Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 15 Janvier

15 janvier 2025

La crise révèle le caractère

« Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n ‘ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ? » (Job 3.11)

Pauvre Job ! Son cri est celui d’un désespéré qui se sent abandonné par Dieu. En quelques jours, il a tout perdu : propriétés, enfants, santé, épouse… Mais il a perdu quelque chose qui, on se le demande, est peut-être encore plus terrible : la confiance en soi-même pour surmonter les épreuves. Ses amis lui ont fait sentir que ce qui lui est arrivé résulte de son iniquité : « Tu dis : Ma manière de voir est juste, et je suis pur à tes yeux. – Oh ! Si Dieu voulait parler, s’il ouvrait les lèvres pour te répondre, et s’il te révélait les secrets de sa sagesse, qui dépassent largement la raison, tu saurais alors que Dieu, pour toi, laisse dans l’oubli une partie de ta faute. » (Job 11.4-6). Mais il y a une chose essentielle que le patriarche n’a pas perdue, même lorsqu’il désire la mort : sa foi et son espérance en son rédempteur : « Mais je sais que mon rédempteur est vivant et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera. Quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je le verrai, et il me sera favorable. Mes yeux le verront, et non ceux d’un autre. Mon âme languit d’attente au dedans de moi. » (Job 19.25-27)

Mais il y a un Dieu dans les cieux… Quand tout va mal pour nous. Quand l’infortune, la disgrâce, la souffrance semblent s’acharner sur nous. Quand les problèmes se multiplient sans trêve. Quand nous ne voyons plus la main de Dieu agir dans nos vies. Quand le ciel est devenu sourd, insensible à nos supplications. Quand Dieu semble nous avoir abandonnés. Quand nous ne comprenons pas pourquoi nous arrive ceci ou cela : une maladie grave, la perte d’un emploi, la mort d’un être cher. Pourquoi cela nous arrive-t-il, à nous, à moi ? Mais pourquoi ?

Nous ne devons jamais oublier que notre Dieu est un Dieu provident qui nous aime et qui nous protège, qui tient nos vies dans ses mains, qui peut et sait comment faire tourner le vent, qui sait où il veut nous conduire. Un Dieu qui a répondu à la foi et à la confiance de Job d’une manière insoupçonnée.
Le patriarche, qui avait perdu l’illusion de vivre, non seulement s’était repenti de ses protestations, mais avait en plus confessé : « Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. » (Job 42.3)

N’oubliez pas aujourd’hui que la crise révèle le caractère. Toute souffrance est temporaire. Ne claudiquez pas devant lui. Mais, comme Job, croyez plutôt que vos yeux contempleront le retour de Jésus dans ce monde.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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