Jésus, l’être divin
« Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit. » Jean 17.5
Lorsqu’il était sur la terre, Jésus avait pleinement conscience de sa nature divine. Personne ne savait mieux que lui ce à quoi il dut renoncer quand il se fit homme. Dans ce texte, Jésus prie Dieu le Père pour être restauré dans la gloire qui était la sienne précédemment. Plus tard, Paul déclare que sa prière a été exaucée, soulignant qu’après avoir vécu sur la terre puis avoir été crucifié, Dieu « l’a souverainement élevé et lui a accordé le nom qui est au-dessus de tout nom, pour qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur à la gloire de Dieu, le Père » (Philippiens 2.9-11).
Cependant, dans Jean 17, Jésus doit encore affronter sa mort sur la croix, cet acte terrible qui l’attend. Il reconnaît sa faiblesse et son impuissance, des caractéristiques propres aux êtres humains. Pourtant, en même temps, il sait parfaitement qu’il possède une nature divine et la gloire qui était la sienne dans les cours célestes.
Une telle tension mentale dépasse les expériences que nous pouvons vivre, nous, êtres mortels. Nous savons que notre durée de vie est brève, qu’elle commence à notre naissance et se termine par la décomposition de notre esprit et de notre corps. Seuls ceux qui se bercent d’illusions imaginent être de nature divine. En tant qu’homme, Jésus a été confronté à des épreuves et a eu des pensées concernant certaines réalités qui dépassent notre capacité de compréhension. Pourtant, ces pensées révèlent qu’en tant qu’homme, il comprenait son rôle dans la Trinité divine et la réalité de celui-ci lui fut révélée lors de son baptême, quand les cieux s’ouvrirent et qu’il « vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et une voix retentit des cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; c’est en lui que j’ai pris plaisir » (Matthieu 3.16-17).
Le fait qu’il était « le Fils » et donc « la plénitude de la divinité manifestée » (Évangéliser, p. 550) dans la chair était clair pour lui. Il savait qu’il y avait « trois personnes vivantes dans la triade céleste […] : le Père, le Fils et le Saint-Esprit » (Ibid., p. 550). Jésus se fit l’écho de cette compréhension de la Trinité dans les paroles qu’il adressa aux disciples et qui sont relatées par Matthieu : « Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez, faites des gens de toutes les nations des disciples, baptisez-les pour le nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint. » (Matthieu 29.18-19.)
Ce Jésus que nous servons est merveilleux ! Nous pouvons comprendre qui il est, mais de façon tout à fait partielle. Il fut l’un de nous, et pourtant il était Dieu, et il le savait. Tel est le mystère de la divinité. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)