La terre entre dans les cycles du système solaire
« Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ; et qu’il servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. » (Genèse 1.14-15)
Combien de fois avez-vous observé un soleil couchant rutilant ou une lune resplendissante dans le firmament ? En ce qui me concerne, ces occasions évoquent toujours en moi ce moment où Dieu a donné forme au monde.
Le quatrième jour ouvre la seconde moitié de la semaine de la création. Il existe une curieuse correspondance, et pas seulement littéraire, entre les deux moitiés des six jours de la création : le premier jour, Dieu créa la lumière ; le quatrième, les corps célestes qui illuminent la terre. Le second jour, Dieu créa l’eau et l’air ; le cinquième jour, les poissons et les oiseaux. Le troisième jour apparut le sol en tant que zone sèche ; le sixième jour, les animaux terrestres, et parmi eux, l’homme comme colophon ou couronne, non seulement de cette seconde partie de l’œuvre créatrice, mais aussi de toute la création. Quel magnifique dessein ! Que vous en semble ? Oui, la création est une grande œuvre issue d’un projet, et non le résultat du hasard aveugle.
Voici venu le moment où apparaissent le soleil, la lune et les étoiles. Ici, l’on pourrait donner à l’ordre divin un sens moins fort : « Que les astres apparaissent comme luminaires dans le firmament. » Étant donné, bien sûr, qu’ils existaient dans l’ombre depuis le commencement où Dieu créa « les cieux et la terre », mais que ce fut seulement à partir du quatrième jour, quand Dieu ordonna qu’ils déterminent les cycles astronomiques de notre système solaire et illuminent la terre dès que la masse aqueuse qui l’enveloppait se dissiperait, qu’ils devinrent visibles. Le Créateur voudrait-il nous enseigner que le développement des cieux en fonction de la terre fut graduel, tout comme celui de notre planète ? Peut-être…
En tous cas, le récit ne prétend pas spéculer sur la relation des astres (qui nous illuminent) avec le reste de l’univers. Son intention est de centrer tout le processus créatif sur la terre où l’homme vivra. Et s’il utilise la formule « grands luminaires », c’est pour montrer que les astres, adorés comme des dieux par les peuples voisins d’Israël, n’étaient que de simples œuvres de Dieu au service de l’homme.
Souvenez-vous que si Dieu eut la faculté de créer le soleil, la lune et les étoiles, il détient aussi le pouvoir de résoudre n’importe quel genre de problème que vous rencontreriez aujourd’hui. Confiez-vous donc en lui !
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)