Où va s’asseoir l’ange ?
« Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte janvier aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l ‘aurore, et que j ‘aille habiter à l ‘extrémité de la mer ; là aussi ta main me conduira et ta droite me saisira. » (Psaume 139.7-10)
Charles, le père du pasteur Pierre Winandi, fut un évangéliste qui remporta beaucoup de succès dans la ville de Paris. Il fut l’orateur invité lors de ma remise de diplômes, en 1964. Il rencontra les diplômés à plusieurs reprises et nous raconta une histoire intéressante. Lorsque son épouse et lui-même quittaient leur foyer pour la salle de conférences en prévoyant que les réunions se termineraient tard, ils laissaient leur garçonnet au lit. Ils lui assuraient que l’ange du Seigneur resterait à son côté pour le garder pendant leur absence.L’enfant était habitué et, en général, s’endormait vite. Mais un jour, voyant que sa mère laissait ses petits vêtements sur l’unique chaise de la chambre à coucher, il lui demanda, très sérieux : « Maman, enlève mes vêtements de la chaise, sinon, où l’ange va-t-il s’asseoir ? ». Pour Pierre, la présence de l’ange du Seigneur dans sa chambre était indéfectiblement réelle.
Le pasteur Stanley Folkenberg m’a raconté qu’un très vieux pasteur retraité, ami de la famille, passait parfois la nuit chez lui. Avant de se coucher, ce bon frère avait l’habitude de s’asseoir sur le bord du lit et d’y passer un bon moment à converser avec Dieu. Le vieillard lui racontait, comme il l’aurait fait à son épouse, les incidents de la journée et lui demandait de l’aide pour les personnes qu’il avait rencontrées ce jour-là. Dieu prenait ainsi une dimension réelle dans sa vie. Avez-vous perçu un jour la présence de Dieu si proche de vous qu’il vous semblait sentir la chaleur de ses bras aimants et entendre le doux murmure de ses paroles ?
David témoigne de l’omniscience et de l’omniprésence divines dans le magnifique psaume 139. Il y reconnaît que Dieu a été à ses côtés dès le sein maternel, qu’il est encore avec lui lorsqu’il s’éveille (vs. 18), qu’il est partout (vs. 8), qu’en tout lieu, même lointain ou le plus secret qui soit, « là aussi ta main me conduira et ta droite me saisira. » (v. 10)
Auriez-vous oublié qu’il demeure à vos côtés ? Ne craignez rien, sa présence vous gardera. Il y a un Dieu dans les cieux !
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)