Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 03 Mars

3 mars 2025

Des peaux d’agneau

« L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. » (Genèse 3.21)

Après les récits de la tentation et de la chute, le chapitre 3 de la Genèse présente cinq épisodes qui résultent du péché d’Adam et Ève :
1. Dieu cherche le couple humain et lui demande « Où es-tu ? »
2. Il lui annonce le proto-évangile.
3. Il communique à la femme et à l’homme quelles seront les conséquences du péché.
4. Il couvre la nudité du couple en lui confectionnant des vêtements avec des peaux d’animaux.
5. Il l’expulse du jardin d’Éden où était l’arbre de la vie et poste à ses portes des chérubins brandissant une épée flamboyante.
Ces récits doivent se comprendre dans le cadre des solutions et remèdes prévus par Dieu pour faire face à la nouvelle situation de l’être humain. Réalisés immédiatement après la chute, ils ont une signification rédemptrice et ouvrent le long chemin du plan du salut.

L’une des premières sensations que nos premiers parents ont éprouvées après la désobéissance fut la honte de leur nudité. Ellen White dit que « leur vêtement lumineux disparait. N’osant se présenter dévêtus devant Dieu et devant les anges, ils se mettent à façonner quelques ajustements. » (Patriarches et Prophètes, p.34) Il est évident qu’ils avaient perdu leur innocence et que la nudité impudique qu’ils contemplaient maintenant de leurs yeux était le résultat de la connaissance du mal. Mais ce qui remplissait vraiment leur cœur de honte était la nudité de l’âme, une conscience coupable qu’ils voulurent faire taire en remplaçant le manteau de lumière qu’ils avaient perdu par des vêtements de feuilles de figuier.

C’est ainsi, le corps maladroitement couvert de ces vils vêtements, que le Créateur les trouva cachés parmi les arbres du jardin. Le Seigneur ne put leur rendre leur manteau de lumière mais il leur confectionna des vêtements de peaux, pour lesquels il fallut sacrifier quelques animaux. La mort de ces animaux, nécessaire pour couvrir la nudité due à leur transgression et remplacer les pagnes qu’ils s’étaient cousus, fut le premier sacrifice cruel du plan du salut, le premier sang d’expiation pour le péché, un type ou une préfiguration du sacrifice même du Sauveur. Adam et Ève comprirent que quelqu’un devait mourir pour expier leur faute et couvrir leur péché. Ainsi est né le système de sacrifices que l’on trouve dans tout l’Ancien Testament. Ces peaux typifiaient aussi la mort vicaire de l’Agneau de Dieu, le manteau de justice par lequel Christ remplace les vils vêtements de l’homme pécheur, et les vêtements blancs, propres, de gala, avec lesquels nous entrerons aux noces de l’agneau.

Oui, il y a un Dieu dans les cieux qui nous lave du péché. Remerciez-le aujourd’hui pour cette bénédiction.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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