Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 17 Novembre

17 novembre 2017

Le service, une démonstration de la puissance divine (1ère partie)

« Mais Elie dit: L’Eternel des armées, dont je suis le serviteur, est vivant! Aujourd’hui je me présenterai devant Achab. Abdias, étant allé à la rencontre d’Achab, l’informa de la chose. Et Achab se rendit au-devant d’Élie. A peine Achab aperçut-il Elie qu’il lui dit: Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël? Élie répondit: Je ne trouble point Israël; c’est toi, au contraire, et la maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de l’Éternel et que tu es allé après les Baal. » 1 Rois 18 : 15 à 18

Un jour, Jean Wiclef, l’un des grands pionniers au XIVe siècle de la Réforme protestante en Europe du XVIe siècle, tomba gravement malade. Ses ennemis, apprenant la nouvelle, décidèrent de lui rendre visite, s’attendant à ce qu’il renie sa foi et ses convictions. « Vous avez la mort sur les lèvres », lui dirent-ils. Wiclef les écouta silencieusement puis demanda à son assistant de l’aider à se redresser dans son lit. Après cela, il répéta d’une voix forte et avec assurance ces phrases du psaume 118 v.17 : « Je ne mourrai pas, mais je vivrai ».
Il ajouta par la suite « Et je raconterai les forfaits des moines ».

Il vécut suffisamment longtemps, non seulement pour dévoiler les vices de l’Église qui, à l’époque, avait la faveur du plus nombre, mais aussi pour allumer une flamme qui ne s’éteindrait jamais. Wiclef était convaincu que les termes du psaume 118 v.17 auraient eu un retentissement profond et sans précédent chez ses compatriotes. Il fut motivé à entreprendre cette tâche immense qui consistait à traduire la Bible en anglais afin que ses concitoyens puissent découvrir les merveilleuses histoires du Dieu vivant.

A l’époque d’Élie, comme plus tard aux XIVe et XVIe siècles, l’idolâtrie et bien d’autres vices avaient gagné le cœur d’une bonne majorité d’individus, et même le peuple de Dieu n’en fut pas épargné. Achab dit à Élie : « Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël ? ». « Au contraire », rétorqua Élie, « c’est toi et la maison de ton père… ».

Une réforme s’avérait nécessaire face à la « prostitution » d’un peuple et de ses leaders politico-religieux, qui avaient délibérément abandonné leur foi et les commandements de l’Eternel au profit d’un culte spirituellement indigne. A priori, Elie savait qu’en étant le serviteur du Dieu vivant, il ne mourrait pas, mais serait là pour se présenter devant Achab afin de rassembler et mettre le peuple à l’abri de l’apostasie. Ces paroles qu’il prononça avec tant de foi et de conviction et qui trouvent encore aujourd’hui leur écho face à l’impiété sont donc une démonstration de la puissance divine.

Nous aussi, nous pouvons être des « Élie » dans notre société du XXIe siècle, que Dieu désire toujours utiliser comme il l’a fait pour son prophète.

Josué BIABIANY

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