Le plan de la mission de Jésus – 1

« Mais vous recevrez de la puissance quand l’Esprit saint viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et en Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Actes 1.8 

Jésus avait un plan. Pour mener à bien une mission, il est nécessaire d’y réfléchir sérieusement, de définir un but ainsi que les moyens de l’atteindre. La première étape du plan de Jésus consistait à accorder aux disciples une véritable puissance, afin qu’ils puissent accomplir l’immense tâche qui leur était confiée. Ils devaient avoir des connaissances, ce à quoi Jésus avait pourvu quand il était sur la terre, et ils devaient également recevoir la puissance divine. Le mot grec traduit par « puissance » est dunamis, à partir duquel nous avons formé le mot « dynamite ». Je me souviens très bien d’un voyage que j’ai fait, il y a presque cinquante ans, dans le désert du sud de la Californie. Un jour, j’ai aperçu un éclair sur une montagne, à quelques kilomètres de l’endroit où je me trouvais. Puis j’ai vu un immense nuage de poussière et de débris. Alors, la première onde de choc a atteint ma voiture, et j’ai compris que j’avais été témoin d’une explosion massive. Dans ce cas précis, ceux qui avaient organisé cette explosion avaient probablement utilisé de la dynamite. La dynamite est une forme de dunamis ou de puissance. Paul associe le message de l’Évangile à cette même force, quand il écrit que la Bonne Nouvelle « est en effet puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). L’une des raisons pour lesquelles il n’avait pas honte de l’Évangile était qu’il se sentait soutenu par la puissance de Dieu. L’apôtre Paul explique de façon extrêmement claire, dans les premiers chapitres de l’épître aux Romains, que nous sommes incapables de nous sauver nous-mêmes de l’emprise du péché. Même si nous essayons de toutes nos forces, nous ne pouvons-nous libérer de ses effets destructeurs. C’est là qu’intervient la puissance de Dieu : il peut faire ce qui nous est impossible. Cette vérité s’applique à la fois au salut des pécheurs et à la proclamation de la vérité de l’Évangile. C’est le Saint-Esprit qui est l’acteur divin dans ce domaine. L’œuvre de l’Esprit sous-tend toute action d’évangélisation. Sans l’Esprit, il ne peut y avoir de dunamis. Ceci nous amène à la deuxième partie du plan de mission de Jésus. Il appelle ses disciples soutenus par l’Esprit à être ses agents ou ses témoins. Nous trouvons ici un autre mot grec important, martys, à partir duquel nous avons formé le mot « martyr ». À l’origine, ce mot désignait une personne qui témoignait dans une cour de justice. Mais dans le Nouveau Testament, il a pris un sens nouveau, désignant une personne ayant été témoin ou témoignant du véritable Évangile du Christ. Puis, le sens de ce mot a encore évolué, désignant une personne prête à mourir plutôt que d’abandonner Jésus et la prédication de son message. Aujourd’hui encore, Dieu appelle son peuple à témoigner par sa puissance. Aujourd’hui, il nous y invite personnellement, vous et moi. Comment allons-nous répondre à cette invitation ?
(George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)