L’arche de Noé
« Et moi, je vais faire venir le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra. Mais j’établis mon alliance avec toi : tu entreras dans l ‘arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. » (Genèse 6.17-18)
Pierre Jansen, un riche négociant hollandais qui vécut au début du XVII° siècle, fit construire un modèle réduit de l’arche de Noé pour prouver que les proportions de l’embarcation étaient particulièrement favorables au transport, ce qui confère vraisemblance à la construction du navire antédiluvien. Il est aussi curieux que le terme hébreu tébâh, traduit par arche, apparait une seconde et unique fois dans l’Ancien Testament pour désigner le berceau de jonc (en fait, une minuscule barque) dans lequel Moïse fut sauvé des eaux. Dans les deux cas, la tébâh est un moyen de salut utilisé providentiellement par Dieu.
Noé reçut l’ordre de construire l’arche cent vingt ans avant le déluge.
Pendant tout ce temps, il avertit ses contemporains par la parole et l’action que la terre serait détruite par l’eau. Comme elles durent lui sembler longues, toutes ces années passées à annoncer un déluge qui n’arrivait pas, à travailler et espérer en supportant les plaisanteries et moqueries des gens, sans compter les démentis des scientifiques qui le taxaient de charlatan fanatique ! Pourtant, la construction de l’arche s’acheva. Un jour surgirent des forêts, des montagnes et du ciel des animaux qui entrèrent dans l’arche, conduits par des anges.
« Tandis que les hommes résistent, insensibles aux ordres du Très-Haut, les animaux entrent dans l’arche. » (Patriarches et prophètes, p. 72) Noé s’adressa une ultime fois à ses contemporains. Le temps de grâce était achevé. Sa famille et lui entrèrent alors dans le bateau et Dieu en ferma la porte. Sept jours après arrivèrent les eaux. Seules huit personnes survécurent.
De la même manière que la destruction du monde par le déluge universel est un type de la destruction de la terre par le feu lors de la seconde venue du Christ, l’on peut attribuer un sens typologique à Noé, prédicateur de justice, et à la figure de l’arche, où sa famille et lui furent sauvés. Ceux qui annoncent l’avènement de Jésus en invitant le monde à entrer dans l’arche de l’Évangile sont l’antitype de Noé. Des milliers de gens de toutes les latitudes de la terre sont en train de répondre à la prédication des trois messages angéliques et entrent dans l’Église. Et, quand viendra la fin, elles seront sauvées, comme ces huit personnes qui trouvèrent le salut dans l’arche de Noé. Alors, tous reconnaitront qu’il y a un Dieu dans les cieux !
Proclamez aujourd’hui cette vérité, où que vous alliez.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)