Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 8 février

8 février 2022

Un double message

« Aussitôt baptisé, Jésus remonta de l’eau. Alors les cieux s’ouvrirent pour lui, il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et une voix retentit des cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; c’est en lui que j’ai pris plaisir. » Matthieu 3.16-17

Le baptême de Jésus marqua officiellement l’arrivée du Messie et le début de son ministère. Ce fut l’occasion pour Jean-Baptiste de proclamer que Jésus était le Messie et Sauveur (Jean 1.29-34), ce que Dieu confirma publiquement.

Les Évangiles présentent trois événements associés au baptême de Jésus.
Premièrement, les cieux s’ouvrirent, symbolisant la restauration de la communication entre le ciel et la terre. Depuis la mort des derniers prophètes hébreux (Aggée, Zacharie et Malachie) environ quatre cents ans auparavant, Israël n’avait pas reçu de message direct du Saint-Esprit. Le fait que les cieux s’ouvrirent indique donc clairement que cette période d’aridité prophétique était terminée.

Deuxièmement, l’Esprit de Dieu descendit sur Jésus. Nous ne devons pas en tirer la conclusion que Jésus n’avait pas le Saint-Esprit avant cet événement. Après tout, il était né de Marie « par le fait de l’Esprit saint » (Matthieu 1.18). Cela indique plutôt un tournant dans le plan du salut, car c’est ensuite que débuta le ministère du Messie. Au-delà de cela, le fait que Jésus reçoive le Saint-Esprit le place dans la lignée de plusieurs héros de l’Ancien Testament, dont Gédéon (Juges 6.34), Samson (Juges 15.14) et Saül (1 Samuel 10.6). Tous ces hommes de l’Ancien Testament débutèrent leur ministère pour Dieu après avoir reçu l’Esprit. Il en fut de même pour Jésus.

Le troisième événement qui suivit le baptême de Jésus fut cette voix qui retentit dans le ciel et déclara : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; c’est en lui que j’ai pris plaisir ».

Cette proclamation céleste contient un message essentiel. Ces mots venant du ciel reprennent deux versets de l’Ancien Testament : Psaume 2.7 et Ésaïe 42.1. Tous les Juifs considéraient que le Psaume 2 était une description du Roi messianique qui devait venir. La citation d’Ésaïe – « celui […] que j’agrée » – introduit un passage sur le Serviteur de Dieu qui devait souffrir et rencontrer de l’opposition. Ce passage se termine par les paroles messianiques d’Ésaïe 53, chapitre dans lequel nous lisons qu’il fut « transpercé à cause de nos transgressions » (versets 5-6).

Ainsi, après son baptême, Jésus avait deux certitudes : tout d’abord, il était effectivement celui que Dieu avait choisi ; d’autre part, le chemin qui l’attendait était celui de la croix. Il était peut-être le Roi, mais son trône serait une croix. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

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