Croix et résurrection
« Tandis qu’il montait à Jérusalem, Jésus prit à part les douze disciples et leur dit en chemin : Nous montons à Jérusalem ; le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes. Ils le condamneront à mort et le livreront aux non-Juifs, pour qu’ils se moquent de lui, le fouettent, et le crucifient ; et le troisième jour il se réveillera. » (Matthieu 20.17-19)
Matthieu fait mention à quatre reprises de la mort et de la résurrection du Sauveur. Trois d’entre elles lorsque Jésus annonce à ses disciples ce qui va lui arriver à Jérusalem (16.21 ; 17.22-23 ; 20.17-19) ; la quatrième, quand les autorités juives disent à Pilate : « Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : “ Après trois jours je me réveillerai. ” », et ils lui demandèrent que la tombe soit surveillée par des gardes et scellèrent le sépulcre d’une pierre. (27.63-64). Dans chacun de ces textes, la mort et la résurrection sont annoncées dans le même contexte comme des faits inséparables et inévitables.
Comparée aux évangiles de Matthieu, Marc et Luc, nous découvrons aussi que cette annonce apparaît incompréhensible pour les disciples : premièrement à Pierre, qui ne pense « pas comme Dieu, mais comme les humains » (Mt 16.23) ; après la deuxième annonce à tous qui « ne comprenaient pas cette parole, et avaient peur de l’interroger » (Mc 9.32) et, après la troisième, Luc dit qu’« ils n’y comprirent rien ». (Lc 18.34) Quant aux prêtres et aux scribes, ils ne comprenaient non plus au mystère de la croix et de la résurrection du Christ. Ils prétendaient fixer et sceller eux-mêmes la tombe de Jésus pour que ses disciples n’aillent pas « voler » le corps.
Une autre constante qui apparaît dans les récits évangéliques est que tous eurent peur. Marc dit : « Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient effrayés, et ceux qui suivaient avaient peur. » (Mc 10.32) S’ils avaient compris qu’il n’y aurait pas de mort sans résurrection ni de croix sans victoire, ils auraient affronté les événements de la passion avec un autre état d’esprit. Satan a tant intérêt à ce que nous repoussions la croix et que nous niions la résurrection. L’apôtre Paul le savait, et pour cela il nous écrit : « Comment quelques-uns d’entre vous peuvent-ils dire qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? Sil n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus ne s’est pas réveillé. Et si le Christ ne s’est pas réveillé, alors notre proclamation est inutile, et votre foi aussi est inutile. » (1 Co 15.12-14)
La résurrection de Jésus est une preuve de plus qu’il y a un Dieu dans les cieux et qu’il a le pouvoir de sauver ses enfants.
Rendez grâce aujourd’hui au ciel pour Jésus-Christ !
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)