Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 18 juin

18 juin 2017

MERCI SEIGNEUR

« L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. » Luc 17. 15-16

L’expression « revint sur ses pas » est littéralement traduite du grec par « fit demi-tour ».
Avez-vous déjà l’occasion de faire l’expérience du demi-tour ? Le demi-tour ne peut se réaliser sans un temps d’« ARRÊT », aussi court soit-il, pour effectuer le changement de direction.« L’un d’eux, se voyant guéri, fit demi-tour… », il faut donc prendre le temps de s’arrêter pour considérer les bénédictions que l’Éternel accorde. Il te bénit cher ami, et pas les autres. Mais, pour le remarquer, il faut s’imposer une pause, aussi courte soit-elle, pour enfin Lui rendre grâce. Oui, dire « merci Seigneur », car je suis en vie, grâce à Jésus. Merci Seigneur, car si je meurs, ou si je perds un proche, j’ai une espérance puissante qui ne trompe point, car l’amour de Dieu est répandu dans mon cœur (Romains 5.5).

Rendre grâce, dans les saintes écritures, signifie remercier Dieu. A cette expression, est souvent attachée une autre, qui est « sacrifice ». On parle de sacrifice d’action de grâce. Le peuple d’Israël désireux d’exprimer sa reconnaissance, le faisait en offrant un animal sur l’autel (Lévitique 9 :4). La notion de remerciement est donc liée à l’idée de sacrifice.

Ainsi, dire « merci Seigneur » est plus qu’une simple formule de politesse, c’est un réel don de soi. Si nous Lui sommes reconnaissants pour ses bénédictions, offrons-Lui notre vie en sacrifice vivant.

Car Lui dire « merci Seigneur », c’est témoigner de ses bontés envers nous. En effet, de nombreuses âmes ont besoin d’un ami comme Jésus. Proclamer l’Evangile autour de soi, c’est la principale préoccupation lorsqu’on se sait béni du Père céleste.

Car dire « merci Seigneur », c’est l’adorer. Le lépreux, dorénavant guéri et reconnaissant, Lui rend grâce après être tombé face contre terre. Il est en adoration devant son Libérateur.

La reconnaissance envers Dieu dépasse la convention sociale, c’est un acte d’adoration.

Les dix lépreux ont eu cette espérance de rencontrer un jour, Jésus, le Sauveur. Les dix ont eu une foi telle qu’ils ont bravé un interdit et ont franchi une barrière non raisonnable selon la pensée humaine. Toutefois, un seul a fait de Jésus son Seigneur, au point de l’aimer jusqu’à sacrifier en se séparant de son groupe d’amis, de sa communauté d’appartenance, de ce qui lui restait de fort dans sa vie.

Puisse le Saint-Esprit nous aider en ce jour à développer un esprit de reconnaissance, pour que nous sachions dans les bons comme dans les moments difficiles, Lui manifester notre amour.

Car finalement, dire « merci Seigneur » est une question de salut.

Thierry LIPAN

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