Faim et soif de la Parole de Dieu
« Voici, les jours viennent, dit l ‘Éternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l ‘eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel. […] et ils ne les trouveront pas. » (Amos 8 :11-12)
Dans les grands déserts, l’eau et les aliments sont très rares ou inexistants. Une fois les réserves épuisées, ne pas trouver d’oasis où se ravitailler peut correspondre à un point de non-retour, c’est-à-dire ne pas survivre. L’homme des champs qu’était Amos connaissait bien ce danger des déserts entourant la Palestine. Il l’utilisa comme image pour illustrer la situation d’Israël.
Le contexte dans lequel le prophète Amos prononça ces paroles est celui d’une époque où le peuple d’Israël, à cause de sa constante désobéissance, avait perdu la possibilité de se réconcilier avec son Dieu en écoutant sa Parole et en y obéissant.
Même s’il avait voulu pouvoir à nouveau entendre la Parole de Dieu, cela lui était devenu impossible. La dramatique situation dans laquelle il s’était embourbé correspondait à son point de non-retour. C’est cela que le prophète appelle avoir « faim et soif d’entendre les paroles de l’Éternel » ; une faim et une soif irrémédiables, impossibles à satisfaire, angoissantes, spirituellement mortelles.
Bien sûr, ce n’est pas que Dieu s’éloigne des pécheurs, mais plutôt que ceux-ci, adoptant une attitude obstinée, s’engagent dans le chemin de la désobéissance.
La portée eschatologique des paroles d’Amos semble évidente. Aujourd’hui, le peuple de Dieu, qui se prépare pour les scènes finales de l’histoire humaine, devrait avoir « faim et soif d’entendre la Parole du Seigneur ››. Ellen White lance l’avertissement suivant : « Le temps où toute âme sera mise à l’épreuve arrive à grands pas. Ceux qui sont faibles dans la foi ne résisteront pas en ces jours difficiles. Les grandes vérités de la révélation doivent être étudiées avec soin, car nous aurons tous besoin d’une connaissance intelligente de la Parole de Dieu. Par l’étude de la Bible et par une communion journalière avec Jésus, nous acquerrons des vues nouvelles, claires et nettes, au sujet de notre responsabilité individuelle, et la force de subsister au jour de l’épreuve et de la tentation. Celui dont la vie est unie au Christ par des liens secrets sera gardé par la puissance de Dieu grâce à la foi qui mène au salut. » (Témoignages pour l’Église, Vol. 2, p. 116)
Mais il y a un Dieu dans les cieux… quand nous avons faim et soif de la Parole divine. C’est le moment de nous rassasier maintenant par une étude avisée des Écritures. Le temps consacré aujourd’hui à des activités sans importance nous fera défaut demain pour étudier la Bible. Souvenez-vous qu’un jour arrivera où beaucoup rechercheront les conseils divins alors qu’il sera trop tard.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)