Une victoire paisible

« Jésus cria : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Après avoir dit cela, il expira. » Luc 23.43

 

Cette terrible obscurité finit par prendre fin. La plus grande crise de la vie de Jésus était passée et il savait que le Père ne l’avait pas abandonné.

L’angoisse avait disparu. La confiance et la paix caractérisent les paroles que le Christ prononça d’une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre tes mains ».

Ce sont des paroles remarquables de la part d’un homme qui, quelques minutes auparavant, se sentait totalement abandonné de Dieu. Ce sont des paroles de foi. Jésus savait qui était son Père, et il savait où il allait.

Jésus ne mourut pas comme les êtres humains. Nous mourrons parce que nous n’avons pas le choix. La maladie ou la vieillesse nous emportent, que nous le voulions ou non. Mais même dans la mort, Jésus fut différent. Il mourut volontairement. De lui-même, il déclara : « Je me défais de ma vie pour la reprendre. Personne ne me l’enlève, mais c’est moi qui m’en défais, de moi-même ; j’ai le pouvoir de m’en défaire et j’ai le pouvoir de la reprendre. » (Jean 10.17-18.) Jésus savait qui il était, il connaissait l’identité de son Père et il savait où il allait quand il se confia une dernière fois entre les mains de Dieu et poussa son dernier souffle.

Cette expérience doit apprendre quelque chose à chacun de ses disciples. Sa mort fut unique dans le sens où elle fut choisie et volontaire, mais tous ses disciples peuvent avoir le privilège d’affronter la mort avec le calme et le sentiment de victoire dont il fit preuve.

Comme lui, je n’ai pas peur de ce que certains ont appelé « la pire des terreurs ». Par ce qu’il a accompli, Jésus a vaincu Satan. Le diable peut nous troubler pendant un temps, mais il ne peut nous séparer de l’amour de Dieu et de la victoire de Jésus.

Étienne en avait conscience quand la mort approcha. « Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! », cria-t-il. Paul avait cette vérité en tête quand vint l’heure de sa mort : « Je sais bien en qui j’ai placé ma foi, et je suis persuadé que celui-là a le pouvoir de garder ce qui m’a été confié jusqu’à ce jour-là. » (2 Timothée 1.12.) 

Heureux et bénis sont ceux qui marchent avec Jésus durant leur vie. Ils seront à ses côtés dans le monde à venir.

Nous pouvons avoir confiance. Comme Jésus, nous savons en qui nous croyons. Et nous pouvons aussi lui remettre notre esprit lorsque vient la fin de notre voyage sur cette terre.
(Geroge Knight – Tournez les yeux vers Jésus)