La demeure céleste de Dieu

« L ‘Éternel est dans son saint temple ; l’Éternel a son trône dans les cieux ; ses yeux regardent; ses yeux sondent les fils de l ‘homme » (Psaume 11.4)

Il y a un Dieu dans les cieux. La réalité de la présence de Dieu dans ce monde est une vérité indiscutable confirmée par sa Parole (Ac 17.27-28 ; Mt 1.23). En outre, la Bible situe la demeure de Dieu dans les cieux : « L’Éternel est dans son saint temple. » (Ps 11.4) ; « Je lève mes yeux vers toi qui sièges dans les cieux. » (Ps 123 .l) ; « Il a déployé cette puissance en Christ, en le ressuscitant des morts et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes. ›› (Éph 1.20). Cela ne signifie nullement que Dieu soit loin de nos problèmes ni de nos destinées. Du haut des cieux, il contemple le monde, regarde les hommes, s’intéresse aux affaires de cette planète et les dirige.

Les mondes terrestres et célestes, bien que s’affrontant parfois en raison du péché, ne sont pas opposés. Les dimensions verticale et horizontale de la vie humaine se croisent et s’entrelacent. Notre relation avec Dieu, qui siège sur son trône dans les cieux, affermit et enrichit notre situation ici-bas, sur terre.
Christ est venu dans ce monde pour unir inséparablement le ciel et la terre.

« En Christ nous devenons unis à Dieu plus étroitement que si nous n’avions jamais péché. En assumant notre nature, le Sauveur s’est rattaché à l’humanité par un lien qui ne sera jamais brisé, qui subsistera d’âge en âge. » (Jésus-Christ, p. 16)

L’ascension de Christ au ciel, auprès du Père, nous a mystiquement transportés avec lui dans les lieux célestes. L’expression « lieux célestes » apparaît uniquement dans l’épitre aux Éphésiens (1.3, 20 ; 2.6 ; 3.10 ; 6.12) où elle met en relief les avantages obtenus par la victoire de Christ lors de son incarnation. À moins de bien comprendre les choses célestes, nous ne pourrons assumer les circonstances difficiles par lesquelles nous passons sur terre ni comprendre comment Dieu agit avec nous.

Le songe de l’échelle unissant le ciel à la terre que Jacob eut à Béthel ne fut pas uniquement une promesse de bénédiction qui accompagnerait le patriarche au cours de sa vie. Cette échelle reste posée pour tous ceux qui veulent unir leurs expériences, qu’elles soient douloureuses, angoissantes, joyeuses, riches d’espoir ou prometteuses, à la providence d’un Dieu qui, depuis les cieux, continue à s’occuper de nous.

Ne croyez-vous pas que vous devriez consolider vos liens avec votre Père céleste ? Il vous attend. Il est prêt à habiter dans votre cœur.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)