Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale du 28 Juin

28 juin 2025

Que ta volonté soit faite

« Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur » (Psaume 40.8b)

Après la prière de l’humilité et de l’espérance vient celle de l’obéissance. L’espérance du royaume de Dieu ne peut être une fuite du monde présent, un prétexte pour éluder les responsabilités actuelles. Cette espérance est le contraire d’un relâchement. C’est la condition première de notre fidélité quotidienne. Pour faire la volonté de Dieu sur la terre, il faut savoir ce qu’elle est au ciel. Or, ce ciel est le royaume que nous attendons et demandons, un monde dans lequel la volonté de Dieu s’accomplit pleinement. Nous pourrions alors formuler ainsi cette partie du Notre Père : « Que ta volonté soit faite sur la terre aujourd’hui, comme elle le sera le jour où tu viendras dans ton règne. » Ce qui veut dire que nous pouvons déjà commencer à réaliser sur la terre une partie du ciel que nous attendons, parce que nous obéissons à Dieu comme si son règne était déjà venu.

L’obéissance chrétienne anticipe le royaume céleste ; elle vérifie l’authenticité de notre espérance. Le royaume, bien qu’il soit encore à venir, nous engage dans tous les domaines de notre existence présente, faisant de nous des précurseurs d’un monde meilleur au milieu d’un monde dominé par l’ennemi.

« Que ta volonté soit faite. » Nous donnons souvent à cette requête un sens passif, comme si la volonté divine se limitait aux choses que nous devons souffrir : la maladie, le deuil, les épreuves. Beaucoup de chrétiens ont l’habitude de répéter ces mots avec patience et résignation quand ils doivent supporter un malheur qui les frappe. Mais la demande a ici un sens actif et impératif. C’est-à-dire qu’il s’applique bien plus à ce que nous faisons ou devrions faire qu’à ce dont nous souffrons ou qui nous arrive. Cela signifie : « Concède-moi la force de faire ta volonté, sans me résigner au cours des événements. » Lorsque Jésus dit dans la prière de son agonie à Gethsémani : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Mt 26.39), il n’est pas en train d’accepter l’inévitable avec soumission, il ne se livre pas le moins du monde au hasard ou au fatalisme, mais il demande à Dieu qu’il lui fasse connaître ce qu’il attend de lui et qu’il lui donne la force pour accepter sa volonté dans une pure obéissance.

Par conséquent, Jésus-Christ a déjà accompli cette volonté du Père. Il fut obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix. Quant à nous, nous pouvons demander à Dieu par la foi, avec crainte et tremblement, que ce qu’il a accompli, que sa fidélité et son obéissance, soient véritablement nôtres et en nous.

Priez ainsi Dieu en cet instant : « Seigneur, accomplis aujourd’hui ta volonté dans ma vie. »

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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