Jésus et l’autre commencement
« Tout est venu à l’existence par elle, et rien n’est venu à l’existence sans elle. Ce qui est venu à l’existence en elle était vie, et la vie était la lumière des humains. » Jean 1.3-4
Le commencement dont il est question dans l’Évangile de Jean est un commencement sans début, reflétant la préexistence éternelle du Christ, qui est Dieu.
Cependant, Jean mentionne un deuxième commencement aux versets 3 et 4, celui de la Création, que Paul commente ainsi : « Car c’est en lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, le visible et l’invisible […] ; tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1.16).
De plus, dans l’épître aux Hébreux, nous lisons que c’est par le Christ que Dieu « a fait les mondes » (Hébreux 1.2).
Ainsi, le nouveau-né de Bethléem était bien plus qu’un être humain de plus dans l’histoire chaotique de ce monde. La Bible le présente comme le Dieu créateur qui a « la vie » en lui-même, « tout comme le Père a la vie en lui-même » (Jean 5.26). Cette citation du livre Jésus-Christ (p. 526) exprime très bien cette vérité : « En Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et qu’il ne tient de personne ».
C’est cette vie résidant en Christ qui explique pourquoi la Parole devint une force créatrice. Ce n’est pas par hasard si Jean parle du Christ créateur comme de la Parole. Après tout, c’est par une parole clairement exprimée que débutèrent tous les jours de la Création. « Dieu dit » : tel est le sens de la Parole créatrice de Jean 1.1-5 (voir Genèse 1.3,6,9,14,20,24).
En conséquence, c’est également la Parole éternelle qui observa le sabbat à la fin de la semaine de la création. Nous lisons : « Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et toute leur armée. Le septième jour, Dieu avait achevé tout le travail qu’il avait fait ; le septième jour, il se reposa de tout le travail qu’il avait fait. Dieu bénit le septième jour et en fit un jour sacré, car en ce jour Dieu se reposa de tout le travail qu’il avait fait en créant. » (Genèse 2.1-3.) Ainsi, il n’est pas étonnant que Jésus ait déclaré : « Le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2.28).
L’Évangile de Jean est donc très clair concernant Jésus : il n’est pas seulement le nouveau-né de Bethléem.
Non ! Il est le Dieu éternel. Il est le Créateur de tout ce qui existe. Il a la vie en lui-même.
Quand nous tournons les yeux vers Jésus, nous comprenons mieux la véritable identité de notre Sauveur et nous sommes remplis de respect à son égard. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)