D’autres enseignements pour les « minables »
« Il proclamait : Il vient derrière moi, celui qui est plus puissant que moi, et ce serait encore trop d’honneur pour moi que de me baisser pour délier la lanière de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés d’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » Marc 1.7-8
« Il faut que lui croisse et que, moi, je diminue. » Jean 3.30
En dépit de ses singularités et de ses déclarations véhémentes, Jean-Baptiste était un grand homme. Non seulement les gens ordinaires parcouraient de longues distances pour venir l’écouter, mais c’était aussi le cas des chefs religieux. Ceux-ci l’écoutaient et allaient jusqu’à accepter sa façon de remettre en cause leurs positions et leurs agissements. En fait, même les plus grands demandaient une audience avec lui. Jean-Baptiste était vraiment un homme d’influence réputé.
Par ailleurs, Jean-Baptiste ne tombait jamais dans les mêmes travers que nous, les « minables ». Permettez-moi de m’expliquer. J’ai connu un grand évangéliste qui avait beaucoup de succès, ayant amené des milliers de gens à l’Église. Cependant, il était tombé dans le piège qui consiste à avoir un excès de confiance dans ses capacités. Nous pourrions dire la même chose, bien sûr, des pasteurs, des responsables des Églises locales, et même des membres d’Église influents. Il semble que le nombre de « minables » soit important dans le monde.
L’un des problèmes du succès, c’est que la frontière qui le sépare de l’échec est mince. Or, les êtres humains courent à l’échec quand ils commencent à s’attribuer leurs succès, quand ils ont une haute opinion d’eux-mêmes et quand, par leur manière d’être et leurs paroles, ils attirent les gens à eux au lieu de les attirer à Jésus. Voilà ce que signifie être « minable ».
Jean-Baptiste connaissait clairement ce problème. J’imagine aussi qu’il fut confronté à la même tentation d’orgueil que vous et moi. Cependant, il avait découvert la plus grande leçon que nous puissions apprendre, à savoir que notre égoïsme est la racine du péché et que tous les problèmes en découlent.
Jean-Baptiste lui-même mentionna la solution quand ses disciples comprirent que le ministère de Jésus prédominait sur le sien (Jean 3.26). Ceci n’était pas un problème pour lui. En effet, il avait appris la leçon la plus importante qui soit : « Il faut que lui croisse et que, moi, je diminue ».
Mes amis, il est temps d’imiter Jean-Baptiste. Dès aujourd’hui, nous devons apprendre à arrêter de penser à nous-mêmes, à cesser de penser que nous sommes meilleurs que les autres, et à laisser à Jésus la place qui lui revient.
Aide-nous en ce sens, Père
(George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)