Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 08 septembre

8 septembre 2022

La vraie vigne

« C’est moi qui suis la vraie vigne, et c’est mon Père qui est le vigneron. Tout sarment qui, en moi, ne porte pas de fruit, il l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il porte encore plus de fruit. Vous, vous êtes déjà purs, à cause de la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. Tout comme le sarment ne peut de lui- même porter du fruit s’il ne demeure dans la vigne, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. » Jean 15.1-4 

La plupart des lecteurs du Nouveau Testament ne peuvent comprendre à quel point ce passage est fort. Mais les disciples en avaient conscience. Ils étaient Juifs et saisissaient ce que Jésus voulait dire en affirmant qu’il était la vraie vigne.

À maintes reprises, l’Ancien Testament compare Israël à une vigne et au vignoble de Dieu. « Or, la vigne du Seigneur (YHWH) des Armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait », déclara Ésaïe (5.7). D’après Jérémie, Dieu dit à Israël : « Moi, je t’avais plantée comme un cépage de choix » (Jérémie 2.21). « Tu avais arraché de l’Égypte une vigne », s’exclama le psalmiste (Psaume 80.9). Par conséquent, la vigne était devenue le symbole d’Israël, à tel point que le peuple illustra les pièces de monnaie d’une vigne quand il fut libre. Faire partie de la vigne signifiait donc être israélite ou être juif. Cependant, l’enseignement de l’Ancien Testament concernant la vigne ne se limite pas à cette comparaison entre Israël et la vigne de Dieu. Ce symbole a un côté négatif. En effet, les Écritures associent souvent Israël au concept de dégénération. Ésaïe voulut montrer que la vigne dépérissait. Pour Jérémie, la nation était une vigne de qualité plantée par Dieu, mais qui s’était transformée « en boutures dégénérées d’une vigne étrangère » (Jérémie 2.21). Pour Osée, autrefois « Israël était une vigne luxuriante » (Osée 10.1).

C’est dans ce contexte que Jésus fit cette étonnante déclaration : « C’est moi qui suis la vraie vigne. ». Cette affirmation signifiait bien sûr que le simple fait d’être né juif ne permettait pas nécessairement de faire partie du vignoble de Dieu. Au contraire, Jésus déclara à ses auditeurs juifs, comme il nous dit aujourd’hui, que pour faire partie du véritable peuple de Dieu, nous devons entretenir une relation étroite avec lui. Cette idée amena Jésus à expliquer dans Jean 15.6-10 ce que signifie demeurer en lui, tout comme les sarments demeurent dans la vigne.

Avant d’étudier ces versets, nous devons réfléchir au chemin qui mène à la vie éternelle. Ce n’est certainement pas le fait d’être né dans une famille baptiste, luthérienne, catholique ou même adventiste qui permet d’avoir la vie éternelle. L’essentiel consiste à considérer Jésus comme notre Sauveur, notre Seigneur et notre Ami. Faire partie du vignoble implique que notre vie et nos buts soient en totale conformité avec sa volonté. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

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