Écris ! Écris !

« Je peux tout en celui qui me rend puissant. » (Philippiens 4.13)

La vie d’Ellen White fut parsemée d’événements parfois joyeux et d’autres tristes. Ces derniers paraissaient démentir l’amour attentionné de Dieu (la mort de son époux quand elle avait 53 ans, le décès de ses deux fils, l’opposition de proches et d’étrangers, et dans sa 88^ème année, la providence divine ne fut jamais autant absente de la vie de cette servante du Seigneur. Parfois, la grâce de Dieu ne se manifeste pas immédiatement, comme nous le demandons et l’espérons, mais quand nous disposons de la perspective historique nécessaire pour poser un jugement juste sur la réalité, nous reconnaissons que Dieu ne nous a jamais abandonnés.

De tous les miracles successifs que vécut Ellen White, peu sont aussi surprenants que l’importance de son œuvre en tant qu’écrivaine : « J’avais dix-sept ans, et tous mes amis me considéraient comme une invalide à vie à la suite d’un grave accident, quand un céleste visiteur vint me dire: “ Je vais te charger d’un message. ” Je me disais qu’une erreur avait sûrement été commise quelque part. Mais la même parole me fut répétée : “ Je vais te charger d’un message. Écris pour le public ce que je vais te dire. ” Jusqu’à ce moment-là, ma main tremblante avait été incapable de tracer une ligne. Je répondis : “ Je ne puis, je ne puis. ” “ Écris ! écris ! ” fut l’ordre réitéré. Je pris plume et papier et commençai à écrire ; impossible de se faire une idée de tout ce que j’ai écrit depuis lors. Les forces m’étaient communiquées par Dieu. […] Mais la possibilité nous est offerte d’établir des rapports corrects avec Dieu et de décider d’accomplir notre part dans son œuvre, avec son aide, pour améliorer ces rapports. La gloire de Dieu se manifestera dans la vie de ceux qui humblement et fermement s’en tiendront à cette résolution. C’est une chose que je connais par expérience. » (Messages choisis, vol. 1, p. 118)

Le même apôtre qui écouta un jour le Seigneur dire : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Co 12.9), écrivit plus tard depuis une prison romaine à l’église de Philippes : « Je souhaite que vous le sachiez, mes frères : ce qui m’est arrivé a plutôt contribué au progrès de la bonne nouvelle. En effet, dans tout le prétoire, comme partout ailleurs, il est devenu manifeste que c’est pour le Christ que je suis prisonnier. » (Ph 1.12-13)

La certitude du don de prophétie dans l’église nous rappelle aujourd’hui qu’il y a un Dieu dans les cieux…

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)