Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 20 décembre

20 décembre 2022

Vivre dans l’espérance

« Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort, afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. » 1 Thessaloniciens 4.13 

Le verset d’aujourd’hui est le passage le plus long rédigé par l’apôtre Paul sur le thème du retour du Christ. Concernant les détails de la résurrection des saints, il s’agit du texte le plus complet du Nouveau Testament, avec celui de 1 Corinthiens 15.51-55. L’apôtre commence son exposé avec une déclaration sur l’espérance. Nous avons déjà vu que Paul considérait le retour du Christ comme une « bienheureuse espérance » (Tite 2.13). Ici, dans 1 Thessaloniciens, il développe la notion d’espérance et précise ses implications. Les personnes récemment converties à Thessalonique avaient besoin d’entendre parler de cette espérance. La mort d’un certain nombre de leurs proches les avait surpris. Ils croyaient sans aucun doute que tous les croyants vivraient jusqu’au retour du Christ. Mais certaines personnes de leur communauté étaient décédées et les membres de l’Église de Thessalonique avaient dû accomplir la triste tâche consistant à les enterrer. Qu’allait-il advenir de ces personnes ?

C’est un problème qui a toujours troublé les êtres humains. Après tout, personne d’entre nous n’échappe à la mort. Ainsi, quel est le sens de la mort ou d’une vie vouée à prendre fin de cette façon si stérile ? C’est une question qu’ont toujours posée les philosophes, les théologiens et les gens ordinaires au fil du temps. La réponse de Paul est la plus satisfaisante jamais proposée.

Il écrit qu’il ne veut pas que ses lecteurs soient ignorants à propos de ceux qui se sont endormis dans la mort. L’apôtre ne voulait pas que la mort d’êtres chers puisse ébranler la foi de ceux auxquels il s’adressait. Il ne voulait pas que les destinataires de son épître forment un peuple sans espérance.

« Sans espérance » : voilà les mots qui encouragèrent l’apôtre à aborder la question de la résurrection des saints, ce qu’il fait à partir du verset 14 de 1 Thessaloniciens 4.

Mais avant de réfléchir à ce sujet, il est important de chercher à comprendre pourquoi Paul définit le christianisme comme une religion de l’espérance. Dans sa lettre aux Romains, il parle de Dieu comme du « Dieu de l’espérance » (Romains 15.13) et souligne qu’en tant que chrétiens, nous « mettons notre fierté dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5.2).

J’aimerais souligner que, dans la Bible, l’espérance n’est pas un vœu pieux, mais la certitude que quelque chose va se produire. Or, l’assurance de ce que Dieu fera dans le future repose sur ce qu’il a accompli dans le passé. Ainsi, Paul écrit : « Car tout ce qui a été écrit autrefois a été écrit pour notre instruction, afin que, par la persévérance et par l’encouragement des Écritures, nous ayons l’espérance » (Romains 15.4)
George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

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