Par la puissance de ma force
« Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone, le roi prit la parole et dit : N ‘est-ce pas ici Babylone la grande que j’ai bâtie comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? » (Daniel 4.29-30)
Nabuchodonosor avait raison. De la terrasse de son palais, l’on pouvait contempler des ziggourats surmontées de temples et, à l’ouest du palais, à côté du fleuve Euphrate, les fameux jardins suspendus de la ville construits par le roi en l’honneur de l’une de ses épouses. Ces jardins étaient considérés comme l’une des sept merveilles du monde antique. Quel dommage ! Nabuchodonosor n’avait pas appris la leçon. Un an auparavant, il avait eu un second songe, interprété par Daniel, dans lequel Dieu lui annonçait qu’il serait réduit à vivre pendant sept ans comme une bête des champs. Le prophète l’avait averti : « Ton royaume te restera quand tu reconnaîtras que celui qui domine est dans les cieux. C’est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire ! Mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger. » (Dn 4.26-27)
Nous ne devons jamais oublier que c’est Dieu qui a rendu possible tout ce que nous sommes ou possédons, un Dieu provident qui, sans que nous nous en rendions compte, a créé ou modifié les circonstances, a préparé notre chemin, a éveillé notre intérêt, nous a ouvert des portes riches d’opportunités, nous donné la vision, l’intelligence et les forces pour obtenir les richesses, la position, le bien-être dont nous jouissons. Lorsque les Israélites allaient entrer dans la Terre promise après un exode dirigé par la Providence, bien que dur et long. Lorsqu’ils allaient profiter de maisons, de champs, de fruits et de bétail dans cette terre où « coulaient le lait et le miel », Moïse les avertit : « Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. Souviens-toi de l’Étenel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères. » (Dt 8.17-18)
Rappelez-vous qu’il y a un Dieu dans les cieux… Quand tout va bien. Quand la vie vous sourit. Quand vous avez du succès dans votre travail ou vos études. Quand la paix et la prospérité règnent dans votre famille. Quand vous jouissez d’une bonne santé. Quand vous vous sentez satisfait ou fier de vos réussites. Cela vous éloignera de l’orgueil et vous apportera encore davantage de bénédictions célestes.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)