La permanence de la loi
« Je vous le dis, en effet, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota ou un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé. » Matthieu 5.18
Jésus n’aurait pas pu être plus clair. Rien ne peut changer la loi de Dieu. Ses exigences sont permanentes.
Tout comme le ciel et la terre sont les signes d’une véritable stabilité, puisqu’ils sont là constamment, de même la loi de Dieu ne connaît pas de fin. Dieu ne la modifie pas de temps en temps parce qu’il éprouve l’envie de faire quelque chose de différent. Non, les principes de la loi sont aussi intemporels que l’univers.
La traduction de la Bible du Semeur est intéressante : « Oui, vraiment, je vous l’assure : tant que le ciel et la terre resteront en place, ni la plus petite lettre de la loi, ni même un point sur un i n’en sera supprimé jusqu’à ce que tout se réalise ». La permanence de la loi de Dieu est davantage encore mise en évidence.
Pourquoi en est-il ainsi ? Dieu n’est-il pas libre ? Ne peut-il faire ce qu’il veut ?
Bien sûr, il peut agir comme il l’entend, mais ce n’est pas la question. La raison d’être de la loi de Dieu, c’est la vie et l’harmonie. Tout ce qui est contraire à la loi est synonyme de mort, de destruction et de désordre. Prenons l’exemple des Dix commandements : une société dans laquelle les gens pourraient s’entretuer et seraient sans cesse méfiants les uns envers les autres serait profondément malsaine.
La loi de Dieu ne peut changer, car c’est une représentation de son caractère d’amour. Ses principes ont été établis pour notre bien éternel.
Ainsi, même la plus petite partie de la loi de Dieu, « pas un seul iota ou un seul trait de lettre » – la plus petite lettre et le plus petit point de l’alphabet hébreu –, ne changera jamais. C’est pour notre bien.
Ceci est vrai pour les Dix commandements, mais aussi pour tout l’Ancien Testament (la Loi et les Prophètes), qui est encore tout à fait pertinent pour les chrétiens aujourd’hui.
Même les lois cérémonielles ont du sens pour nous. Ce qui est a été cloué à la croix, c’est la condamnation de la loi plutôt qu’une partie de la loi. Les lois cérémonielles sont accomplies par le ministère du Christ. Il est l’Agneau de Dieu qui est mort pour nous (Jean 1.29), il est notre Pâque (1 Corinthiens 5.7), et il se trouve actuellement dans le sanctuaire céleste où il agit en tant que grand-prêtre, comme nous l’explique l’épître aux Hébreux. L’application des lois cérémonielles se fait désormais non plus sur la terre mais dans le ciel où, dans son amour, le Christ intercède pour nous aujourd’hui. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)