Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 26 septembre

26 septembre 2022

Le procès de Pierre, deuxième étape

« Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : Vraiment, toi aussi tu es de ces gens-là, ta façon de parler le montre bien. Alors, il se mit à jurer, sous peine de malédiction : Je ne connais pas cet homme ! Aussitôt, un coq chanta. Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant qu’un coq ait chanté, tu m’auras renié par trois fois. Il sortit, et dehors, il pleura amèrement. » Matthieu 26.73-75 

L’heure de Pierre était venue. Il échoua, non seulement une fois, mais trois fois, de façon toujours plus flagrante.

Puis, s’il en était possible, la situation empira quand un membre de la famille de Malchus, l’homme qui avait eu l’oreille guérie, identifia Pierre en raison de son accent galiléen (Jean 18.10,26 ; Marc 14.70). Lors de cette troisième accusation, Pierre céda à la panique et « se mit à jurer » qu’il ne connaissait pas « cet homme » (Marc 14.71).

Pierre n’aurait pu être plus clair en reniant Jésus. On peut émettre trois hypothèses concernant les paroles qu’il prononça en jurant. La première supposition est qu’il proféra des paroles blasphématoires. C’est grave, mais Pierre alla probablement plus loin.

La deuxième hypothèse est qu’il jura par le nom de Dieu qu’il ne connaissait pas Jésus. Il le renia donc en prenant Dieu à témoin de sa sincérité.

La troisième possibilité est pire encore que les deux premières. Richard France émet l’idée que Pierre prononça une malédiction sur Jésus pour montrer clairement qu’il ne pouvait pas être l’un de ses disciples.

Quelle que soit la nature des propos qu’il tint, Pierre, qui était en quelque sorte le responsable des apôtres, trahit Jésus. Alors, plusieurs choses se produisirent. Tout d’abord, le coq chanta. Puis, au moment où le coq chanta, Jésus « se retourna et regarda Pierre ». Pierre sentit probablement toute la force de son regard pénétrant ! Ce regard ne signifiait pas : « Je te l’avais bien dit ! ». Ellen White déclare que « sur le tendre visage de [Jésus] on ne lisait aucune colère, mais seulement la pitié et la douleur » (Jésus-Christ, p. 712). À ce moment précis, les paroles de Jésus annonçant qu’il le renierait lui revinrent en mémoire.

Il ne put supporter le regard du Christ. « Il sortit, et dehors, il pleura amèrement ». Alors, Pierre fit un bon de géant dans le domaine de la foi. Jésus savait le sens qu’avaient ses pleurs de repentir.

Nous pouvons tous tirer une leçon de l’expérience de Pierre. Son problème essentiel n’était pas la peur, mais l’excès de confiance. Après tout, s’il avait été lâche, il n’aurait pas suivi Jésus dans cette cour où une tragédie se déroula. De plus, même si aucun de nous n’est sans reproche, aucun de nous n’est hors de portée de la grâce de Dieu. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

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