Comment Lucifer devint Satan
« Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j ‘élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu, je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. » (Ésaïe 14.12-14)
À l’origine, Lucifer était un être lumineux et pur. Il occupait l’une des positions les plus élevées de l’univers, celle de chérubin qui couvrait le trône divin. Ésaïe, inspiré par Dieu, attribue au roi de Babylone des faits qui ne purent s’accomplir autrement que par la chute de Lucifer. Au-delà du roi de Babylone apparait donc ici une personnification de Satan.
Il est difficile de comprendre comment le péché put trouver place dans un esprit parfait. Le péché ne peut ni s’expliquer et encore moins se justifier. Il est irrationnel par essence. Nous le connaissons par ses effets inconcevables, incompréhensibles, désastreux. Ce qui est certain, c’est que petit à petit, Lucifer en vint à considérer que toute sa gloire provenait de lui-même et non de Dieu, comme c’était vraiment le cas. Puisqu’il possédait tant de grandeur et de vertus, le pas suivant consista à envier l’hommage que Dieu seul mérite. Et, bien sûr, il supporta moins encore que Jésus soit investi d’une gloire et d’un pouvoir plus grands que lui. Tous les habitants du ciel reconnurent la suprématie de Jésus-Christ et l’adorèrent. Lucifer fit de même, mais il sentait qu’une graine étrangère avait germé dans sa tête et qu’un malaise évident envahissait son for intérieur. Il n’était plus le même. Il n’aimait plus être aux côtés de son Père et ne se réjouissait plus de sa présence. Il vivait dans le désaccord, gêné et plein d’envie envers Jésus. Le Père observait très attentivement l’attitude de son bien-aimé Lucifer et réfléchit profondément au moyen à employer pour affronter la situation.
Ellen White nous éclaire à ce sujet : « Pour le convaincre de son erreur, tous les moyens que la sagesse et l’amour infinis purent imaginer furent mis en œuvre. On lui prouva que son mécontentement était sans raison. On lui fit entrevoir quel serait le résultat de sa persistance dans sa mutinerie. Finalement, Lucifer comprit qu’il avait tort. Persistant dans son attitude, il entra résolument en lutte avec son Créateur. [. . .] Voilà comment Lucifer, le “porte lumière », celui qui avait été participant de la gloire de Dieu et même attaché au trône, prévariqua et devint Satan, »l’adversaire” de Dieu et des êtres saints, le destructeur de ceux qui avaient été confiés à sa garde et à sa direction. » (Patriarches et prophètes, p. 15, 16)
Apprenez aujourd’hui à être heureux avec ce que Dieu vous donne.
(« Mais il y a dans les cieux un Dieu » Carlos Puyol Buil. Ed : Safeliz)