Qui était réellement Jésus ?
« C’était l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. » Jean 1.29
Les gens ont dit beaucoup de choses à propos de Jésus, mais personne n’a fait de déclaration aussi pertinente que Jean-Baptiste, lorsqu’il vit Jésus approcher : « C’était l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. » Le lendemain, il l’appela de nouveau « l’Agneau de Dieu » (verset 36).
Cette expression ne signifie peut-être pas grand-chose pour nous qui vivons au 21ème siècle. Nombreux sont ceux qui n’ont jamais vu un véritable agneau et personne n’en a jamais sacrifié. Mais pour tous ceux qui écoutaient Jean-Baptiste, cette expression avait du sens.
Ses auditeurs pensèrent au temple de Jérusalem, au tabernacle du désert et au livre du Lévitique, dont le thème principal est le sacrifice d’agneaux innocents préfigurant les événements qui allaient aboutir au calvaire, où Jésus mourrait « une fois pour toutes » (Hébreux 10.10,14) en tant qu’Agneau de Dieu, pour le salut de toute l’humanité.
Le système des sacrifices de l’Ancien Testament était essentiellement substitutif. Les pécheurs amenaient leurs sacrifices devant le Seigneur. Ils posaient les mains sur la tête des animaux et confessaient leurs péchés, les transférant ainsi symboliquement sur les animaux qui devaient mourir à leur place.
Il semble qu’au fil du temps les Israélites aient oublié la véritable signification du système des sacrifices, car les multiples répétitions les avaient rendus insensibles à ce qui se passait. Cependant, pour Adam et Ève qui ne savaient pas ce qu’était la mort, l’impact dut être grand. À chaque pulsation de l’artère du cou de l’agneau, ils comprirent mieux ce message essentiel : le salaire du péché est la mort. Ils comprirent que l’agneau était mort à leur place et pour leurs péchés.
Si nous sommes aujourd’hui écœurés par cette pratique, pensez au sens que revêt l’enseignement du Nouveau Testament selon lequel Jésus, le Dieu éternel, est l’Agneau de Dieu qui est mort pour enlever le péché du monde. Cette réalité du sang versé est le fondement de toutes les métaphores du salut dans le Nouveau Testament, y compris la rédemption (Éphésiens 1.7), la justification (Romains 5.9), la réconciliation (Colossiens 1.20), la propitiation (Romains 3.25) et la purification (Hébreux 9.23).
L’enseignement de Jean-Baptiste selon lequel Jésus est « l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » est le fondement même de l’Évangile et du christianisme.
Sans cet Agneau, nous serions toujours perdus en raison de nos péchés et soumis à la mort qu’il a prise sur lui. Loué soit Dieu pour l’Agneau ! (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)