Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 08 Mai

8 mai 2025

L’enfant ne se réveille pas

« Élisée se leva et la suivit. Guehazi les avait devancés, et il avait mis le bâton sur le visage de l’enfant ; mais il n’y eut ni voix ni signe d’attention. Il s’en retourna à la rencontre d’Élisée, et lui rapporta la chose, en disant : L’enfant ne s’est pas réveillé. » (2 Rois 4.31)

Une femme importante de Sunem avait construit une chambre pour Élisée et Ghéhazi où ils logeaient chaque fois qu’ils passaient en cet endroit. Reconnaissant pour cette hospitalité, le prophète demanda à l’Éternel qu’il lui donne un fils, puisque le couple n’avait pas de progéniture. Quel bonheur !Pendant quelques années, la famille fut égayée des rires et des jeux de ce petit bout qui trottait dans toute la maison. Mais un jour, alors qu’il était déjà un garçonnet, il ressentit de fortes douleurs à la tête et mourut. La joie se transforma en tragédie et en profonde tristesse. La mère s’en fut personnellement à la recherche du prophète qui se trouvait sur le mont Carmel et à qui elle raconta ce qui était arrivé. Élisée aussi se sentit triste et ému par la mort du garçonnet et il envoya Ghéhazi d’urgence à la maison, en lui ordonnant de déposer sans plus attendre son bâton sur le corps de l’enfant. La mère et lui-même le suivraient.

Élisée et la femme marchaient sur le chemin en priant et en pleurant, quand ils virent de loin revenir le serviteur pressé avec le bâton à la main : « L’enfant ne se réveille pas ! » dit-il avec déception. Lorsque le prophète arriva, le cadavre du petit gisait dans la chambre des visiteurs. Il fit alors sortir tout le monde, ferma la porte et implora Dieu. Il s’étendit ensuite sur le corps de l’enfant, bouche contre bouche, yeux contre yeux, mains contre mains. Il fit cela par deux fois et attendit. L’enfant éternua sept fois, ouvrit les yeux et reprit vie. Il était ressuscité !

Pourquoi Ghéhazi ne put-il rendre la vie au garçonnet ? N’aurait-il pas prié ? N’avait-il donc pas suivi les instructions du prophète ? Sans aucun doute. Mais rien de plus. Il s’était limité à faire ce qu’on lui avait indiqué : toucher du bâton le corps inerte de l’enfant, comme si le bâton possédait des pouvoirs magiques. Et comme cela n’avait pas fonctionné, pensant que ce n’était pas de sa faute, négligent, il s’en alla. Il accomplit les ordres et partit ! Dès le début, Ghéhazi, le serviteur « consciencieux », ne s’était en rien identifié à la tragédie de la Sunamite, ni ne s’y était engagé personnellement. Il ignorait que seule la vie peut donner la vie, seul l’amour et l’intérêt profonds, seule la foi vivante, seul le pouvoir qui vient d’en haut, réalisent des miracles.

Tout cela reste valable aujourd’hui. Intéressez-vous aux autres et vous changerez leur vie.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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