Le signe de Jérusalem – 2

« Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa dévastation s’est approchée. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem s’en retirent, et que ceux qui seront dans les campagnes n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours où justice sera faite, pour que soit accompli tout ce qui est écrit. […] Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations. » Luc 21.20-24 

Hier, nous avons commencé à étudier les déclarations prophétiques de Jésus, qui permirent à ceux qui plaçaient leur foi en lui d’échapper au désastre lors de la destruction de la ville. Le cours des événements incita les chrétiens à prêter attention à ses avertissements.

Au mois d’août de l’an 66, Cestius, qui était légat de Rome en Syrie, attaqua Jérusalem puis se retira pour une raison inconnue, alors que la victoire était à sa portée. Puis en 67 et en 68, Vespasien assujettit la Galilée et la Judée, mais retarda le siège de Jérusalem en raison de la mort de l’empereur Néron. Ce n’est qu’au printemps et à l’été de l’an 70 que la ville de Jérusalem fut assiégée puis détruite par Titus, le fils de Vespasien. Eusèbe de Césarée (263 – 339) déclara qu’à un moment, entre les troubles de l’an 66 et la destruction qui eut lieu en 70, « grâce à un oracle donné par une révélation à des personnes appropriées, les membres de l’Église de Jérusalem reçurent l’ordre de quitter la ville avant le [véritable] début de la guerre, et de s’installer dans une ville de Pérée nommée Pella. Ceux qui croyaient au Christ se rendirent donc de Jérusalem à Pella » (Histoire ecclésiastique 3.5.3).

Ainsi, suivant la recommandation du Christ relatée dans Matthieu 24 et dans Luc 21, ainsi que celle d’un prophète cité par Eusèbe qui ne le nomma pas, les chrétiens fuirent la ville et échappèrent à sa destruction. Cette destruction, ainsi que le fait que les chrétiens aient pu échapper à la catastrophe, furent des signes majeurs concernant le retour de Jésus et la fin du monde. Dans le contexte de Matthieu 24, ils nous donnent la garantie que le monde pécheur sera un jour totalement anéanti et que ceux qui croient en Jésus seront sauvés.

Ellen White le résume très bien : « La prophétie du Seigneur touchant Jérusalem doit avoir un autre accomplissement dont ce néfaste événement n’est qu’une pâle image. Dans le triste sort de la cité élue, il faut lire ce qui arrivera à un monde qui a rejeté la miséricorde de Dieu et foulé aux pieds sa loi. […] En ce jour-là, comme lors de la destruction de Jérusalem, le peuple de Dieu, tous ceux qui se trouveront inscrits dans le livre seront délivrés » (La tragédie des siècles, p. 37).

Louons Dieu pour sa miséricorde !
(George Knight – Tournez les yeux vers J2SUS°