Noé trouva grâce
« Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. » (Genèse 6.8)
Bien que le personnage de Noé soit souvent controversé, il a pour nous une grande valeur spirituelle, mais compréhensible seulement si on le campe dans les paramètres d’une histoire réelle, et non comme l’acteur d’une scène de fiction. Noé a vraiment bien des choses à nous enseigner.
Noé est « fils de l’espérance ››. Lamec, son père, lui donna ce nom, qui signifie « consolation », « repos », en disant : « Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que l’Éternel a maudite. » (Gn 5.29) Lamec vit prophétiquement en son fils un réformateur de l’immoralité régnante, peut-être le libérateur promis à Ève. Mais Noé est aussi « objet de la grâce divine ». Il est considéré comme un « homme juste et intègre dans son temps » (Gn 6.9). Mais le fut-il vraiment ? Non. Noé fut déclaré juste parce qu’il « trouva grâce », expression significative qui apparait ici dans un contexte d’application imminente de la justice divine à une génération de pécheurs. Noé est un exemple de tous ceux qui, comme l’affirme le Nouveau Testament, trouvent le salut en Christ, par la grâce de Dieu.
La Bible rapporte aussi que « Noé marchait avec Dieu » (Gn 6.9). Marcher avec Dieu, c’est faire l’expérience de la communion avec lui, c’est entretenir une relation constante, c°est fortifier les liens d’un véritable compagnonnage. Ellen White affirme que Noé était « soutenu par une force irrésistible émanant de sa communion avec Dieu » (Patriarches et prophètes, p. 71). Voilà pourquoi il devint un homme de foi (He l 1.7) et crut sans avoir aucun élément tangible à sa disposition : il construisit une arche sur la terre sèche, annonça un déluge avant que l’humanité ne connaisse la pluie, comme un « prédicateur de justice » (2 Pi 2.5). Durant cent vingt ans, il prêcha le déluge : « Chaque coup de marteau rendait témoignage de sa foi. » (Ibíd., p. 70) Mais malgré la sincérité de sa prédication, son message ne porta pas de fruits. Il ne cessa pourtant pas de le divulguer jusqu’à ce que les portes de l’arche soient fermées. Et bien à l’abri à l’intérieur, seuls sa famille et lui furent sauvés.
Noé est une vivante illustration du processus salvateur que Dieu applique aux mortels. Il est un type du Christ car, comme lui, il prêcha la repentance et construisit une arche, l’Église, où le monde se sauve. Tout comme Noé, nous devons annoncer à notre génération que les jugements de Dieu et la rédemption finale sont à la porte.
Aujourd’hui, c’est le moment de proclamer au monde qu’il y a un Dieu dans les cieux, tout disposé à pardonner et à racheter les êtres humains de leur propre destruction.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)
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