Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale du 20 Août

20 août 2025

La félicité arrivera plus tard

« Je sais que tout ce que Dieu fait est pour toujours : Il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher Dieu fait en sorte qu’on le craigne. » (Ecclésiaste 3.14)

Il y a à peine quelques jours, j’écoutais l’annonce d’un joueur pauvre de la loterie qui avait touché le gros lot de cent millions d’euros ! C’était une fortune immense. Ce travailleur anonyme était sans travail, vivant de ses allocations de chômage, quand il gagna à la loterie.

N’est-ce pas ce qui arriva à Jesús Pacheco, un autre infortuné qui, dans les années 90, entra une grille gagnante de quarante-huit millions de pesetas ? Il avait quarante-huit ans. Il avait été touché treize fois par la silicose, une maladie qu’il avait contractée à son travail en tant que mineur. Et quand l’asphyxie assaillait plus cruellement ses poumons, comme une féroce ironie de la chance, quarante-huit millions arrivèrent chez lui, un pour chaque année de la vie difficile qui le faisait souffrir. Avec le lot arriva un dernier souffle d’espoir : Qui sait si maintenant, avec de l’argent, il pourrait combattre le mal qui le tenaillait ? Mais la maladie était plus forte que l’argent. Dix-huit jours après cet heureux dimanche gagnant, il mourut, avec l’unique « consolation » de laisser, au moins, une femme et des enfants à l’abri du besoin. Pour Jesús Pacheco, les périodiques dirent : « La chance arriva tardivement. »

Des histoires comme celles-ci nous emplissent de questions, dont la majorité reste sans réponse. Et de nombreuses personnes dirigent ces questions contre Dieu, l’interrogeant, exigeant de lui un monde plus pieux, plus juste. Pourquoi la vie des hommes paraît-elle parfois construite de façon si cruelle ? Nous ne le savons pas, mais des phénomènes comme celui-ci ne sont pas le résultat d’un destin fatal, ni de la malchance, et encore moins de la providence divine, mais du monde, de l’état de choses que nous-mêmes avons construites. Alors le ciel est-il responsable de ce que Jésus Pacheco vécut misérablement dans sa Galicie natale, qu’il devait assumer un travail dangereux ou qu’il travaillait dans les mines, dans des conditions insalubres ?

Tous les hommes, et pas seulement Jésus Pacheco, qui cherchent leurs remèdes et leur sécurité en dehors de Dieu, meurent à la porte de la félicité. Salomon savait que seul Dieu fait et offre la félicité qui perdure toujours, la félicité qui n’arrive jamais tard, celle dont il n’y a rien à ajouter ou retrancher, la félicité de l’amour, de la foi et de l’espérance. Cheminer vers elle est l’unique manière possible de l’atteindre dans ce monde.

Si vous ne l’avez déjà fait, empruntez aujourd’hui le chemin.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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