Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 27 Décembre

27 décembre 2017

Une simple prière

« Je puis tout par celui qui me fortifie. » Philippiens 4 : 13

Il est 9h20 et la récréation va bientôt commencer. Je suis dans une classe de C.E. 1 et il y a 20 minutes que j’ai commencé cette leçon. Je m’aperçois que les élèves ne comprennent rien. C’est la première fois que j’enseigne dans cette classe.

En fait, je fais un remplacement de 6 mois que j’ai commencé depuis le début de l’année scolaire.
Tout va pour le mieux ! J’ai acheté les livres du maître qui correspondent aux manuels des élèves.
Ce matin, je dois enseigner l’infinitif du verbe. J’ai préparé cette leçon avec beaucoup d’application, j’ai préparé la fiche d’exercices qui va avec. J’ai suivi et fait tout ce que dit le livre…
Rien ! Les élèves ne comprennent rien! Aucun résultat à l’oral.
N’en pouvant plus, j’ai poussé un cri tout bas, du tréfonds de mon cœur, presque silencieux :

– Seigneur Jésus !

Tout de suite, alors qu’il ne restait plus que cinq minutes avant la récréation, je me sentis inspirée de demander à mes élèves :

– Je m’appelle comment ?

Ils m’ont répondu :

  • « Nadine DIDON. (Je l’écrivis au tableau).
  • Comment s’appelle ma fille? (Elle venait d’entrer à la maternelle, et ils la connaissaient)
  • Graciany
  • ’est Graciany DIDON (Je l’écris au tableau).
  • Mon mari s’appelle Games DIDON (Je l’écris au tableau.)
  • adine, Graciany et Games ont le même nom de famille : DIDON
  • Pour le verbe aussi, c’est pareil. Ils ont un nom de famille. Mais on dit infinitif. Si je vous dis « nous chantons ! » l’infinitif est chanter etc… »

En 5 minutes j’avais terminé ma leçon et nous nous amusions à changer de rôles, les élèves proposaient un nouveau verbe puis j’en proposais un autre.

Par la suite, encore sous l’émotion, j’en ai parlé à la maîtresse de l’autre classe de CE 1. Elle me répondit que dans un vieux livre de grammaire, on enseignait l’infinitif de cette façon en l’illustrant avec le nom de famille.

Je n’étais pas pour autant rassurée par rapport à mon rôle d’enseignante car j’avais un bac technique, et je n’avais jamais vraiment pensé à ce métier, vu ma formation.

Depuis, et à chaque fois que je commençais un cahier journal, sur la page de présentation j’écris ce verset :
« Je puis tout par celui qui me fortifie. »
Je ne me sentais pas préparée et formée pour ce métier. Mais je crois que quand Dieu confie une tâche à quelqu’un, il lui donne les qualifications et les aptitudes pour l’accomplir…
Il suffit de lâcher prise !

Nadine DIDON

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