Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale du 22 Août

22 août 2025

Nous voulons tous plus

« Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’agent ; contentez-vous de ce que vous avez, car il a dit lui-même : Je ne te délaisserai jamais, je ne l’abandonnerai jamais. C’est pourquoi nous pouvons dire avec courage : Le Seigneur est mon secours ; je n’aurai pas peur. Que peut me faire un être humain ? » (Hébreux 13.5-6)

Je me rappelle une chanson populaire de ma jeunesse qui disait : « Nous voulons tous plus, nous voulons tous plus, nous voulons tous plus et plus et beaucoup plus. » En effet, le vieux raisonnement qui ressort de la chanson est l’avoir ou l’être ou, pour utiliser les termes de l’apôtre Paul, l’attitude d’avarice versus l’attitude du contentement. Toutes deux sont des philosophies vides.

Éclaircissons, en premier lieu, que l’attitude de contentement ne signifie pas de renoncer à l’esprit de surpassement. Ne pas aspirer à améliorer serait nier l’idéal de perfection. Le contentement auquel se réfère Paul dans Hébreux 13.5 et Philipiens 4.11, n’a rien à voir avec l’être sinon avec l’avoir, avec le manque ou la possession de biens ; ce qu’il nous dit est que nous devons savoir vivre avec ce que nous avons. Il ne veut pas dire non plus que nous devons adopter une attitude résignée face à nos nécessités réelles. Demandons à Dieu notre pain quotidien mais travaillons et luttons pour l’obtenir. Paul recommande aux Thessaloniciens : « Si quelqu’un ne veutpas travailler, qu’il ne mange pas non plus ! » (2 Th 3.10)

La philosophie du contentement est l’attitude de confiance en Dieu, de la modération dans la consommation ; celle de savoir accorder de la valeur et profiter de ce que nous possédons, que ce soit peu ou beaucoup ; c’est l’attitude de gratitude et de générosité. La philosophie de l’avarice est l’attitude du non-conformisme permanent, de l’anxiété pour ce que nous ne possédons pas, de l’insatisfaction, bien que nous ayons beaucoup ; c’est l’attitude inconséquente de l’envie de ce que les autres ont.
Calderon de la Barca a un extrait dans La vida es sueño (La vie est un rêve) qui dit :

« On raconte qu’un sage un jour,
était si pauvre et misérable
que seul il se nourrissait
de quelques herbes cueillies.
D’autres sont-ils, se disait-il,
aussi pauvres et tristes que moi ?
et quand il tourna la tête
il trouva la réponse, voyant
qu’un autre sage allait cueillant
les herbes que lui rejetait. »

Aujourd’hui, souvenez-vous qu’il y a un Dieu dans les cieux qui vous donnera ce dont vous avez besoin pour vivre.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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