Le temps de l’attente
« Vous en êtes témoins. Moi, j’envoie sur vous ce que mon Père a promis ; vous, restez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. » Luc 24.48-49
« C’est à eux aussi qu’avec beaucoup de preuves il se présenta vivant après avoir souffert ; il leur apparut pendant quarante jours, parlant du règne de Dieu. Comme il se trouvait avec eux, il leur enjoignit de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis – ce dont, leur dit-il, vous m’avez entendu parler : Jean a baptisé d’eau, mais vous, c’est un baptême dans l’Esprit saint que vous recevrez d’ici peu de jours. » Actes 1.3-5
Luc termina son Évangile et débuta son histoire de l’Église primitive dans le livre des Actes de la même façon. Il indiqua que Jésus demanda à ses disciples de ne pas se lancer dans la mission qu’il leur avait confiée et de ne pas commencer à proclamer le message de l’Évangile avant de recevoir la puissance de l’Esprit pour effectuer cette tâche.
C’était exactement le conseil dont ils avaient besoin à ce moment précis. Remplis de la joie de savoir que Jésus était ressuscité, ils se seraient volontiers précipités pour aller témoigner auprès des gens de la plus grande vérité de l’histoire de l’humanité.
Mais Jésus savait qu’ils n’étaient pas prêts. Il avait conscience que, même s’ils connaissaient le message de l’Évangile, ils n’avaient pas encore la puissance nécessaire pour le prêcher avec succès. « Le Sauveur savait que nul argument, aussi logique soit-il, n’arriverait à attendrir les cœurs endurcis, ni à briser l’écorce de la mondanité et de l’égoïsme humain. Il savait que ses disciples devaient recevoir le don céleste, que l’Évangile ne serait efficace que s’il était proclamé par des cœurs ardents, des lèvres éloquentes, et grâce à une réelle connaissance de celui qui est le chemin, la vérité et la vie. L’œuvre confiée aux disciples réclamait une grande puissance, car la marée du mal déferlerait sur eux, forte et profonde ; un chef vigilant et redoutable était à la tête des forces des ténèbres, et les disciples du Christ ne pouvaient lutter pour le bien qu’avec l’aide de Dieu, accordée par l’Esprit. » (Conquérants pacifiques, p. 29-30)
L’une des vérités les plus difficiles à saisir pour les croyants authentiques est que l’attente est souvent plus importante que l’action. Nous ressemblons trop souvent à Pierre. Nous allons de l’avant avant de savoir exactement ce que nous avons à faire. Nous nous lançons sans avoir reçu la force nécessaire pour agir.
Le temps de l’attente précède les exploits. L’étude, la prière, les échanges et la méditation sont essentiels. Le temps de l’action vient une fois que nous avons reçu la puissance de l’Esprit, les conseils et la sagesse nécessaires pour accomplir la mission du Seigneur selon sa volonté.
(George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)