L’Agneau royal
« Après cela, j’entendis comme la voix forte d’une grande foule dans le ciel, qui disait : Alléluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu, parce que ses jugements sont vrais et justes. […] Alors je vis le ciel ouvert, et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s’appelle Fidèle et Vrai, il juge et fait la guerre avec justice. Ses yeux sont comme un feu flamboyant ; sur sa tête, il y a beaucoup de diadèmes ; il porte un nom écrit que personne ne connaît, sinon lui. […] Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues de fin lin, blanc et pur. […] Il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. » Apocalypse 19.1-16
Comment un être humain peut-il décrire un événement céleste ? Comment un homme emprisonné sur l’île de Patmos peut-il écrire au sujet de la gloire et de la victoire ? Ce n’est pas une chose facile à faire. Dans tout le chapitre 19 de l’Apocalypse, Jean emploie un langage symbolique pour essayer de dépeindre le retour majestueux de l’humble Agneau de Dieu qui est devenu le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », qui est venu sauver son peuple et détruire ceux qui ont semé le chaos sur la terre. Beaucoup de choses se sont produites dans la vie de Jean. Il connut Jésus lorsqu’il était un homme humble, guérissant les malades et nourrissant les foules, un homme qui accepta de se soumettre à la mort sur la croix. Mais désormais, soixante ans plus tard, Jean a un aperçu de l’humble Galiléen dans toute sa gloire.
Il s’agit là du Messie-Roi que Jean, Pierre et les Juifs en général attendaient lors de sa première venue sur la terre. Comme nous l’avons souvent souligné au cours de l’année, les Juifs croyaient que le Christ viendrait sauver son peuple avec force, comme David, et qu’il serait un homme de guerre désireux de libérer son peuple de l’asservissement et de l’oppression. C’est ce que les disciples attendaient de la part de Jésus, lorsqu’il était sur la terre. Dans leur esprit, la première venue et la seconde venue ne faisaient qu’une. Ils furent abasourdis quand le Christ fut mené à la croix comme un agneau.
Mais désormais, tout était clair pour Jean. Le Christ devait d’abord accepter d’être l’Agneau offert en sacrifice avant de pouvoir assumer le rôle de Roi libérateur de toutes les nations, dans sa justice et son amour. La plénitude du royaume allait enfin venir.
Celui qui est appelé « Fidèle et Vrai » reviendra pour accomplir les promesses qu’il a faites quand il était sur la terre. Le cheval blanc symbolise à la fois la pureté et la royauté. Le peuple de Dieu, à la fois dans le ciel et sur la terre, louera le Seigneur alors qu’il mettra fin au problème du péché.
Quel bonheur ce sera quand notre Sauveur personnel reviendra nous chercher pour nous emmener à la maison ! Je veux être prêt à rencontrer mon Seigneur quand ce jour arrivera. Je l’attends de tout mon cœur.
(George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)