
Il’y a quelques années, parler de la fin du monde était un thème presque exclusivement religieux. Les sermons des dirigeants spirituels à propos du futur semblaient trop catastrophiques, désastreux et négatifs face aux discours progressistes et avant-gardistes des secteurs scientifiques de la société. Actuellement, ce sont pourtant les environnementalistes, les écologistes et les chercheurs qui sont sérieusement préoccupés par le changement climatique et le réchauffement général, responsables des ouragans et tremblements de terre toujours plus fréquents et plus agressifs dont nous souffrons. A cela s’ajoutent les crises économiques qui asphyxient diverses parties du globe, entraînant dans leur sillon la menace d’éclatements sociaux. Nous vivons des temps de profonde instabilité sociale, un scénario « d’angoisse parmi les nations » prédit dans la Bible et précédant le retour de Jésus dans ce monde (Lc 21.25).
En effet, l’expression « temps de la fin », ainsi que d’autres termes parallèles, apparaissent neuf fois dans le livre du prophète Daniel. D’autre part, tous les cycles prophétiques qui y sont relatés s’achèvent sur une description des événements qui auront lieu à la fin de l’histoire. Jusqu’au XVIII° siècle, la partie de ce livre relative aux événements finaux a été considérée comme occulte, secrète, incompréhensible.
Mais au XlX° siècle, l’accomplissement de la prophétie était proche : le livre devait être étudié pour révéler ses secrets si jalousement gardés. C’est du moins ainsi que le comprirent et le proclamèrent les pionniers de notre église. C’est ainsi qu’Ellen White écrivait : « C’est pourquoi, à mesure que nous approchons de la fin de toutes choses, les prophéties de Daniel exigent une attention toute particulière, car elles nous parlent de l’époque même où nous vivons. » (Prophètes et rois, p. 416)
Les messages du livre de Daniel, cette providence tout particulièrement révélée au peuple de Dieu des temps de la fin, indiquent le chemin que nous devons suivre et le message du jugement que nous devons prêcher. Ils génèrent en nous foi et confiance dans la direction prophétique de Dieu. Ils nous annoncent les grandes retrouvailles avec notre Sauveur et nous y préparent. Ils nous rappellent qu’il y a un Dieu dans les cieux en nous invitant à être dépendants de l’horloge prophétique, en nous rappelant que le moment est venu d’étudier les prophéties qui annoncent le devenir de ce monde.
Aujourd’hui, c’est le moment idéal pour lever nos têtes et observer avec attention l’accomplissement des prophéties qui annoncent le retour de Jésus dans ce monde.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)
