La terre, la mer et la végétation
« Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. » (Genèse 1.11)
Résumons jusqu’ici l’activité créatrice de Dieu : le premier jour, il a donné naissance à la lumière vivifiante en séparant la lumière des ténèbres ; le second jour, il a formé l’atmosphère respirable en séparant les eaux d’en haut de celles d’en bas ; le troisième jour, le sol habitable est créé en séparant l’eau de la terre. Le récit présuppose que la terre existait déjà mais qu’elle a émergé des eaux lorsque Dieu a rassemblé celles-ci (Ps 104.6-8). La formation des continents remplit la première moitié du troisième jour ; la création des plantes qui les couvrent comme un manteau en remplit la seconde moitié. Nous voilà au point culminant de la première partie de la semaine de la création. C’est à cet effet que devaient servir les œuvres antérieures, puisque la force organique des végétaux est supérieure à la matière brute.
L’apparition de ce premier être vivant organisé est attribuée au pouvoir divin : « Dieu dit. » Mais il en va de même pour la terre, de laquelle Dieu se sert pour produire les plantes : « Que la terre produise. » Dieu montre par-là qu’il a doté la nature d’une force qui lui appartient en propre, un peu comme un précurseur de la liberté octroyée plus tard à l’homme. Le sol cultivable, condition nécessaire à l’existence des plantes, était bon, car les plantes en extraient les matières inorganiques qu’elles transforment en organiques.
Combien de merveilles prodigieuses n’y a-t-il pas dans l’organisation de la vie sur la planète !
La Bible fait aussi référence au don béni de la fécondité. La phrase « Que la terre produise. » montre que Dieu a fait don de la reproduction aux êtres vivants pour qu’ils continuent son œuvre créatrice et la complètent. Contrairement à ce que croyaient les Anciens, la fécondité n’est pas une force divine à laquelle il faut rendre un culte. Dans le récit de la création, c’est une bénédiction parmi tant d’autres, octroyée par la Providence.
Tout comme la terre produit, les êtres humains sont aussi appelés à être productifs dans les différents domaines de leur vie.
Vivez aujourd’hui pour édifier les autres et faire de ce monde un meilleur endroit où vivre.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)