Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 09 août

9 août 2017

Gentils p’tits Suisses ?!

« Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » 2 Timothée 1. 7

Tout le monde connaît de réputation (outre leur grande ponctualité) la neutralité de la Suisse (notamment au cours des deux dernières guerres mondiales). Toutefois, j’ai découvert il y a quelques années qu’ils n’étaient pas d’extrêmes pacifistes pour autant et que chaque citoyen suisse était habilité à posséder chez lui une arme de guerre pour, le cas échéant, défendre son pays. De plus, en feuilletant le n° 1170 de la revue Courrier international*(du 04-10 avril 2013), quelle ne fut ma surprise de découvrir les faits de guerre de l’armée suisse durant le second conflit mondial.

Ainsi, durant la bataille de France en mai-juin 1940, l’aviation suisse abattit une dizaine de chasseurs allemands qui avaient eu la mauvaise idée de violer l’espace aérien helvétique pour surprendre l’aviation française.

De même, lorsque les bombardiers américains se trompèrent de cibles à plusieurs reprises en 1944 et 1945 et, se croyant en territoire allemand, pilonnèrent des villes suisses (tuant plusieurs dizaines de civils à Schaffhausen, Bâle ou Zurich), les chasseurs suisses abattirent par la suite plusieurs appareils américains survolant le territoire de la confédération helvétique.

Même si nous ne pouvons citer leur exemple à l’extrême (car les conditions de détention de plusieurs équipages alliés, retenus prisonniers par l’armée helvétique, furent épouvantables), retenons que pour faire respecter leur neutralité et l’espace aérien de leur pays, les Suisses surent faire usage de la force tant envers les uns que les autres.

En ce qui nous concerne, être un instrument de paix entre les mains du Seigneur ne signifie pas que nous devons nous taire devant les injustices (subies par d’autres ou vécues par nous-même) ou simplement les déplorer (timidement ou non) et ne rien faire.

Jésus-Christ agissait face au mal ! Il ne se contentait pas de le dénoncer. Nous devons donc faire de même en nous laissant inspirer par lui. Jésus délivra des hommes et des femmes captifs des démons et chassa les marchands corrompus du temple. Il délivra des personnes retenues captives des préjugés, de la maladie et même de la mort.

A notre niveau, et tout en veillant à ne pas nous mettre en danger, notre famille et nous-même, appliquons ce que Dieu nous demande de faire dans Ésaïe 58.6-7. »Voici le jeûne auquel je prends plaisir : Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l’on rompe toute espèce de joug ; Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable. »
Puissions-nous laisser Dieu diriger nos vies en ce sens.

Olivier RÉGIS

*La revue Courrier international est un périodique français proposant une sélection hebdomadaire d’articles de presse du monde entier. Cela offre entre autres une vision des diverses perceptions d’un même évènement en fonction des différents pays et de leurs journaux respectifs.

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