Dieu tient les ficelles de l’histoire
« C ‘est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l ‘intelligence. » (Daniel 2.21)
À plus d’une occasion, j’ai entendu des croyants douter de ce que Dieu tient vraiment la barre de ce monde. Ellen White déclare : « Dans les annales de l’histoire humaine, la croissance des nations, l’élévation des empires comme leur chute, semblent dépendre de la volonté et des prouesses de l’homme ; le cours des événements semble, dans une large mesure, déterminé par son pouvoir, son ambition ou son caprice. Mais la Parole de Dieu tire le voile, et nous pouvons contempler, au-delà, derrière, et au travers du jeu des événements qui se font et se défont au gré des intérêts humains, et du pouvoir, et des passions, les agents de celui qui est plein de miséricorde, silencieusement, patiemment à l’œuvre selon les conseils de sa propre volonté. La Bible révèle la vraie philosophie de l’histoire. […] Le pouvoir exercé sur terre par tout chef d’État lui est confié par Dieu ; de l’usage qu’il en fait dépend sa réussite. […] Reconnaître que ces principes sont à l’œuvre dans les manifestations de la puissance de celui ‘qui renverse et établit les rois’, c’est comprendre la philosophie de l’histoire. » (Éducation, p. 200-201)
Ainsi donc, le Dieu de la Bible est si étroitement associé à son œuvre que l’on ne peut passer en revue l’histoire du monde sans résumer en même temps l’histoire même de la Providence divine. Rien n’est aussi bien établi que la finalité providentielle vers laquelle l`humanité s’achemine. La philosophie providentialiste de l’histoire nous enseigne que l’événementiel humain a une fin, que Dieu dirige l’histoire et qu’il a déterminé’ son objectif. Nous disposons d’un compte rendu des plans divins dans la Bible, qui n’est rien d’autre que le récit chronologique des actes de Dieu sur la terre, conduisant à l’acte rédempteur de l’incarnation, et qui culmineront lors de l’inauguration de son royaume.
Ce sens caché de l’histoire nous permet de découvrir, pleins d’espérance, que malgré le mauvais usage que les hommes font souvent de la liberté et des occasions que Dieu leur offre, c’est le Père céleste qui est à la barre de ce navire et qui fait de chaque être humain créé à son image l’objet de sa sollicitude, de son amour et de sa providence.
Aujourd’hui, je vous invite à reconnaître qu’il y a un Dieu dans les cieux qui contrôle cette planète. Ses promesses sont certaines. Décidez de lui être fidèle.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)