Le grand dîner

« Et j’entendis comme la voix d’une grande foule, comme le bruit de grandes eaux et comme le bruit de forts tonnerres, qui disait : Alléluia ! Car le Seigneur, notre Dieu, le Tout-Puissant, a instauré son règne. Réjouissons-nous, soyons transportés d’allégresse et donnons-lui gloire, car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est préparée. Il lui a été donné d’être vêtue de fin lin, resplendissant et pur – Le fin lin, c’est la justice des saints. Il me dit : Écris : Heureux ceux qui sont invités au dîner des noces de l’Agneau ! Puis il me dit : Ce sont là les vraies paroles de Dieu. » Apocalypse 19.6-9 

Au fil de l’histoire, de grands dîners ont toujours eu lieu dans les plus grands palais de la terre, des événements attendus avec enthousiasme par les convives. Mais aucun repas ne sera plus grand que celui des noces de l’Agneau, au cours duquel Jésus recevra son royaume, décrit de façon très imagée dans le livre de l’Apocalypse et comparé à « la Jérusalem nouvelle, prête comme une mariée qui s’est parée pour son mari » (Apocalypse 21.2).

Le banquet dont il est question ici est un sujet profondément ancré dans l’histoire biblique. Le prophète Ésaïe en parla sept cents ans avant l’incarnation du Christ. « Le Seigneur (YHWH) des Armées fera pour tous les peuples, dans cette montagne, un banquet de mets succulents. […] Il anéantira la mort pour toujours ; le Seigneur Dieu essuiera les larmes de tous les visages ; il fera disparaître de toute la terre le déshonneur de son peuple – c’est le Seigneur qui parle. En ce jour-là on dira : C’est lui, notre Dieu ! Nous avons mis notre espérance en lui et il nous a sauvés. C’est le Seigneur, en qui nous avons espéré : soyons dans l’allégresse, réjouissons-nous de son salut ! » (Ésaïe 25.6-9.) 

Jésus prophétisa également ce festin quand il déclara que « beaucoup viendront de l’est et de l’ouest pour s’installer à table avec Abraham, Isaac et Jacob dans le royaume des cieux » (Matthieu 8.11). Il fit de nouveau allusion à ce dernier repas quand il prit la coupe et dit : « Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai avec vous, nouveau, dans le royaume de mon Père » (Matthieu 26.29).

Le plus grand dîner de tous les temps est arrivé dans Apocalypse 19. Comme dans la parabole des dix vierges, les saints sont les invités du banquet (Matthieu 25.1-10). Ils sont non seulement invités mais, dans Apocalypse 19.8, nous constatons qu’ils sont vêtus de façon toute spéciale pour l’occasion. Ils sont sauvés par la grâce, qui a fait une différence dans leur vie. Ils ont vécu pour Dieu et en fonction de ses principes. Ainsi, non seulement leur Roi arrive sur un cheval blanc, mais leurs robes éclatantes sont faites de lin « resplendissant et pur », représentant « la justice des saints ». La grâce de Dieu qui sauve, qui transforme et qui est source de puissance les a transformés. Ainsi, ils sont prêts pour le grand dîner, la plus merveilleuse de toutes les fêtes.
(George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)